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Un peu de tout ce qui fait le sel de l'actualité des marques et des montres
 
Le 23-09-2011
de Business Montres & Joaillerie

Un joli petit tourbillon, une jolie petite montre émotionnelle en souscription, une jolie petite campagne publicitaire en avion, quelques jolis petits mystère autour d'Anticythère, mais pas d'horloger dans le Top 10 du luxe digital chez les Chinois : pas de quoi désespérer les watch valleys...

1)
••• QUELLE EST LA CAMPAGNE PUBLICITAIRE
QUI AURAIT PU (DÛ ?) ÊTRE SIGNÉE PAR BELL & ROSS ?
Elle est signée British Airways (« To fly. To serve ») et c’est une réussite totale : elle reprend – sans le vouloir – tous les codes de la communication de Bell & Ross, avec l’histoire de l’aviation, les pilotes d’hier et d’aujourd’hui, les avions (du biplan au Concorde) et les mythologies du ciel. Bell & Ross n’aurait pas pu faire mieux pour la promotion de sa nouvelle collection WW1 (montres d’aviateur vintage). Cette campagne superbement réalisée (01:30 mn : excellent casting, images parfaites, montage idéal) est à découvrir sur la chaîne images de Business Montres (les pilotes ont des montres, mais on ne voit pas lesquelles : en tout cas, pas des Bell & Ross, qui a loupé un placement d’enfer)...


2)
••• QUI VIENT DE SIGNER
LE PLUS PETIT TOURBILLON AUTOMATIQUE DU MONDE ?
Avec ce genre de record, on risque toujours d’avoir un démenti tiré d’archives oubliées, mais ce record a l’air d’avoir été décroché – jusqu’à nouvelle information – par Franck Muller, qui présentera son Tourbillon Lady (image ci-dessus) au prochain WPHH de Monaco, fin septembre. Diamètre du tourbillon du mouvement automatique à micro-rotor (250 composants) : 11,6 mm. Cette référence 3080T est logée dans un boîtier Curvex en or gris (42,2 mm x 30,3 mm, avec un galbe emblématique de la marque), avec des heures décentrées marquées par les grands chiffres soulignés en couleur, eux aussi piliers de l’identité Franck Muller. Joli cadran soleillé traité dans une laque translucide qui met le guillochage en valeur et jolie cage de tourbillon en forme de cœur (en option : une petite seconde vient s’ajouter à ce tourbillon, calé sur 18 000 A/h)...


3)
••• COMMENT SE FAIT-IL QU’AUCUNE MARQUE HORLOGÈRE
NE FIGURE PARMI LES 10 MARQUES DE LUXE PRÉFÉRÉE SDES CHINOIS ?
Selon l’étude annuelle « Prestige 100 China IQ » réalisée par l’agence new-yorkaise L 2 Think Tank (mesure de la réputation numérique des 100 premières marques de luxe en Chine), on trouve dans ce Top 10 sept marques automobiles (Audi n° 1, BMW, Volvo, Cadillac, Land Rover, Mercedes et Porsche), ainsi que deux marques de cosmétiques et une marque de mode, qui fait aussi des montres (Burberry n° 2). Nous aurait-on raconté n’importe quoi sur la passion des Chinois pour les montres ?
••• Mais non, mais non ! Cartier (première marque spécialisée dans l’horlogerie-joaillerie) pointe à la 15e place, Omega à la 25e, Longines à la 30e, Chow Tai Fook (le régional de l’étape) à la 33e, Hublot à la 37e, Rolex à la 42e, Jaeger-LeCoultre, Tiffany & Co et Raymond Weil ex-aequo à la 45e, Bvlgari et IWC à la 48e. Dans les cinquante derniers, on trouve Audemars Piguet (53e), Pandora (55e !), Luk Fook (autre régional de l’étape : 56e), Piaget (56e), Montblanc (64e), TAG Heuer (64e), Chopard (71e), De Beers (77e), Movado (87e), Van Cleef & Arpels (87e), Patek Philippe (87e), Harry Winston (91e), Vacheron Constantin (93e), David Yurman (97e). Les absents, comptez vous !
••• Rappelons que cette étude (à télécharger sur le site de L 2 Digital Innovation ne porte que sur le « quotient intellectuel numérique » des marques. Les résultats sont assez différents de l’étude World Watch Report, qui fait foi dans les milieux horlogers : normal, les 485 millions d’internautes chinois ne disposent ni de Facebook, ni de Twitter, et ils se contentent de Weibo, Renren, Taobao, Youku, Kaixin ou Baidu (le site préféré des marques de luxe européennes, plus performant que leurs propres sites). A suivre de près : la corrélation – de plus en plus serrée – entre cette « réputation numérique » des marques et leurs ventes (en ligne ou « physiques »)...
••• Conclusion horlogère tirée localement (source : Jing Daily) : « La mauvaise performance des horlogers et des joailliers indique peut-être qu'ils ne sont pas toujours très à l'aise avec les effets de démocratisation du numérique. (...) Bien que des horlogers, comme Hublot aient, ces derniers mois, lancé des campagnes de microsites ou pris des initiatives numériques (avec des célébrités comme Han Han, dans le cas d'Hublot ), le fait qu’il y ait tant de marques suisses dans les catégories “chahuté“ ou “faible“ indique que trop d’entre elles se contentent tout simplement – comme L2 est dit d'Omega – de se “reposer sur les lauriers de leur héritage en Chine“. Cela risque de ne pas affecter immédiatement leurs ventes, souvent réalisées auprès d’acheteurs d'âge mûr qui sont le cœur de clientèle de ces horlogers suisses, mais elles pourraient compromettre, demain, la perception de ces marques chez les plus jeunes consommateurs ». En chinois dans le texte !


