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On a raison d’aimer les montres : si on sait les choisir avec goût (question de culture), elles constituent un investissement de premier plan.
On a raison d’aimer la culture horlogère (question de goût) : c’est le creuset magnifique où s’est toujours joué la transmutation des cultures et le progrès des civilisations...
1)
••• OÙ S’ARRÊTERA
LA VALORISATION DU FONDS D’INVESTISSEMENT « PRECIOUS TIME » ?
Alors qu’il a tout juste un an d'existence, ce fonds luxembourgeois géré par le grand collectionneur Alfredo Paramico affiche déjà + 10,64 % de valorisation ! Uniquement du fait de judicieuse stratégie d’investissements dans les montres de collection (source : Elite Advisers, qui administre le fonds). Dans un contexte d’extrême volatilité des actifs et alors que les Bourses dévissent, à l’heure où les agences de notation dégradent même les Etats, les montres méritent plus que jamais leur triple AAA +++, ce qui nous annonce des ventes passionnantes et des enchères passionnées pour le mois de novembre, à Genève...
••• Commentaire d’Alfredo Paramico à propos de ses investissements : « Parmi les ventes privées, il convient d’évoquer la vente de l’un des très rares exemplaires inconnus du chronographe à rattrapante Rolex réf. 4113. Cette montre, qui se trouve pratiquement dans son état « sortie d’usine » et est enrichie d’un étonnant bracelet en acier Gay Frères de l’époque, a été vendue pour 1,25 million d’euros à un collectionneur asiatique. Ce prix, qui intègre une prime de près de 50% par rapport au dernier modèle vendu par Christie’s pendant la vente aux enchères de mai, est de loin le plus élevé jamais déboursé pour une montre Rolex. Une autre Rolex de grande valeur, en or jaune et dotée d’un calendrier annuel à remontage automatique réf. 8171, a été vendue par un Américain au prix de 220.000 USD, soit un nouveau record mondial. Cette montre, qui a été conservée en parfait état jusqu’à aujourd’hui, porte toujours les étiquettes du détaillant d’origine et se trouve pratiquement en état neuf d’époque. Ces deux ventes prouvent que les montres de choix et de grande qualité sont toujours recherchées par les investisseurs, même dans un contexte financier extrêmement difficile et instable »...
••• On notera la place importante désormais concédée à Rolex dans les investissements du fonds (37,3 % des actifs, alors qu’il n’était prévu que 30 %) : pour renouveler les collections, la marque à la couronne est le nouveau rôle moteur du marché. Les projets de manquent pas pour « Precious Time », puisque son gérant annonce : « Je négocie notamment une très rare réf. 130 - Patek Philippe, ndlr - dotée d’un boîtier en acier inoxydable et d’un fabuleux cadran à secteurs avec échelle télémétrique qui est vendue par l’un des détaillants sud-américains les plus intéressants. Toutes ces caractéristiques sont confirmées sur l’extrait des archives. Je tente aussi d’acheter une collection de Rolex de sport de très grande qualité en provenance de Californie. Il s’agit en particulier de l’une des plus belles Daytona réf. 6241 avec cadran Paul Newman que j’aie jamais vues, d’une Milgauss réf. 1019 de la toute première série (full set), de deux Submariners rouges réf. 1680 (full set), d’une étonnante Rolex réf. 5513 et d’un très beau et rare chronographe Rolex en acier inoxydable réf. 3484, enrichi d’un fantastique cadran noir, vendu par un négociant suisse. Je m’intéresse aussi de près à la Patek Philippe réf. 1463, qui est le premier et unique chronographe étanche de cette marque. Comme “Precious Time“ possède déjà la version en or jaune 18 carats, je voudrais compléter la collection avec le modèle en or rose et en acier inoxydable. Nous surveillons attentivement une collection extrêmement importante et très rare de Cartier des années 1920 à 1980. Cette sélection comprend les modèles les plus anciens et connus de Cartier : “Santos“, “Tank“, “Tonneau“ ou encore “Helm“ dans des versions rares et recherchées et provient de la collection privée de Cartier la plus importante au monde »...
2)
••• COMMENT IMAGINER
LES CATALOGUES HORLOGERS DU FUTUR ?
