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LES BONNES QUESTIONS DU MARDI : Qui fait quoi, qui va où, comment, pourquoi et pour combien ça va...
 
Le 07-12-2011
de Business Montres & Joaillerie

Tout le monde commence à s'exciter sur le dossier Richemont-Old England, sans toujours comprendre de quoi il s'agit vraiment...

POUR CE DÉBUT DE SEMAINE, QUELQUES QUESTIONS ÉLÉMENTAIRES POUR SE REPÉRER DANS L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DE CEUX QUI LA FONT...


1)
••• COMMENT ÉQUILIBRER
LE PLUS AUDACIEUX FUNAMBULE DU MONDE ?
Tout simplement, en remplaçant son balancier par... deux montres, une à chaque poignet ! C’est le défi conjoint du Suisse Freddy Nock, recordman du monde de la spécialité, et de la jeune marque indépendante Cyrus, dont on sait qu’elle n’a peur de rien. On doit à Freddy Nock de multiples performances, notamment 995 mètres sur un câble pour parvenir à 2 692 mètres d’altitude, au point culminant de la Suisse, avec une pente qui atteignait par endroits 57 %, avec des ventes à 80 km/h ! Autant dire que ce « danseur de corde » n’a pas froid aux yeux : on lui doit notamment un record de records : 7 records du monde battus en sept jours, au mois d’août dernier...
••• Pour ses prochaines performances, qui concerneront quelques autres records du monde en Asie et en Europe, Freddy Nock – qui est l’héritier d’une des plus vieilles dynasties du cirque – a choisi une marque indépendante pour assurer son équilibre : parti à la conquête du monde, le funambule argovien portera une Cyrus à chaque poignet (image ci-dessus). Pour l’homme comme pour la marque, la seule limite, c’est le ciel ! Ce doit être la première fois qu’on relie ainsi le monde des funambules à celui de l’horlogerie, mais ceux qui ont un peu de culture horlogère se souviendront qu’un des grands créateurs horlogers du milieu du XIXe siècle n’était autre que le fameux Jean-Eugène Robert-Houdin, illusionniste et prestidigitateur, que ses contemporains considéraient comme le « roi des magiciens », mais qui était aussi un horloger reconnu et apprécié, champion de la micro-mécanique et de la construction d’automates - on lui doit notamment le premier « réveil briquet » et quelques pendules invisibles de grande complication. On le considère même comme un des pionniers pré-inventeurs du cinématographe...


2)
••• QUEL A ÉTÉ L’IMPACT DE JEAN-CLAUDE BIVER
POUR FAIRE DE NICOLAS HAYEK (SWATCH GROUP) LE DEUXIÈME « ROMAND DU SIÈCLE » ?
Le fondateur du Swatch Group avait en face de lui une cohorte de « vrais » Romands d’envergure, tous finalistes d’un concours qui a passionné la Suisse francophone. Les finalistes étaient le général Guisan (in fine déclaré « Romand du siècle » par les votes des téléspectateurs de la TSR), Auguste Piccard, Claude Nicollier, Didier Cuche, Jean Tinguely, Le Corbusier, Jean-Pascal Delamuraz ou Charles Ferdinand Ramuz. 20 000 votes plus tard, Nicolas Hayek a distancé le professeur Auguste Piccard dans la dernière ligne droite.
••• Cette « performance » du seul non-Romand de souche de la liste s’explique-t-elle par l’intervention de Jean-Claude Biver? Beaucoup le pensent, y compris sur le plateau de l'émission. Le président de Hublot s’est lancé devant les caméras dans une efficace défense et illustration du fondateur du Swatch Group, qui a été à la fois son mentor et son concurrent : à chacun de se faire son idée en revoyant l’émission de la TSR (Jean-Claude Biver intervient lors de la présentation de Nicolas Hayek, qui commence à la minute 1:35:45 de la séquence du 3 décembre, « Le Romand du siècle »). Nicolas Hayek comme bâtisseur et comme visionnaire, pour les amateurs de 7 à 77 ans, mais aussi comme manager « consensuel » - ce qui est un peu inattendu - : un plaidoyer vibrant, passionné, plein de chaleur et d’humanité, en faveur du fondateur du Swatch Group comme porteur du drapeau suisse et de la francophonie horlogère (« C’était un défenseur de la langue française, qu’il avait imposé à la direction du Swatch Group »). Ne pas manquer les anecdotes personnelles et les souvenirs de Jean-Claude Biver sur la simplicité de Nicolas Hayek quand il conduisait lui-même sa voiture pour aller à ses rendez-vous personnels (à la minute 1:44:30). Des mœurs un peu oubliées dans l’horlogerie moderne...
••• S’il fallait trouver un remplaçant à Nicolas Hayek pour représenter, aux yeux des Suisses comme du monde entier, inutile de chercher plus loin ! C’est Jean-Claude Biver qui a aujourd’hui la capacité de mobiliser et d’émouvoir le grand public aux contes et légendes de l’horlogerie...