4)
••• QUELLE EST LA VRAIE SOLUTION
POUR LES JEUNES HORLOGERS DE LA NOUVELLE GÉNÉRATION ?
Du moins ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir tondre un épicier ravi de se lancer dans le « luxe horloger » ou ceux qui ont méthodiquement entrepris de piller un fonds d’investissement sans défense. Ils se lancent dans la souscription : c’est le concept entrepreneurial à la mode (avant-première Business Montres du 13 mai 2010, au sujet de la marque Vicenterra, qui a depuis réussi à boucler son premier tour de table, avec une centaine de souscripteurs à 5 000 CHF). C’est fois, c’est le designer et concepteur Nicolas Ruchonnet (Real Time Concept) qui se lance, sur un créneau d’horlogerie beaucoup plus accessible : sa marque s’appellera LOLwatch – de LOL, acronyme SMS de Laughing Out Loud qui signifie à peu près « mort de rire » ou « je me marre ».
••• Les montres (du moins leur projet) sont déjà présentées sur la page Facebook de Nicolas Ruchonnet : vendues autour de 60-70 CHF, elles visent à exprimer une émotion en jouant avec les émoticônes (genre Smiley) qui entourent le cadran et qu’on affiche dans une lunette tournante de style téléphone préhistorique. Idée de la souscription : partir pour 5 000 intentions d’achat à 50 CHF (45 euros), chaque « LOLeur » (souscripteur) devenant un relais d’opinion capable de trouver d’autres « LOLeurs » qui lui ressemblent et qui ont envie d’avoir une montre exclusive, avec un numéro unique personnalisé. Confiés à un intermédiaire financier officiel (de confiance), mais restitués en cas d’échec de la souscription, les fonds seraient débloqués par tranches, au fur et à mesure de la montée en puissance, pour mettre en chantier les premiers moules, les lunettes, les cadrans et tout l’habillage.
••• Pour résumer, une montre « générationnelle », diffusée par un réseau tout aussi générationnel et promue par des canaux purement affinitaires, selon un principe viral en ambiance 2.0. Un projet à ne pas perdre de vue : c’est un laboratoire in vivo d’un des visages collaboratifs de l’horlogerie dans les années 2010. Les jeunes créateurs horlogers ne doutent de rien : puisque le grand Abraham Louis Breguet avait lancé de telles « montres de souscription » à l’orée du XIXe siècle, pourquoi pas eux !
••• Pour découvrir le projet LOLwatch et le fonctionnement « émoticonique » de la montre, une animation à découvrir sur la chaîne images de Business Montres


