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LE 360° DU LUNDI : Shanghai, Moscou, Saint-Tropez et quelques vallées suisses dans l'actualité ho...
 
Le 31-10-2011
de Business Montres & Joaillerie

La question à ne pas poser à MM. Greubel & Forsey, les questions à se poser sur les amateurs émergents, la Wonder Week de Genève (janvier) avec un jour d'avance, le Disneyland des riches qu'on nous prépare sur la Côte-d'Azur...

POUR BIEN COMMENCER LA SEMAINE, LA VIGIE DU LUNDI, FIDÈLE AU POSTE DANS SON NIED-DE-PIE, VOUS SIGNALE...


1)
••• LA BONNE RÉPONSE À LA QUESTION :
« ROBERT GREUBEL ET STEPHEN FORSEY ONT-ILS PERDU LA BOULE ? »...
Il faut répondre : « Non, pas du tout, au contraire : ils ont plus que jamais les pieds sur terre ». Pas d’inquiétude pour leur santé mentale, pas du tout affectée par leur récent triomphe au concours de chronométrie. Décodage de cette question sibylline et explications à venir en milieu de semaine, mais affaire à suivre dans les jours qui viennent tellement ça s’annonce rigolo...


2)
••• LE SUCCÈS DE BELLES MONTRES SHANGHAI VA PEUT-ÊTRE
RECALER LE RÉFÉRENTIEL HORLOGER DES AMATEURS CHINOIS...
7 500 visiteurs considérés de l’avis unanime comme un « visitorat de qualité », et même d’une qualité et d’un niveau de culture horlogère inattendue : la Chine est devenue, de toute évidence, non pas un simple marché de consommation de montres, mais une terre de passion pour la belle horlogerie. Avec une meilleure communication en amont, on peut espérer l’année prochaine 10 000 visiteurs – et ce ne sont pas les vendeurs de billets à la sauvette qui proliféraient aux alentours du salon qui nous démentiront : en Chine, le marché noir a toujours été un signe de grande santé ! Plusieurs marques sont reparties de Shanghai avec de nouveaux distributeurs, d’autres ont bénéficie d’une exposition médiatique sans précédent - que d’interviews données en quatre jours - et les plus « établies » ont réaffirmé à Shanghai une forme de prééminence qui donnait tort, forcément, à celles qui n’avaient pas osé tenté l’aventure, mais qui ont discrètement délégué à Belles Montres leurs patrons régionaux, histoire de prendre le pouls de cette passion. Des points ont été marqués à Shanghai dans le cœur des amateurs locaux : des points personnels et des liens émotionnels, sinon affectifs, qui valent leur montant de budgets publicitaires pharaoniques. Aux uns la puissance, aux autres l’influence : qu’est-ce qui est le plus important pour construire l’avenir et créer un réflexe de connivence ? C’est pour toutes ces raisons que Belles Montres Shanghai saison 1 restera comme un événement fondateur : les followers n’ont plus qu’à suivre le mouvement (voir également notre « chronique septimentale » # 15 : Business Montres du 30 octobre, ainsi que nos multiples « reportages » de ces jours-ci sur les enjeux et sur l’ambiance du salon)...