Certainement pas en se contentant de dupliquer les catalogues papier du passé ! La nouvelle proposition de TechnoMarine est intéressante parce qu’elle combine une approche papier non-traditionnelle, une fonctionnalité quasiment interactive et une appréciable modularité, d’un esprit très ludique. Principe : celui des nuanciers (par exemple : Pantone) dont la liasse est tenue par une cheville mobile, ce qui permet à tout moment de composer et de recomposer le catalogue, en variant ses fiches en fonction de la cible et des visuels de la campagne de communication de l’année (image ci-dessus). On peut jouer avec cet objet très facile à « feuilleter », qui offre en plus l’avantage de présenter les montres à l’échelle 1:1, dans un format vertical qui permet de poser la montre sur son poignet. Au dos de chaque fiche (le « catalogue » en compte 45, organisés en 12 collections), les caractéristiques de la montre – que l’amateur peut imaginer de composer au gré de son imagination en la personnalisant (bracelet, cadran, etc.)...
3)
••• COMBIEN ONT DÉPENSÉ
LES TOURISTES CHINOIS À L’ÉTRANGER ?
Environ 2,6 milliards d’euros en produits de luxe, dans le monde entier et dans la périphérie chinoise (Europe, Japon, Corée, Taiwan, Macao et Hong Kong, hors Chine intérieure). Ceci pour les sept jours de congés de la fête nationale chinoise. C’est l’équivalent du chiffre d’affaires de trois mois de consommation intérieure de produits de luxe, avec une dépense moyenne de 2 000 à 8 000 euros par personne, les montres et les bijoux représentant 29 % de cette dépense. On a compté près de 700 000 touristes shoppers pour la seule destination de Hong Kong (source : Le Quotidien du Peuple en ligne)...
4)
••• POURQUOI LES ENTREPRISES
PRÉPARENT-ELLES AUTANT DE « DOUBLES BUDGETS » ?
Un budget rose si tout va bien en début d’année. Et un budget noir – appelé « budget crash » en interne – si le coup de tabac économique qui se profile à l’horizon venait à éclater dans les semaines à venir. C’est la mode dans les marques et dans les groupes qui veulent se prémunir contre tout aléa conjoncturel. Cett pratique du double budget en dit long sur le climat de confiance – disons franchement de défiance – qui règne aujourd’hui dans l’horlogerie. Climat dont le prudentissime Jean-Daniel Pasche, le président de la Fédération horlogère, n’a pas pu cacher la dégradation en avouant que « de nombreux facteurs conduisent à la prudence, comme la croissance atone et le chômage aux Etats-Unis, la crise de la dette en Europe, etc. Ce n’est plus l’euphorie qui prédomine mais l’incertitude. Ce qui est tout à fait logique en soi. Y aura-t-il un ralentissement ? Probablement. Mais il faut voir ce que cela signifie » (source : Le Temps). Cet aveu d’incertitude, chez quelqu’un dont l’habitude n’est pas d’affoler ses mandants, est en soi un signe alarmant pour l'évolution de la situation.
••• C’est néanmoins un progrès ! Contrairement aux dénégations de 2008, quand personne n’osait reconnaître qu’il y avait une crise (encore une circonstance où Business Montres se sentait bien seul dans le lénifiant concert médiatique), le président de la FH n’exclut pas de revivre un dérapage façon 2009 : « Personne ne peut le dire. Nous ne l’espérons évidemment pas. Reste qu’il faut constater qu’il y a deux ans la problématique du franc n’existait pas dans la même ampleur qu’aujourd’hui, même s’il y avait déjà celle du dollar ». D’où la pratique des « doubles budgets » pour une profession encore aujourd’hui totalement intoxiquée par des années de croissance à deux chiffres. UNe profession qui ne parvient à se faire à l’idée qu’un marché mature qui progresse de 2 ou 3 % par an est un marché normal – les sectateurs du double digit n’étant que les victimes d’une funeste addiction...
5)
••• QUI VA L’EMPORTER DANS LE PROCHAIN MATCH
DES GRANDS SALONS PROFESSIONNELS HORLOGERS DE PRINTEMPS ?