5)
••• POURQUOI VA-T-ON ASSISTER
À UN EMBALLEMENT DE L’« AFFAIRE ANTICYTHERE » ?
Après un siècle de silence, sinon d’hostilité, la communauté scientifique se réveille autour du « mécanisme d’Anticythère ». Et les horlogers sont déjà mobilisés. Au Centre national des Arts et métiers (Paris), une rencontre autour d’Anticythère est agendée pour le 17 novembre au « Café des Techniques » (lieu de dialogue entre scientifiques et amateurs) : « Mécanisme d’Anticythère, premier calculateur astronomique ? » (renseignements : CNAM)...
••• Jamais en retard d’une tendance, Jean-Claude Biver sera présent le 10 octobre, toujours au CNAM, pour inaugurer l’exposition « Anticythère, l’énigmatique machine surgie du fonds des temps ». Exposition où sera exposé le « mouvement Anticythère » actuellement en cours de fiabilisation chez Hublot, où il sera logé dans une des montres dont on parlera le plus à Baselworld tellement elle proposera des complications jamais vues, mais capables d’opérer une « fusion » mécanico-horlogère entre le Ier millénaire avant notre ère et notre IIIe millénaire : vingt-et-un siècles plus tard, Anticythère revient à la vie, au format d’une montre-bracelet...
••• On découvre quelques images de ce calibre révolutionnaire dans le film d’initiation à Anticythère de Philippe Nicollet, qui est lui aussi projeté aux Arts et métiers (vidéo à découvrir, avec quelques autres, sur la chaîne images de Business Montres...
••• Une autre exposition sur le mécanisme d’Anticythère, cette fois en Belique, à l’université de Liège : « Les horlogers du ciel » raconte les rapports entre les astres et les « machines » horlogères, de l’énigme Anticythère aux planétaires du XIXe siècle. C’est passionnant et surtout riche de pièces rarement vues (pour Anticythère, il s’agit d’une maquette contemporaine réaliste), bien restituées dans leur contexte et bien mises en perspective (du 15 septembre au 15 décembre, renseignements : L’embarcadère du savoir)...


6)
••• QUELLES SONT LES INFORMATIONS HORLOGÈRES
INTÉRESSANTES À NOTER, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ...

••• CHAISES MUSICALES : Barbara Perriard, qui était responsable depuis 2008 des événements et des relations avec les ambassadeurs chez Omega, prend en charge un des postes les plus risqués et les plus exposés de toute la Suisse ! Elle est chargée de recruter des partenaires commerciaux pour le Xamax, l’équipe neuchâteloise de football actuellement reprise en main par le sulfureux milliardaire tchétchène Bulat Chagaev...

••• BLUE NILE : le joaillier en ligne américain annonce la vente d’un diamant de 300 000 dollars grâce à son application pour téléphone mobile (source : Internet Retailer) !

••• HUBLOT : quasi-ambassadeur de Hublot, après l’avoir été pour un certain nombre de marques, le rappeur afro-américain Jay-Z s’est fait prendre en flagrant délit d’infidélité, avec une Richard Mille tourbillon RM 027 au poignet, pendant la finale Nadal-Djokovic au dernier US Open...

••• JOURNÉES DE LA MÉTROPOLE HORLOGÈRE : que se passera-t-il le 7 novembre à La Chaux-de-Fonds, pendant les Journées de la métropole horlogère ? Un « face-à-face exceptionnel entre le génial visionnaire du “renouveau horloger“ et le talentueux président d’une prestigieuse maison horlogère », dans un débat modéré par un « célèbre journaliste suisse ». A suivre...

••• MECHANICRAWL 2011 :une des plus amusantes manifestations californiennes de cette rentrée, avec une exposition dans toute la ville d’engins mécaniques plus fous les uns que les autres, d’automates et de machines à vapeur, le tout dans une logique steampunk teintée de surréalisme post-moderne, qui pourrait donner des idées à quelques horlogers en panne d’inspiration (renseignements : Mechanicrawl)...

••• ROYAL LONDON : la marque anglaise (groupe Condor) s’est installé dans une niche inattendue, les montres de poche pour les nouvelles générations, qui retrouvent du charme à ces « montres de gousset » à mettre dans la poche plutôt qu’au poignet. Au Royaume-Uni, ça tourne à la folie. En Europe continentale, le frémissement est sensible, dans les milieux sensibles à la mode. De là à faire de Royal London le leader mondial de la montre de poche, il y a un grand pas qu’on ne franchira pas, mais quelle autre a plus de cinquante références dans cette spécialité ?

 



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