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ET, PENDANT CE TEMPS, À SHANGHAI... On peut résumer Belles Montres par un seul mot : EN-THOU-SIAS...
 
Le 31-10-2011
de Business Montres & Joaillerie

Côté fréquentation, le week-end s’annonce chaud à Belles Montres Shanghai : les nombreux médias ont chauffé à blanc l’« opinion publique » des amateurs de montres, suscitant un enthousiasme spontané qui rappelle celui des communautés horlogères en Europe au milieu des années 2000...

••• UN PUBLIC D’AFICIONADOS
QUI DONNAIT L’IMPRESSION
D’AVOIR « RÉVISÉ » AVANT DE VENIR AU SALON
TELLEMENT LES QUESTIONS POSÉES ÉTAIENT « POINTUES »...

Un étonnement chez tous les exposants : le niveau de connaissances horlogères des visiteurs. En amont, les médias chinois avaient beaucoup donné : bien « préparés », les journalistes ont multiplié les interviews des créateurs indépendants et des marques alternatives aux grosses machines des grands groupes. En aval, les amateurs ont bien appris la leçon et « révisé » leurs fiches avant de venir poser quelques questions complémentaires aux exposants. Questions pointues et réponses studieusement assimilées, en complément des sempiternelles séances de wristshots qui permettront d'attester que les pèlerins ont bien touché les vraies morceaux de la vraie Croix...


••• C'EST CE QUI FAIT LE SUCCÈS ET L'ORIGINALITÉ de la formule de Belles Montres, aujourd'hui classique en Europe comme à Shanghai : on y vient pour « toucher » les montres, les essayer, en parler avec ceux qui les connaissent le mieux, sans la pression marchande qui dissuade tant de clients en boutique. On est ici dans une relation quasi-pédagogique avec le public, pas dans une logique d’embuscade commerciale : l’explication prime la décision d’achat, et c'est au poignet qu'on fait la différence, mais pas avec sa carte de crédit...


••• CONSTAT UNANIME DES EXPOSANTS : l’enthousiasme de tous les visiteurs, professionnels ou amateurs. Pour beaucoup, un retour à la fraîcheur dynamique des marchés européens au milieu des années 2000, avant la déprime collective d’une crise qui peut tourner demain à la récession. A Shanghai, pas de morosité, juste une immense curiosité attisée par une gourmandise non dissimulée pour les mécaniques horlogères, au-delà de la marque gravée sur le cadran et par-delà la fascination-répulsion pour les prix mentionnés sur l’étiquette...


••• CONSTAT ANNEXE ET TOUT AUSSI UNANIME : il était stratégique de ne pas manquer ce premier rendez-vous avec le grand public chinois. On l'a dit ici même : les absents, comme d'habitude, ont eu tort (Business Montres du 28 octobre et premier article du 26 octobre) ! On n’a jamais qu’une fois l’occasion de faire une première bonne impression – formule encore plus vraie dans des cultures asiatiques où le poids de l’opinion de la communauté qui vous entoure est déterminant et où il est si important de ne pas perdre la face. Certaines marques l'ont perdue à Shanghai, où le salon Belles Montres Shanghai a créé une passerelle d’intimité presque personnelle entre des marques – jusque-là toujours un peu distantes, sinon hautaines et surplombantes – et des amateurs qui ont encore du mal à comprendre les codes de cette horlogerie européenne qui fait rêver les Chinois depuis cinq siècles. Ici, on est dans l’émotion, pas dans la communication : ça, même les consommateurs chinois encore un peu novices commencent à s’apercevoir que ce n’est pas du tout la même chose...

 



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