3)
••• LES PROMESSES HORLOGÈRES
DE LA FOIRE DE MOSCOU POUR LES RUSSOPHONES...
« Et, pendant cette fête des montres à Shanghai, il y avait... Moscou » ! Du mois, la foire de Moscou, événement populaire qui peut ressembler aux grandes foires commerciales ouest-européennes en mélangeant toutes les gammes et tous les produits. Un peu d’horlogerie dans tout ça, avec une participation de Forum Distribution (présentation Corum, Valbray, Cvstos ou Clerc) et quelques indépendants (Cyrus, Quinting, Thomas Prescher), dans une ambiance « à la russe » – c’est-à-dire un peu bordélique, pas vraiment luxe et pas très propre, mais tout le monde avait l’air content. D’autres marques étaient également présentes (une cinquantaine de maisons horlogères au total), à travers leurs distributeurs locaux, mais tout cela manquait un peu de professionnalisme pour bien expliquer les montres : le personnel local n’en avait guère les moyens et les autres ne parlaient pas russe – alors qu’on ne parle sur place que le russe ! Ce souci linguistique est un facteur stratégique en Russie, où l’anglais est loin d’être la langue véhiculaire : au moment où les marques désinvestissent le marché russe au profit du marché chinois, il y a donc des places à prendre pour ceux qui prennent la peine de travailler le terrain en profondeur, en combinant russophonie et russophonie...
••• Un petit malin dans ce débat linguistique : Laurent Lecamp (Cyrus), qui a beaucoup travaillé l’espace est-européen et qui commence à parler un russe honorable, ce qui lui permet des échanges moins superficiels avec ses interlocuteurs locaux, qui lui ont tous semblé bien informés sur les nouveaux indépendants suisses ou sur les récentes performances de Cyrus à Only Watch. Plus encore qu’à Shanghai, le facteur d’implication personnelle des dirigeants et des créateurs est déterminant en Russie pour créer l’empathie nécessaire à l’établissement de liens pérennes entre une marque et son public. Surtout quand ce public d’amateurs n’est pas conditionné par le poids historique des marques ou par le statut qu’elles ont acquis en Europe de l’Ouest : en Russie, on aime les montres plus que les marques – dont l’image est encore trop mal connue pour influencer le choix des collectionneurs...
••• Ce qui était surtout frappant, à Moscou, c’était le poids et la puissance de la Russie « profonde » – qu’on résume trop souvent à Moscou et Saint-Petersbourg. Il est faux de penser qu’il n’y a que Moscou et le désert sibérien : on trouve de très grosses fortunes dans des villes aux noms imprononçables, où il n’y a pas la moindre boutique de montres à moins de 500 kilomètres, mais où la demande de belle horlogerie n’en est pas moins forte. Autant de gisements qu’il conviendrait de traiter par d’autres moyens que les réseaux traditionnels – d’autant qu’il y a le problème récurrent des taxes locales. Apparemment, tout le monde préfère travailler « en direct » : les prix de base en euros affichés à Moscou semblaient ignorer ces taxes ! Ce potentiel du Far East russe paraît d’autant plus énorme que personne ne l’a encore travaillé !


4)
••• LA COLLECTION MALTON (MARVIN)
S’OFFRE UN NOUVEAU CADRAGE « GRAND ANGLE »...
Superbe design (signé Sébastien Perret) pour la nouvelle déclinaison « anglée » de la collection Malton de Marvin : bel équilibre des volumes, joli travail sur les méplats et sur les biseaux, bonnes proportions. En version zen (image ci-dessus, en haut) ou en version « Flying Hour » (image ci-dessus), le concept tient la route, surtout à des prix aussi accessibles (à partir de 740 francs suisses) : très intéressante, d’ailleurs, cette « heure volante », avec son affichage « régulateur » (minutes, heures glissantes, petite secondes) et le cerclage « coussin » de ses compteurs intérieurs (on la rêverait mécanique plutôt qu'avec ses deux mouvements quartz).
••• Autr bonne nouvelle pour Marvin : alors que son partenariat avec Sébastien Loeb marche déjà très fort (habilement positionnés, les chronographes de « Seb » se vendent plutôt bien), le septuple champion du monde (potentiellement octuple en novembre) annonce la création d’une écurie à son nom, le Sebastien Loeb Racing, qui aura pour objectif le futur championnat du monde d’endurance (lancé en 2012), avec les 24 Heures du Mans et les Le Mans Series. En voilà déjà un qui n’aura pas besoin de chercher loin son partenaire horloger...


5)
••• LES GRANDES MANŒUVRES IMMOBILIÈRES
DU GROUPE LVMH DU CÔTÉ DE SAINT-TROPEZ...
Que fabriquent donc les « LVMH Boys » du côté de Saint-Tropez ? Il semblerait qu’ils aient acheté – pour le compte du groupe – un certain nombre de biens immobiliers du côté de la place de la Garonne, où on parle d’un futur « espace Cheval-Blanc » : l’objectif serait de créer, dans la capitale du luxe estival azuréen, une sorte de « base » hôtelière, Cheval-Blanc étant l’hôtel de grand luxe créé à Courchevel par LVMH. On imagine bien, sur la place de la Garonne qui compte déjà quelques boutiques horlogères LVMH (dont celle d’Hublot, de Louis Vuitton ou de Dior), un « LVMH land ». Projet complémentaire : l’achat d’une « LVMH Beach » quelque part sur la presqu’île, pour y créer une plage privée à la hauteur des dépenses – uniquement de la Veuve-Clicquot ! – qu’y effectueront les milliardaires regroupés dans leur « réserve naturelle » de la place de la Garonne. Les méchantes langues parlent déjà d’un Disneyland du luxe pour les nouveaux riches « émergents »...


