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Réalisée à Bienne par F. Bovet, cette montre de poche est datée d’à peu près 1880.
Son originalité : 370 jours de réserve de marche (un pu plus d’un an), grâce à un ressort-moteur d’une longueur inusitée...
••• « L’ARRIVÉE DES MOISSONNEURS DANS LES MARAIS PONTINS » :
DERRIÈRE CETTE GRAVURE D’APRÈS LÉOPOLD ROBERT, UNE MONTRE ULTRA-TECHNIQUE...
Le fond du boîtier en or est gravé d'une scène copiée d'après une célèbre peinture de Léopold Robert (1794-1835), L'arrivée des moissonneurs dans les marais pontains, conservée au Musée du Louvre. Exposée à Paris, au salon de 1831, elle fut achetée par Louis-Philippe pour 8 600 francs. L'auteur du boîtier, Jules Louis Jacot, né en 1826 au Locle, fit preuve d'une grande habileté dans la réalisation de cette copie miniaturisée.
••• Un paysage d'inspiration locale, représentant un lac bordé de montagnes, orne la face du cadran. Celui-ci, en or guilloché de cercles concentriques, est signé « F. Bovet, à Bienne, en Suisse » : il présente des chiffres romains en émail noir. Mais l’intérêt de cette montre en or de 57 mm (épaisseur : 20 mm) est ailleurs : c’est son mouvement, lui aussi signé « F. Bovet », qui lui ouvre une place dans l’histoire de l’horlogerie...
••• D’une durée de marche d'un an environ (370 jours), le mouvement en laiton doré (seize rubis) possède un très long ressort-moteur, enfermé dans un large barillet dont le couvercle est gravé, comme les ponts, d'un décor nommé « mille feuilles » qui fut en vogue à partir des années 1890. L'échappement est à cylindre. Le remontage et la mise à l'heure s'effectuent à l'aide d'une clé. |