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Nouveaux concepts et vieilles recettes de la vie quotidienne des marques et des montres
 
Le 10-10-2011
de Business Montres & Joaillerie

Un débat sur la performance technique chez Max Busser, une nouvelle marque australienne, un réseau chinois qui bat de l’aile, des engrenages horlo-archéologiques, un commentaire sur Steve Jobs et tout le reste...

POUR CETTE FIN DE SEMAINE, AVEC L’ACTUALITÉ DES MONTRES EN LIGNE DE MIRE, LE SNIPER A...


1)
••• ÉCOUTÉ QUELQUES DÉBATS PASSIONNÉS
ENTRE HORLOGERS SUR LA NOUVELLE LM1 DE MAXIMILIAN BUSSER...
Le débat – ultra-technique – tourne autour de l’association d’un aussi grand balancier à un aussi faible battement : selon les canons d’une horlogerie orthodoxe, c’est une aberration absolue. Plus la fréquence est lente - ici, en 18 000 A/h avec un balancier de 14 mm, la cadence est tout simplement majestueuse -, et plus le balancier a du mal à encaisser les chocs qui sont infligés à la montre : ce qui pouvait se concevoir sur une montre de poche, portée dans un gilet, devient carrément brutal et proche de la torture pour une montre-bracelet soumise aux violents déplacements du bras. Plus le balancier est grand, plus son inertie le condamne à être perturbé par ces mouvements du bras, sa faible vitesse l’empêchant de les « digérer » comme pourrait le faire une fréquence beaucoup plus rapide. Donc, en cumulant un grand balancier spectaculaire et une fréquence minimale tout aussi spectaculaire, MB&F aurait fait du spectacle plutôt que de l’horlogerie ! C'est du moins ce que disent les horlogers intégristes, qui font remarquer que, en plus, ce balancier surdimensionné (qui surplombe les deux cadrans) ne fait, au final, qu’en gêner la lisibilité (analyse de la LM1 : Business Montres du 4 octobre). Sauf que le faible poids du grand balancier de la LM1 - pas si grand que ça, en fait, avec ses 14 mm - le garantit contre les problèmes de relance qu'un balancier plus lourd pourrait avoir : en réalité, le compromis taille/poids – qui serait un compromis spectacle-efficicence – semble ici idéal...
• D’autres « concurrents et néanmoins amis » de la galaxie indépendante s’interrogent également sur les similitudes entre les « bras » de la LM1 (ceux qui tiennent le balancier) et le « bras » qui assure l’orbite circulaire du tourbillon Gagarin (Blu), qui tourne en 108 minutes au-dessus du cadran (Business Montres du 12 avril). On peut les rassurer tout de suite : Eric Giroud avait dessiné la LM1 bien avant que Bernhard Lederer tente de le convaincre d’intervenir pour redessiner ce tourbillon Gagarin. Donc, pas de porosité possible, ni de contamination entre les deux projets, seulement un de ces inexplicable « convergences créatives » si fréquentes dans l’horlogerie...