6)
••• UNE « CHRONIQUE SEPTIMENTALE » QUI CRÉE UN PARALLÈLE
ENTRE ROLEX, BELLES MONTRES SHANGHAI ET LA DISPARITION DE STEVE JOBS...
La corrélation est étroite, mais argumentée : les milliers d’amateurs qui ont envahi ces derniers jours le salon Belles Montres prouvent que l’horlogerie doit aller très au-delà du massage répétitif qui constitue aujourd’hui son seul message. Ce n’est pas en restant à la remorque des « attentes » de ses clients et en flattant leurs goûts supposés qu’on établit un relation pérenne avec eux, mais en réinventant en permanence un avenir horloger capable de les faire rêver, qu’ils soient Européens, Américains ou Chinois. Le pouvoir est au bout de l’émotion, pas du compte d’exploitation (« chronique septimentale » Business Montres du 30 octobre)...


7 (x 10)
••• QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES
EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE CURIOSITÉ ÉDITORIALE...

••• CHAISES MUSICALES : Juliane Gauthier (ex-Audemars Piguet) devient directrice de la communication des montres Harry Winston, où elle va remplacer Estelle Tonelli (ex-MB&F), qui arrivait au terme d’une mission de six mois...

••• CASIO : les Space Invaders façon RJ-Romain Jerome ont fait des émules. Casio lance une collection de G-Shock qui célèbrnt AstroBoy, un robot devenu emblématique de la culture manga japonaise (le personnage fête cette année son soixantième anniversaire). Série limitée à 1 000 exemplaires pour cette version « Atom » (nom japonais) de la G-Shock 56-00, vendue en exclusivité par Charamono...

••• CVSTOS : la marque de Sassoun Sirmakes a prévu un double salon pendant la Wonder Week genevoise de janvier. Une première exposition à La Réserve, comme tous les ans, et une seconde au WPHH du groupe Franck Muller, à Genthod, où une terrasse lui sera réservée, avec vue sur le lac...

••• KARL LAGERFELD : en annonçant que Karl Lagerfeld avait lancer une collection de montres (Business Montres du 25 octobre, info n° 10), deux informations auraient dû être précisées. D’abord, ces montres vont être développées avec le groupe Fossil (Etats-Unis), qui s’offre à une licence prestigieuse. Du moins en apparence, parce que ce n’est pas la première fois que « KL » fait des montres : au début des années 1990, il avait lui-même tenté de sous-traiter une collection de montres qui avait été un tel échec qu’il en avait détesté l’horlogerie pour les vingt années suivantes. Le temps de faire oublier cette « veste » (un comble pour un couturier !), Karl Lagerfeld est de retour : pas sûr que le marketing Fossil soit le mieux adapté au mode de fonctionnement et à l’image de « KL »...

••• HORLOGES : à l’occasion du passage à l’heure d’hiver, une chronique de France Info sur « la pendule, cet objet incontournable de notre quotidien au point que l’on a du mal à se défaire de son emprise ». Pourquoi faudrait-il s’en défaire, d’ailleurs ? Le français de la présentatrice est aussi approximatif que les connaissances historiques qu’elle affiche sur l’horlogerie (exemple : « il faudra attendre la fin du XVIIe siècle et surtout le XVIIIe pour voir les premières horloges mécaniques mises au point par des horlogers passionnés »), sans parler de sa confusion permanente entre horloges et pendules. Sympathique, mais brouillon : dommage...

••• ROLEX : on avait déjà pu enlaidir des Rolex, et pas seulement en les noircissant, mais Bamford (le roi du custom horloger lourdement tarifé) a réussi à rendre repoussante une malheureuse et innocente Milgauss, rebaptisée « Black Rose ». Le boîtier et le bracelet sont gravés de palmettes, tout comme le cadran, le tout noirci avec des aiguilles mauves pour accentuer le mauvais goût hawaïen de l’ensemble. Une montre si moche qu’on ne la trouve même pas sur le site de Bamford (source : Weuponit)...

••• ROGER TALLON : il aura fallu attendre le 24 octobre pour que Lip rende hommage à Roger Tallon, le designer qui a installé Lip dans les annales esthétiques du XXe siècle grâce à la collection Mach 2000. Sa disparition ne remontait guère qu’au 20 octobre (Business Montres du 21 octobre). Amusant : le communiqué de Lip (lien ci-dessus) reprend la même image de Roger Tallon que l’hommage publié par Business Montres...

••• TOP MARQUES MACAO : on remballe à peine Shanghai que se profile déjà le prochain grand rendez-vous international en Chine, Top Marques Macao (24-27 novembre, au Venetian, hôtel qui ne compte pas moins de... 3 000 suites !). Exposants horlogers : Audemars Piguet, Franck Muller, IWC, Jaeger-LeCoultre, Montblanc, Panerai, Piaget, Ralph Lauren, Richard Mille et Roger Dubuis. Tous les absents de Shanghai, ce qui ne doit pas être un hasard (renseignements et marques automobiles présentes : Top Marques Macao)...

