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Un bon milliard d’êtres humains ont vu cette Rolex, mais un seul la portera...
 
Le 14-10-2011
de Business Montres & Joaillerie

Presque tous les spectateurs de Vive et laisser mourir l’ont admirée, en rêvant d’une telle Rolex multi-fonctions, qui fait à la fois scie sauteuse et four à micro-ondes...

La montre que portait Roger Moore dans ce James Bond sera vendue à Genève le 14 novembre, dans le catalogue Christie’s...


••• LA PLUS CÉLÈBRE ROLEX DE L’HISTOIRE DU CINÉMA
(LA PREMIÈRE À AVOIR ÉTÉ « BIDOUILLÉE » PAR CE CHER « Q »)...

Sorti en 1973, Vivre et laisser mourir (« Live and let die » n’est de loin pas le meilleur James Bond, mais les amateurs de montres lui vouent un culte particulier parce qu’il est le premier film à présenter une « montre-gadget » spécialement préparée par « Q » – lequel « Q » n’apparaît cependant pas dans le film. Cette Rolex est une Submariner réf. 5513 qui serait très classique - et très recherchée - si elle ne présentait un mouvement capable de créer un « champ d’hyper-intensification magnétique » (pour dévier les balles) et une lunette-scie qui permet à un prisonnier de couper ses liens. Avantage annexe de ce mouvement à induction hyper-magnétique : ça sert aussi à ouvrir la fermeture à glissière de Miss Caruso quand James Bond se montre galant...

••• C’EST CETTE SUBMARINER JAMESBONDIENNE que Christie’s a pu retrouver, pour en faire le Lot n° 182 de son prochain catalogue genevois (14 novembre), avec une estimation dopée à 230 000-450 000 dollars (200 000-400 000 francs suisses, puisqu’elle sera adjugée dans cette monnaie). Il faut bien ça pour une Rolex qui a déjà été admirée par un gros milliard de spectateurs et de téléspectateurs (elle sera livrée avec quelques goodies qui ravira les « jamesbondophiles »)...

••• SUR LE FOND, DE CETTE ROLEX : « ROGER MOORE 007 », une gravure qui rappelle que le comédien qui la portait dans ce film, qui était son premier James Bond. La montre a été évidemment customisée pour le tournage, avec une lunette acérée et un mouvement « magnétique » qui remplace le mouvement initial. Une réplique de Roger Moore rend d’ailleurs hommage à ce gadget dézipeur. On notera que le lot précédent, n° 181, est une Sea-Dweller « Sir Roger Moore Edition », revue et corrigée (noircie) par Project X Designs : sa vente servira à procurer des fonds à l’Unicef...

••• UNE « SUB » VRAIMENT PORTÉE PAR M. BOND, c’est toujours bon à prendre. Avec un tel pedigree et un storytelling aussi mobilisateur, les collectionneurs n’en peuvent déjà plus. Avec les croquis d’époque de Syd Cain, qui avait conçu la première des montres-gadgets désormais traditionnelles dans les films de James Bond, on touche au nirvana. Tout la question est maintenant de savoir si on dépassera le demi-million (dollars ou francs suisses ?) pour une Submariner qui deviendrait alors la plus chère « plongeuse » de toute l’histoire des montres Rolex ! On sait que, par ces temps de crise monétaire et de valeurs refuge, Rolex est la marque la plus intéressante aux enchères (Business Montres du 13 octobre, info n° 1)...

 



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