A ma gauche, bien connu de tout le monde, depuis dix ans sur la scène horlogère : l’EPHJ-EMPT, managé par André Colas et Olivier Saenger. Déjà près de 500 exposants inscrits pour l’édition 2012 de cet EPHJ (salon professionnel de la communauté horlogère et des micro-techniques), soit la quasi-totalité des marques (87 %) présentes lors de l’édition précédente, qui se tenait à Lausanne. Cette édition 2012 (5-8 juin) se tiendra pour la première fois à Genève, dans un environnement de services, de facilités d’accès et d’hôtels bien connu des horlogers : ce sera à Palexpo (près de l'aéroport, comme le SIHH), sur un seul plateau pour l’horlogerie, les micro-techniques et le médical. Un environnement qui peut drainer vers l’EPHJ une nouvelle génération de visiteurs. A huit mois de l’ouverture, il est donc réaliste d’envisager les 600 exposants, d’autant que l’EPHJ genevoise bénéficie du soutien des autorités locales (Service de la promotion économique du Canton de Genève, Office de Promotion des Industries et des Technologies (ou Chambre de commerce, d’industrie et des service de Genève (CCIG) qui mettront à notre disposition leurs relais nationaux ou internationaux) et de partenaires institutionnels (EPFL, A3P, BioAlps, Medical Cluster, Micronarc, SwissLaser.net, etc.). L’EPHJ est clairement leader sur le marché horloger, mais il a désormais un concurrent, qu’il accuse d’ailleurs tout aussi clairement de « contrefaçon »...
••• A ma droite, Lausannetec, salon professionnel lancé par Pierre-Yves Schmid pour le compte du groupe suisse MCH, qui gère déjà Baselworld et qui a racheté l’espace Beaulieau, à Lausanne, où se tenaient les éditions précédentes de l’EPHJ (révélations Business Montres du 11 mai, info n° 2, sur la « nouvelle gué-guerre des salons horlogers »). Chacun aura compris que, pour MCH, l’environnement professionnel de l’horlogerie est un terrain de manœuvres stratégique pour se développer : il n’y a plus de parts de marché à gagner côté Baselworld (salon horloger consacré au produit fini), mais tout à conquérir sur l’amont industriel, en comptant notamment sur une politique de prix très agressive pour se faire une place au soleil...
• D’où la décision de créer Lausannetec, dont le concept sera mieux segmenté, avec une séparation très nette (organisation, communication et services) entre les trois espaces du salon (horlogerie, médical, électrotechnique) : l’idée est de donner à chaque secteur une meilleure visibilité, au lieu de les confondre dans un panier commun où ils se vampirisent. Il y aura ainsi des cycles de conférences pour chaque univers, et des actions de marketing direct très spécialisées sur chaque cible.
• Deuxième point fort du concept Lausannetec : les nouvelles technologies, avec une plateforme de services en ligne proposés aux exposants pour améliorer leur visibilité numérique toute l’année (c'est déjà ce qui se fait à Baselworld).
• Troisième point fort : la communication, avec des moyens « lourds » ! MCH dispose de budgets d’investissements confortables pour challenger le leader en place, dans la durée (ce qui signifie sur le long terme), en plus de la visibilité exceptionnelle que Baselworld peut apporter à Lausannetec dans les milieux horlogers.
••• Pot de fer lausannois (Lausannetec, soutenu par MCH) contre pot de terre genevois (EPHJ, dont les créateurs sont indépendants) ? La lutte n’est pas forcément inégale ! Tout va maintenant se jouer sur la capacité de Lausannetec à capter, quelques jours avant l’EPHJ, une nouvelle clientèle d’exposants et un nouveau public – tant il est évident que les professionnels de l’horlogerie et des micro-techniques (ciblés par les deux salons) ne se déplaceront pas deux fois dans la même quinzaine pour une manifestation strictement jumelle...
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••• QUAND LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO
VA-T-ELLE « DRAGUER » SES FUTURS TOURISTES CHINOIS ?