2)
••• APPLAUDI LE CONCEPT
« AUSTRALO-LUDIQUE » DE LA NOUVELLE MARQUE BAUSELE...
Ce sera la référence # 66/Génération 2011, et sans doute un des concepts les plus originaux de l’année, au moins pour le positionnement sur le marché. Les trois créateurs ne sont pas des inconnus : Christophe Hoppé (ex-TechnoMarine du temps de Franck Dubarry, ex-Universo/Swatch Group) est le père du concept, le designer et le responsable de la production. Maxime Elgue est l’ancien managing director de Cartier en Asie-Pacifique (17 ans de maison !) : il veillera sur le développement commercial. Dominique Portier, spécialiste du e-commerce, apporte à Bausele son expertise (voir aussi la page de la marque sur Facebook)...
• Cette nouvelle marque débarque d’Australie, plus précisément de Sydney, en nous promettant une « âme australienne et un cœur suisse » : pas étonnant qu’elle intègre des éléments naturels du continent australien dans ses montres sportives (sable, charbon, terre rouge) qui ont toutes des mouvements suisses et qui sont travaillées en Swiss Made avec une volonté de rester accessible (300-500 dollars américains) pour les amateurs australiens comme pour les touristes tentés par un souvenir. Sur ce créneau du « loisir australien », il devrait bientôt y avoir une montre pour les golfeurs locaux, mais la marque prévoir, à terme, de pousser plus loin son positionnement ludique en intégrant d’autres bases de loisirs mythiques, comme Bali ou Saint-Tropez...
• On s’y attendait, les premières collections sont très nautiques, étanches, avec des bracelets interchangeables, dans un style surf et yachting additionné de wine bar (en Australie, ça compte !). Pas de quoi grimper au rideau pour l’originalité du design (image ci-dessus : avec son mouvement « régate », la Yachting Red Earth, dont la couronne contient de la terre australienne), mais la distribution vise les lieux de passage (réseau Nuance en Australie, aéroports, design stores à Sydney, ainsi que les pop ups éphémères). Pour l’instant, tout est juste : à suivre, parce que c’est très amusant sans se prendre au sérieux...


3)
••• COLLECTÉ DE NOUVELLES INFORMATIONS
SUR LES BIZARRERIES DU « DOSSIER HENGDELI »...
En se demandant si le Swatch Group n’était pas en train de prendre le contrôle de la distribution des montres suisses en Chine, Business Montres (25 août, info n° 3) avait donné un premier coup de projecteur sur les comptes assez particuliers de Xinyu Hengdeli, premier réseau asiatique pour la distribution des montres de luxe. Le Swatch Group venait d’accorder un prêt personnel de 100 millions de dollars américains à son CEO : ça valait le coup d’y regarder de plus près. Les comptes de cette société de distribution chinoise – qui travaille avec à peu près toutes les grandes marques horlogères suisses – sont, en effet, si particuliers que la très sérieuse Bank of China a recommandé l’action Hengdeli à la vente – ce qui est assez surprenant pour une entreprise liée de près aux autorités locales ! On découvre aujourd’hui que l’action Hengdeli, cotée 5,05 dollars de Hong Kong (HKD) à son plus haut de 2011, ne valait plus que 2,38 HKD hier (6 octobre) : 51 % de baisse ! On sera bientôt proche de la valeur admise pour le nantissement du prêt accordé par le Swatch Group (500 millions d’actions gagées à 40 % de leur valeur boursière au moment du prêt)...
• Plus inquiétante : l’analyse de la trésorerie du groupe Hengdeli fait apparaître une situation précaire qui, si elle n’est pas catastrophique, n’en est pas moins embarrassante. Réalimenté en cash à l’issue d’une augmentation de capital, le groupe affiche l’équivalent de 239 millions de francs suisses en situation nette - situation négative de 88 millions de CHF si on prend en compte l’endettement à court et moyen terme -, mais on découvre qu’il n’a pas cessé de « brûler du cash » depuis six mois. Situation du cash flow : Hengedeli a produit 17 millions de CHF dans ses opérations, il a investi pour 66 millions de CHF, soit 48 millions évaporés de CHF en six mois. Cette pratique est assez habituelle sur les marchés émergents : la croissance à tout prix pour épater la Bourse ! Il faut grossir très vite, à tout prix, et faire exploser ses parts de marché pour que le poids spécifique ainsi acquis génère de lui-même les profits anticipés : on avale tout en confondant vitesse et précipitation, croissance et puissance, conquête de l’espace et maîtrise du temps. Ce qui rappelle fâcheusement le précédent Peace Mark...
• A ce rythme de cash burning, l’entreprise peut tenir trente mois au grand maximum. On comprend la réaction des analystes locaux. Une situation préoccupante dans un contexte asiatique de crise boursière et des résultats piteux qui interdisent désormais à Hengdeli de procéder à une autre augmentation de capital pour financer sa « croissance », alors que sa situation financière lui interdit de recourir à de nouveaux emprunts bancaires...


