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Beaucoup de monde dans les allées et autour des vitrines, beaucoup d’empressement autour des créateurs européens indépendants et beaucoup de bonnes surprises pour les visiteurs...

On vient à Belles Montres Shanghai en famille et en amoureux de l’horlogerie, pour s’initier aux subtilités des nouvelles mécaniques du temps...

••• DU MÉCANISME D'ANTICYTHÈRE
(EXPLIQUÉ AVEC L'ACCENT VAUDOIS)
À LA MOUSTACHE D'UN ALAIN SILBERSTEIN
(PLUS PHOTOGRAPHIÉE QUE LA TOUR EIFFEL)...

Pas de vraies différences entre un week-end parisien et un week-end shanghaien pour les amateurs de belles mécaniques horlogers : la passion, c’est sacré et ça se pratique en famille, les papas initiant leurs jeunes enfants. Au passage, on admire les sublimes créatures locales qui portent de non moins sublimes parures de joaillerie (espace Graff). Hermès (Isabelle) et Camille Fournet (une autre dame) rivalisent d’ardeur pour faire comprendre au public des visiteurs l’art du bracelet cousu main et des belles finitions : sûr que ça va faire honte à quelques grandes marques. Piqués au vif pour les remarques de Business Montres (28 octobre) qui les avaient pas repérés, les équipes commerciales européennes de DeWitt et Bovet n’en peuvent plus de justifier leur présence. Alain Silberstein – les Chinoises adorent ses moustaches ! – ne quitte plus sa nouvelle « horloge comtoise », une création à côté de laquelle tout le monde veut le photographier. Mieux que Tour Eiffel ! On va retrouver les images du maître bisontin sur des centaines de blogs horlogers dont personne n’a vraiment idée en Europe...

••• AVEC LA DÉCOUVERTE DU MOUVEMENT ANTICYTHÈRE sur le stand Hublot, les Chinois remontent le temps à travers 22 siècles, c’est-à-dire qu’ils voyagent jusqu’à l’époque de leurs « Royaumes combattants », quand Shanghai n’était encore qu’un tout petit port de pêche. Avec Anticythère et grâce au film de Philippe Nicolet produit par Hublot, l’horlogerie mécanique européenne prouve des lettres de noblesse qu’on ne lui supposait pas dans l’empire du Milieu, dont la culture horlogère se flatte d’horloges pionnières. Les hochements de tête en disent long sur la surprise – presque la stupéfaction – des visiteurs. Avec l’accent vaudois de Mathias Buttet en prime (image ci-dessus, à gauche), c’est l’immersion totale dans la Suisse profonde : rien ne vaut un sourire et une passion authentiquement partagée pour briser les timidités asiatiques...