Pendant le salon Top Marques de Macao (24-27 novembre, The Venitian Macao) : l’Office du tourisme monégasque et la SBM (Société des bains de mer, bras armé économique et commercial de la principauté) vont mener une action de promotion conjointe pour créer de nouveaux flux de touristes chinois sur le Rocher. Les opulents Asiatiques aiment les voitures de luxe, les montres de luxe et tius les symboles du luxe européen. Quoi de mieux que de draguer des clients dans la plus forte concentration mondiale de casinos, pendant un salon spécialisé sur les produits de luxe, pour leur faire connaître les charmes de la principauté, son casino, ses palaces et son art de vivre ultra-sécurisé ? Un bon point pour le Top Marques Macao (salon dérivé du Top Marques Monaco, dont il a repris le concept haute automobile + haute horlogerie), qui devient ainsi l’ambassadeur officieux de la principauté, et un bon point pour Monaco, qui a compris qu’il serait vain de se reposer sur les lauriers d’une réputation passée et qu’il fallait partir « évangéliser les nations » où se trouvent les nouveaux clients du luxe...
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••• QUELLE SERA
LA PROCHAINE RÉVOLUTION HORLOGÈRE ?
Présentation officielle, hier soir, du livre de Dominique Fléchon sur La Conquête du temps (chronique Business Montres du 9 octobre) : éloges méritées pour l’auteur, mais on retiendra de l’intervention du directeur éditorial de ce livre, notre ami Franco Cologni, un vif plaidoyer pour la diffusion de la culture horlogère, dont ce livre est à la fois le manifeste refondateur et l’étendard pour les années à venir. C’est la première histoire de l’horlogerie de bon niveau depuis un demi-siècle : c’est celle qui emprunte le moins à la logomachie des marques et qui compile le moins les références de plus en plus datées du passé. C’est l’ouvrage qu’attendait toute une génération de nouveaux amateurs, ceux qui sont venus à la passion des montres depuis une dizaine d’années : ce sont aussi ceux qui – par exigence naturelle et spontanée – ont le plus besoin d’être éduqués, voire rééduqués pour dépasser le stade infantile de l’apprentissage des objets du temps à travers la communication des marques...
••• C’est le réapprentissage de cette culture des montres qui est la révolution horlogère de demain. Après la restauration mécanique dans les années 1980, la sanctification des marques dans les années 1990 et l’explosion de la nouvelle horlogerie dans les années 2000, le temps est venu de la révolution culturelle : il s’agit de recréer un substrat de connaissances qui permette à de nouvelles générations d’amateurs d’aller plus loin dans leur compréhension des montres et des mouvements qui leur sont proposés. Est-ce vraiment un hasard si cette Conquête du temps est publiée, ici et aujourd’hui, à Genève et à l’aube des années 2010 ? Est-ce une coïncidence si c’est au même moment que Jean-Claude Biver décide de rendre un hommage à vingt-deux siècles de mémoire mécanique en liant Hublot à Anticythère ? Et l’exposition Breguet au Musée national suisse ? Et le triomphe des montres vintage de l’âge d’or horloger – toutes pièces de haute culture – dans les ventes aux enchères ? On pourrait multiplier les exemples, mais la soif de nouvelles connaissances culturelles appliquée aux beaux-arts du temps (et à ceux qui les pratiquent vraiment) est aujourd’hui à proprement parler inextinguible...
8)
••• QUOI AJOUTER À CES ACTUALITÉS,
SINON QUELQUES INFORMATIONS EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ ?
••• ANTICYTHÈRE : les mécaniciens de l’Antiquité ont obligé Mathias Buttet à réviser ses connaissances sur les équations différentielles, puisque ces Grecs qu'on pensait non-techniciens avaient conçu des engrenages planétaires selon des principes mécaniques totalement oubliés par la suite. Ces engrenages étaient disposés sur une plateforme, avec des engrenages secondaires non linéaires qui s’éloignent les uns des autres au fur et à mesure qu’ils avancent : ces rouages décalés sur leur axe n’existent plus dans la mécanique contemporaine et ils constituent un progrès – vieux de vingt-deux siècles ! – par rapport à nos connaissances. Un commentaire de Mathias Buttet, à découvrir à la minute 02:10 de la vidéo Anticythère, en exclusivité sur la chaîne images de Business Montres...