4)
••• RECUEILLI QUELQUES CONFIDENCES
D’ANALYSTES FINANCIERS À PROPOS DU « DOSSIER HENGDELI »...
Le groupe Xinyu Hengdeli se trouve clairement engagé dans une « course à l’armement » qui l’oblige à grandir à grands enjambées pour préserver sa position de leader, mais sans avoir maintenant les moyens financiers de sa stratégie. Comment trouver du cash quand on en brûle à ce point, qu’on ne peut plus guère emprunter et encore moins procéder à une augmentation de capital ? Deux pistes sont envisagées par les spécialistes locaux. La première consiste à racheter de nouveaux réseaux pour maintenir un rythme élevé de croissance externe, en payant avec un minimum de cash et un maximum d’actions Hengdeli. Les concurrents « opéables » ne manquent pas sur le territoire grand-chinois, même s’ils sont pour la plupart en difficulté boursière : l’action Emperor a perdu 41 % depuis un an et l’action Sincere HK a perdu 63 % de sa valeur par rapport à son plus haut de 2011 (quoique sur une capitalisation assez modeste). Situation qui les fragilise tout en les transformant en proies potentielles...
• Seconde possibilité : l’augmentation de capital privée (les instruments financiers ne manquent pas pour ce type de montage), qui permettrait à un seul actionnaire de monter dans le capital, moyennant une injection de cash qui ne pourrait que lui donner un vrai pouvoir et des prérogatives au sein du conseil d’administration. Imaginons un instant - mais ce n’est qu’une hypothèse de travail - que le Swatch Group se décide ainsi à financer la croissance d’Hengdeli, en récupérant un siège au board. Disons 10 % en plus des 9 % aujourd’hui entre les mains de Nick et Nayla Hayek : quelle belle tour de contrôle sur les activités des concurrents en Chine ! Et si - on ne sait jamais ! - le prêt personnel accordé au CEO ne pouvait être remboursé dans les délais, la participation du Swatch Group dans Hengdeli pourrait alors avoisiner les 35-40 %, ce qui deviendrait réellement préoccupant... pour les marques concurrentes. Un scénario qui pourrait également s’appliquer au groupe LVMH ou à tout autre grand investisseur de référence sur le marché de la montre...
• Tout est possible dans un Orient compliqué, même ce qui semble le plus improbable ou le plus « tordu » ! En attendant, les comptes d’Hengdeli – réseau qui porte tous les espoirs de la Suisse horlogère – ne cessent de se dégrader. Pourquoi pensez-vous que le groupe Richemont et le groupe LVMH procèdent à d’aussi massives ouvertures de boutiques monomarques, sinon pour se prémunir contre tout risque d’accident « industriel » dans la distribution multimarques ?


5)
••• RÉSERVÉ LA DATE DU 6 NOVEMBRE
POUR L’OUVERTURE DU MUSÉE COCTEAU DE MENTON (COLLECTION SEVERIN WUNDERMAN)...
C’était le dernière rêve de Severin Wunderman : regrouper sa collection (unique au monde) d’œuvres de Jean Cocteau dans un lieu tout aussi unique. Le nouveau musée Jean-Cocteau-Collection Severin Wunderman de Menton ouvrira ses portes le 6 novembre, sur le front de mer, dans une élégante citadelle aux marches de la France. L’ancien créateur des montres Guvvi et le repreneur de Corum a offert à Menton tous les dessins, les peintures, les manuscrits, les objets (bijoux, terres cuites, etc.) qu’il avait récoltés tout au long de sa vie, en tout 2 000 œuvres, y compris celles qui avaient été provisoirement exposés dans l’éphémère musée Jean-Cocteau de Los Angeles. L’histoire de cette collection est un roman aussi passionnant que la vie de Severin Wunderman : émaillée de polémiques et de rebondissements multiples, ce feuilleton artistico-horloger découvrir dans L’Hebdo (Suisse)...


