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Misant 60 euros, cet homme vient de gagner une Submariner vendue 5 000 euros !
Le tout est de savoir miser quelques sous dans une loterie horlogère qui donne de vraies chances aux joueurs.
C'est le cas de Win Luxury Watches.
Démonstration et vérification sur le terrain, film à l'appui...
••• UNE SUBMARINER LUNETTE VERTE À 60 EUROS :
CHEZ WIN LUXURY WATCHES,
MÊME LES HORLOGERS ONT TOUTES LEURS CHANCES !
Ces histoires de « loteries horlogères », grâce auxquelles on peut tout gagner pour rien, ça ne met pas forcément en confiance. Les arnaqueurs sont de plus en plus subtils et les contrefaçons si bien imités qu’elles défient la sagacité des professionnels. La « première loterie horlogère suisse » – Win Luxury Watches – avait attiré l’attention de Business Montres (7 mai 2009), ne serait-ce que parce qu’elle cumulait tous les handicaps potentiels :
•• Un gérant affligé d’un accent marseillais « plus épais qu’un Ricard pur » et renforcé d’intonations corses : préjugé facile, mais la bande-son French Connection au cœur de Genève, ça rend méfiant. On découvrira plus tard que c’est un vrai amateur et collectionneur de montres, qui peut citer vingt ou trente références Patek Philippe par cœur...
•• Si le gérant utilise un portable enregistré au Lichtenstein, sa société est immatriculée à Chypre : préjugé facile, encore, sachant que Chypre est un Etat à part entière de l’Union européenne (depuis 2004). On découvrira plus tard que la législation locale sur les jeux y est une des plus libérales du monde, ce qui permet d’y créer des sociétés de loterie dont l’objet serait interdit en France ou en Suisse...
•• Les montres proposées aux gagnants pourraient être défraîchies, fausses, volées ou purement virtuelles. On découvrira plus tard qu’elles sont authentiques, légalement achetées chez un revendeur organisé son tampon fait foi), intégralement neuves de stock et jamais portées, dotées de tous leurs papiers, garanties open et déposées chez un huissier réputé à Genève. Et ce ne nsont que des best-sellers de vitrines (Rolex, Patek Philippe, Cartier, Panerai, etc.)...
•• Le site lui-même pourrait être bidon, ses logiciels foireux, ses chances de gagner illusoires et ses comparses (« barons ») adeptes du bonneteau numérique. On découvrira plus tard qu’on a vraiment une vraie chance sur 1 000 de gagner - c’est mieux qu’à la Française des Jeux : 1 chance sur 340 000 de gagner 5300 euros ! - et que, pour 10 euros, on peut vraiment remporter une Rolex Daytona qui vaut 800 fois plus cher
••• IL FALLAIT LE VOIR POUR LE CROIRE : après s’être fait un petit film qui ne correspondait qu’à des fantasmes, Business Montres a fait son enquête et cerné les points critiques pour conclure à la parfait transparence de l’opération. Donc, feu vert et label de confiance pour Win Luxury Watches...
••• SAUF QU’IL MANQUAIT JUSTE LA DERNIÈRE PIÈCE DU PUZZLE : un vrai gagnant en chair et en os. Là, ça ne se commande pas : on ne sait pas quand tombent les lots gagnants, et ceux qui les gagnent ne sont pas forcément accessibles ou pas obligatoirement consentants pour tout raconter. Sauf que, voici quelques jours, miracle : un des gagnants habite dans la région de Genève et – cerise sur le gâteau – il est parfaitement « traçable », puisque c’est même une figure bien connue de l’industrie horlogère, fournisseur des meilleures manufactures. On ne donnera pas son nom par mesure de sécurité, mais ses copains le reconnaîtront sur le film dont on parlera dans un instant. Donc, là encore, label de confiance : un bon prétexte pour aller voir à quoi ressemble un monsieur assez chanceux pour miser moins d’une centaine de francs (60 euros) pour gagner une Rolex Submariner lunette verte, neuve de stock, qui vaut près de 5 000 euros en boutique.
••• RENDEZ-VOUS PRIS À LA BOUTIQUE ROLEX : on n’est jamais trop méfiant pour vérifier l’authenticité de la montre. Comme la boutique de Genève – la seule au monde à être directement gérée par Rolex – est située non loin du synmpathique hôtel de la Cigogne (le seul Relais & Châteaux de Genève, place Longemalle), autant y organiser la remise officielle de l’écrin. Ensuite, direction la boutique Rolex pour un dernier check out des numéros de série et de boîtier. Puis, à la sortie, un peu « à l’arrache » avec les moyens du bord, quelques questions au gagnant :
•• Le film est à découvrir sur la chaîne images de Business Montres. Une minute et trente-deux secondes pour expliquer, vérifier et démontrer qu’on peut vraiment s’offrir une Rolex, une Patek Philippe ou une Panerai pour une poignée d’euros, avec un système de mises ultra-simplifié. Question de chance...
•• Au passage, un scoop : le visage et quelques mots du « gérant » à l’accent marseillais. Que ceux qui ne lui auraient pas accordé d'office un rôle de premier plan dans Le Parrain nous jettent la première pierre...
••• LES PROFESSIONNELS DE L’HORLOGERIE GENEVOISE auront reconnu leur confrère et néanmoins ami : ils n’ont plus qu’à le féliciter pour sa bonne fortune, il le mérite ! Cette histoire a au moins l’avantage de jeter un coup de projecteur sur une loterie horlogère tout sauf bidon, qui tient ses promesses et qui peut le prouver. Il ne nous appartient pas de juger la validité du modèle économique de Win Luxury Watches, mais seulement de témoigner de la sincérité de sa proposition. Une chose est certaine : quand on aime les montres, ça donne envie de jouer ! |