••• BLANCPAIN : suite du strip-tease de la future Fifty « X Fathoms » et les spéculations qu’elle fait naître, notamment sur le fait qu’elle pourrait être équipée d’un profondimètre (à suivre sur Oceanictime)...
••• CONVERGENCE PUBLICITÉ-MARKETING : « Aujourd’hui, les consommateurs regardent au-delà du produit lui-même. La marque doit signifier quelque chose pour le consommateur et provoquer une émotion ou un sentiment ». Pour Richard Rosen (qui a publié Convergence marketing), « L’entreprise doit fournir aux consommateurs des contenus pertinents et impliquants, qui le concernent directement. (...) Ils n’acceptent plus que les marques leur mentent. (...) Dans l’avenir, les marques devront pousser la transparence jusqu’à montrer la provenance des composants qui entrent dans la fabrication de leurs produits - avis aux tricheurs du Swiss Made, sauf s’ils son amateurs d’émotions fortes. (...) Les agences réalisent des campagnes publicitaires absolument magnifiques pour que les consommateurs reconnaissent la marque ; mais il faut ensuite transformer cette reconnaissance en engagement. C’est pourquoi, à mon avis, la convergence entre publicité et marketing est incontournable. Une très jolie carrosserie ne sert à rien s’il n’y a pas de moteur sous le capot. (...) La publicité ne se suffit pas à elle seule. Elle doit s’accompagner d’un bon dispositif marketing. Cela implique aussi que le marketing soit en phase avec le message publicitaire. (...) L’entreprise qui réunira la créativité publicitaire et les sciences du marketing au service de sa marque aura plus de chances de réussir qu’une autre. Et encore davantage, si elle s’engage dans une vraie démarche de responsabilité sociale » (source : E-marketing)...
••• DELANEAU : Cristina Thevenaz-Wendt, qui était aux commandes depuis 2007, à la direction de l’entreprise comme à la création, vient de claquer la porte. Il est décidément bien difficile de s’entendre avec des actionnaires qui ne comprennent qu’imparfaitement le business horloger ! Repreneur de DeLaneau, l’homme d’affaires d’origine russe Vladimir Sherbakov avait déjà rencontré les mêmes soucis d’incommunicabilité managériale chez Volna, avant de mettre lui-même la marque en faillite...
••• E-RÉPUTATION : un peu superficiel, mais c’est une bonne révision, l’équipe de Culture Pub étudie les pièges à éviter pour ne pas ruiner sa e-réputation...
••• SEIKO + BEAMS : une série limitée de Wired (marque du groupe Seiko) pour Beams (une department store très tendance), avec des montres radio-contrôlées, un design vintage et ds bracelets NATO. Il n’en faut pas plus pour que les aficionados japonais se précipitent (source : Beams)...
••• SOLDER:TIME : pour un vrai geek, rien ne vaut une puce électronique, qui servira à la fois de cadran et de logiciel à une montre, dont le boîtier sera réduit à deux disques transparents tenus par une bande velcro. Il n’en faut pas plus pour faire une montre qui enchante la génération des « nostalgeeks » (source et images : Makershed)...
••• SOTHEBY’S : celebrity marketing appuyé, à coups de marteau, pour la vente genevoise du 13 novembre au Beau-Rivage de Genève ! Une Rolex ayant appartenu à l’ancien chancelier allemand Konrad Adenauer, une Patek Philippe « millionnaire » réf. 1518 pièce unique, commande spéciale du magnat norvégien de l’automobile Clarin Mustad, et une Rolex émaillée qui appartenait au premier président de l’Inde, Rajendra Prasad. Sans parler des montres de dignitaires ottomans, de maharadjahs indiens et de mandarins chinois...
••• TAG HEUER : série un peu inattendue dans Le Temps (Suisse), qui consacre quelques articles au pilote Jo Siffert et à l’association de celui-ci avec Heuer (TAG Heuer aujourd’hui), ainsi qu’aux liens qui ont existé entre Jo Siffert et Steve McQueen, donc avec Heuer et TAG Heuer. Le récit de Jack Heuer dissipe dans cet entretien toutes les légendes du marketing contemporain... |