6)
••• VISIONNÉ DE PLUS PRÈS ET AVEC ATTENTION
LA VIDÉO SUR ANTICYTHÈRE MISE EN LIGNE PAR HUBLOT TV...
Ce sont les premières images publiques du mouvement Anticythère construit par l’équipe de Mathias Buttet : seuls les premiers visiteurs de l’exposition Anticythère au musée des Arts et métiers (Paris) ont pu s’en faire une idée, notamment grâce à la mini-caméra qui permet d’en explorer les détails sur grand écran. La vidéo est à visionner sur la chaîne images de Business Montres : on peut y deviner un certain nombre d’affichages planétaires, des constellations gravées, le soleil, une aiguille à phases de lune d’une invraisemblable largeur, des calendriers grecs et latins, des rouages mystérieux. De quoi mettre l’eau à la bouche de tous les amateurs d’horlogerie mécanique, sachant que cette « hyper-complication archéologique » est une vraie première mondiale dans l’histoire des montres...
• Pour tout savoir du « dossier Anticythère » avant que tout le monde n’en parle, et pour devenir incollable sur la plus énigmatique des « machines » construites dans l’Antiquité, on peut également revoir le film en 2D de Philippe Nicollet (version 3D disponible sur Antikythera 2012) : à découvrir sur la chaîne images de Business Montres...


7)
••• TROUVÉ LA PLUS INTÉRESSANTE
DES SYNTHÈSES SUR LE « PHÉNOMÈNE STEVE JOBS », RÉCEMMENT DISPARU...
Une première orientation sur les leçons horlogères à tirer des apports de Steve Jobs à notre époque avait été donnée hier dans Business Montres du 6 octobre, première information). Complément en phase, l’analyse de Bernard Petitjean (Seprem), dont il faudrait tout citer : « (…) Steve Jobs n’a en effet inventé ni l’informatique, ni le micro ordinateur, ni le baladeur numérique, ni Internet, ni le smartphone, ni la tablette tactile, ni le cloud computing, ni, bien sûr, les normes qui permettent de créer des écosystèmes fermés et lucratifs ou la gestion autocratique de l’entreprise. Son talent était d’abord celui d’un grand marketeur, c’est à dire d’un maître d’une discipline qui cherche à définir des offres de biens et de services en fonction des attitudes et des comportements des consommateurs ou de la société en général.
• « C’est cette capacité d’observation sans a priori et d’analyse non uniquement technicienne qui l’a conduit à remplacer des lignes de codes informatiques par des interfaces intuitives, à comprendre que ce qui était utile devait désormais aussi être beau, à transformer les outils nécessaires que sont l’ordinateur ou le téléphone en moyens d’accès à la distraction et à la convivialité, ou encore à prendre toute la mesure du nouveau nomadisme. Mais observer et comprendre n’est pas tout. Jobs se référait souvent à Henry Ford, inventeur de la première voiture populaire, qui aimait à dire : « Si j’avais demandé à mes clients ce qu’ils attendaient, ils auraient répondu « un cheval plus rapide » et non une voiture ». Dans un monde où l’on recherche le consensus à tout prix par manque de courage ou absence de conviction, le fondateur d’Apple avait aussi pour mérite de nous rappeler que, s’il faut de plus en plus observer et mesurer, il faut aussi être capable de promouvoir une vision, contre vents et marées.
• Mort, Steve Jobs n’a plus que des amis. Vivant, il se réjouissait d’avoir des ennemis, car il avait compris que c’est l’affrontement qui permet de transformer des différences en préférences pour créer de la valeur et de la fidélité, définition de la construction des vraies marques.
• « Lors d’une de ses dernières interventions publiques, cet homme sensible qui était aussi un homme debout, a délivré un conseil que peuvent désormais méditer tous ceux qu’affolent des changements trop rapides et la disparition des repères traditionnels : « Nous allons tous mourir bientôt. Si l’on veut agir, c’est maintenant »…


8)
••• NOTÉ QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES
À LA VOLÉE, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE CURIOSITÉ...

••• CHAISES MUSICALES : Christophe Schaefer, qui avait repris les rênes de Paul Picot en juin 2009, passe la main. Dans quelques semaines, il rendra son tablier à Mario Boiocchi, propriétaire « patriarcal » d’une entreprise qui a décidément du mal à se trouver un destin et une raison d’être...