••• VICENTERRA : la future GMT-3 lancée par souscription commence à prendre forme – et il ne reste plus que quelques places disponibles pour arriver au chiffre symbolique des 100 montres pré-achetées. En attendant, les composants sont sur l’établi et les souscripteurs peuvent découvrir, sur le site de VicenTerra, la Terre sphérique - une magnifique « planète bleue » : c’est la dernière mode pour les montres GMT -, les rouages, les poussoirs ou les aiguilles bleuies qu’ils retrouveront bientôt dans « leur » montre – celle qui portera le numéro qu’ils ont choisi...

••• WPHH (FRANCK MULLER) : l’exposition traditionnelle du groupe (neuf marques, mais aussi Cvstos : voir-ci-dessus) à Genthod dépassera le cadre de la Wonder Week genevoise, puisque la World Presentation of Haute Horlogerie commencera dès le samedi. Il s’agit de profiter de la présence à Genève d’un certain nombre d’invités du SIHH, mais sans les gêner vis-à-vis du SIHH qui n’ouvrira ses portes que le lundi suivant...


8 (x 10)
••• L’HABITUELLE SÉANCE DE RATTRAPAGE POUR NE RIEN MANQUER
DES INFORMATIONS LES PLUS INTÉRESSANTES DE LA SEMAINE DERNIÈRE...
Parce que ces informations ont été publiées par votre Quotidien des Montres en exclusivité, en priorité et en toute liberté. Une sélection tous azimuts, non exhaustive et subjective, de dix informations, parce que c’est ici, et nulle par ailleurs que s’écrit, au jour le jour, l’histoire des marques, des montres et de ceux qui les font...

••• « Le nouveau partenaire horloger de Ferrari » : une hypothèse de travail – étayée par de bons indices – désigne clairement Hublot pour un partenariat dont la géométrie reste à définir précisément (Business Montres du 28 octobre)...

••• « L’enthousiasme horloger des amateurs de Shanghai » : une séquence en plusieurs épisodes sur le salon qui relance la mise sur le marché chinois des montres (Business Montres du 28 octobre, suite du 29 octobre et prolongation du 30 octobre – voir également nos informations de ce jour : info n° 2 ci-dessus)...

••• « Un catalogue de combat pour Sotheby’s » : première bataille du prochain « combat des géants » sur le marché des enchères de montres de collection, avec la radioscopie du catalogue présenté par Geoffroy Ader (Business Montres du 27 octobre pour la première partie et suite de cette radioscopie le 28 octobre)...

••• « Splendeurs et misères de la boîte à musique » : une industrie micro-mécanique consubstantielle à la montre, mais qui a raté son entrée dans la modernité, quoique diverses initiatives s’annoncent pour les mois qui viennent (Business Montres du 26 octobre)...

••• « Le flipper joaillier réinventé par Dior » : un film corporate dont on ne se lasse pas et qui prouve qu’on peut rester créatif sans renoncer aux codes rigoureux de la haute joaillerie (Business Montres du 27 octobre et vidéo à découvrir sur la chaîne images de votre Quotidien des Montres)...

••• « Harry Winston a sauvé son Opus Eleven » : les changements au sein de la marque MCT, qui devait réaliser cette Opus Eleven, n’auront finalement pas d’impact sur la commercialisation de cette montre exceptionnelle, dont la gestation n’a pas été moins exceptionnelle (Business Montres du 28 octobre)...

••• « La nouvelle marque Les Millionnaires » : ce sera la référence # 67/Génération 2011, dans un style de décoration baroque qui tranche sur le « retour au classique » ambiant (Business Montres du 25 octobre, info n° 5)...

••• « La loterie horlogère qui tient ses promesses » : on a retrouvé un gagnant, en plus c’est un horloger, et il a misé 60 euros pour gagner une Rolex à 5 000 euros (Business Montres du 22 octobre et vidéo à découvrir sur la chaîne images de Business Montres)...

••• Les « montres Post-it » : pour ne plus faire de fausses notes, ça vous coûtera 9,80 euros les 100 montres (Business Montres du 24 octobre)...

••• « Les archives horlogères de l’audiovisuel suisse » : l’horlogerie et les montres suisses comme on en parlait autrefois, dans une promenade historique qui laisse un drôle de goût (Business Montres du 29 octobre)...


 



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