••• COUP DE GUEULE : fortes réactions positives à notre chronique sur les « Petits renoncements entre amis – et grandes lâchetés entre dhimmis (prise de bec Business Montres du 6 octobre) ! Manifestement, une corde sensible a été pincée : un « signal faible » pour les marques aux convictions trop faibles. Et cet article n’était pas non plus un règlement de comptes anti-Grecs, puisque cette croix suisse est, en fait, une croix grecque – et que l’actualité européenne impose de soutenir nos malheureux amis grecs, qui ont bien d’autres croix à porter en ce moment...
• Une précision apportée par un lecteur : la chronique faisait référence à la croix de Malte emblématique de Vacheron Constantin. Apparemment, la marque a fait disparaître ces croix du matériel distribué en Arabie séoudite. D’habitude, le courage est l’honneur de ceux qui œuvrent sous le signe de cette croix...
• Un clin d’œil au passage : un correspondant me fait passer un plan de La Mecque où certaines rues dessinent clairement des séries de croix chrétiennes. Que fait la « police religieuse » pour effacer ces croix de la topographie de la Ville sacrée ?

••• STEVE JOBS : hommage horloger inattendu à Steve Jobs, disparu hier. « Vous avez changé nos vies, merci M. Jobs », proclamait un message affiché sur le site de Bell & Ross, fermé pour vingt-quatre heures en hommage au créateur d’Apple. Opportuniste, compte tenu de l’importance du marché américain pour la marque ? Too much ? Pas pour ceux qui ont compris le vrai message de Steve Jobs - voir ci-dessus, info n° 7...
• Pour comprendre l’impact du Macintosh à l’époque (1984), rien ne vaut une bonne publicité : trente-sept ans plus tard, bien des horlogers seraient très heureux de s’offrir une vidéo promotionnelle aussi disruptive dans son impact, et aussi économe de moyens...

••• MISHKA : quelques clones de Swatch, dont certaines propositions amusantes, dans les cinq nouveaux designs de la collection d’automne 2011. Pour 60 dollars US, que demander de plus ? Ne pas manquer le blog cultissime et tendancissime de la marque...

••• ONLY WATCH : ouf, on commençait à se sentir seuls ! Si Business Montres avait marqué une certaine déception à l’issue de la vente Only Watch 2011 analyse du 24 et du 25 septembre), le consensus était apparemment à l’extase universelle. The Watch Lounge a courageusement choisi de ne pas hurler avec les loups en se posant des questions sur les résultats, globalement à la baisse. Il faudra un jour aller plus loin en se posant des questions sur le nombre de marques qui ont « triché » : à part l’investisseur russe qui a financé le développement du tourbillon Gagarin de Bernhard Lederer (Blu), qui aurait enchéri jusqu’aux 300 000 euros de l’adjudication – effectivement située 20 % au-dessus de l’estimation, pour ne pas « perdre la face » ? Il y aurait quelques autres noms à citer...

••• XAVIER PERRENOUD : le studio XJC du talentueux designer horloger fête ses années ses dix ans. A cette occasion, il organise une exposition multi-produits de nombreux objets réalisés au cours de ces dix ans : à voir, puisque ce sera pendant les Journées de la métropole horlogère (renseignements : XJC)...

••• VACHERON CONSTANTIN : Juan-Carlos Torres a confié à l’architecte Bernard Tschumi le soin de dessiner l’extension du siège actuel de Plan-les-Ouates, qui sera agrandi de moitié. D’autres extensions sont prévues au Brassus. A terme (en 2020), Vacheron Constantin devrait employer 1 300 personnes et estampiller au Poinçon de Genève 100 % de ses mouvements, en augmentant sa capacité de production jusqu’à 27 000-30 000 montres par an, contre 17 000 aujourd’hui, les marchés asiatiques absorbant désormais plus de 80 % de cette production (source : Le Temps, Suisse)...

 



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