3)
••• POURQUOI CETTE NOUVELLE AGITATION MÉDIATIQUE
AUTOUR DU DOSSIER « RICHEMONT CHEZ OLD ENGLAND » ?
C’était une révélation Business Montres du 9 novembre dernier, analysée ici même plus en détails le 29 novembre, sans que Richemont ait jamais tenté de la démentir - cela aurait trop drôle ! -, ni de la confirmer. Quelques médias avaient réagi entre-temps, quoique tardivement (La Tribune, Le Figaro, Challenges), en ayant la courtoisie de citer comme source Business Montres.
••• L’information a fini par arriver aux oreilles du Financial Times (Londres), dont les « journalistes » n’avaient qu’à taper « Richemont Old England » sur leur moteur de recherches pour trouver, en première page, tous les articles de Business Montres, ce qui évite bien des frais d’enquête...
••• Avec un mois de retard, Les Echos (Valérie Leboucq) repompe sans vergogne les informations des médias ci-dessus, sans la moindre citation et sans vraiment livrer les éléments-clés de l’information, qui sont la déclaration de guerre du groupe Richemont aux grands magasins et le fait que Richemont ait choisi pour opérateur parisien un réseau suisse (Bucherer) – ce qui allume un nouveau foyer de discorde avec l’ensemble de la distribution horlogère européenne...
••• Avec un grand courage, Worldtempus repompe un communiqué qui repompait, en les résumant, les non-informations des Echos, ainsi que des chiffres déjà publiées par Business Montres, mais attribués cette fois à La Tribune. Avec cette précision cocasse, qui tendrait à prouver que le rédacteur de Woldtempus n’avait pas lu l’article des Echos : « Sollicités, ni Richemont ni Cartier n'avaient répondu en fin de matinée lundi ». On n’est jamais trop prudent avec ses annonceurs ! Sauf que Bernard Fornas (président de Cartier) se félicitait dans Les Echos de son futur shop in shop chez Old England...
••• Encore plus amusant, parce que nommément signé d’un certain Jean-Paul Leroy, une note de Fashionmag reprend sans les sourcer toutes les révélations de Business Montres, mais, précise le rédacteur pas ému, elles sont présentées comme « selon nos informations ». C’est-à-dire selon les informations de... votre Quotidien des Montres !
••• Pourquoi une telle effervescence médiatique autour d’un dossier relativement mineur de l’actualité économique ? En pleine crise de l’euro, il n’y avait pas le feu au lac ! Sauf que ce mégastore parisien déstabilise tous les détaillants parisiens, pour les raisons déjà évoquées par Business Montres, y compris les grands magasins du quartier Opéra-Madeleine, et qu’il annonce une fantastique redistribution de la cartographie commerciale de la capitale, avec des mutations géocommerciales qui seront les enjeux politiques cachés des prochaines élections municipales à Paris...


4)
••• OÙ TROUVERA-T-ON LE MEILLEUR
LOUNGE HORLOGER PENDANT LA « WONDER WEEK » GENEVOISE DE JANVIER ?
Pour ceux qui préfèrent la vue sur le lac, deux possibilités : le lounge musical de Bovet au Beau-Rivage (véranda) et le lounge convivial de Hublot au premier étage du Kempinski, avec un superbe panorama sur le lac et sur le Mont-Blanc, open bar et buffet toute la journée pour se reposer entre deux visites. Vue partielle sur le lac et sur le Mont-Blanc : le lounge-restaurant du WPHH de Genthod (groupe Franck Muller), avec ses soirées fondue suisse. Sans vue sur le lac, il y aura évidemment les bars du SIHH et le llounge TAG Heuer à Sécheron, plus quelques autres dont nous reparlerons...
• A propos du llounge Hublot de l’hôtel Kempinski, on notera que pratiquement tout le premier étage du palace genevois sera occupé cette année par Hublot, qui a donc abandonné les suites où il tenait salon pour tout reconcentrer au premier niveau, salles de vente dans la Ball Room d’un côté et lounge de l’autre. Pas de dîner, ni de fête du dimanche soir pour laisser les invités se presser au dîner organisé par le SIHH au BFM (Bâtiment des forces motrices) de Genève. Une présence quasiment soft pour cette Wonder Week genevoise...


5)
••• QUELLES AUTRES INFORMATIONS HORLOGÈRES
SE METTRE SOUS LA DENT, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE CURIOSITÉ ÉDITORIALE...

••• BOUTIQUES : une troisième boutique Westime (famille Simonian) en Californie, cette fois à La Jolla, au nord de San Diego (les deux autres étant à Los Angeles et à Beverly Hills), pour une petite trentaine de marques (de Niwxon à MB&F).
• Et une première boutique londonienne pour Richard Mille, qui s’offre un très joli espace chez Harrods (c’est aussi sa première boutique en Grande-Bretagne). Nom de baptême de cet espace « The Fine Watch Room »...

••• WATCH MADNESS : ne pas négliger, pour ces dernières ventes de l’automne 2011, celles qui sont organisées ces jours-ci par Poly Auction (Beijing), avec l’aide d’Osvaldo Patrizzi, qui a mis de côté quelques merveilles pour les collectionneurs chinois encore mal à l’aise avec les enchères européennes...

••• ON VOUS L’AVAIT BIEN DIT : c’était une révélation Business Montres du 18 novembre (info n° 8), mais Le Temps (6 décembre) vient de découvrir que l’ex-marque suisse Favre Leuba sera rachetée par le groupe indien Tata, via sa branche horlogère Titan Industries. Business Montres parlait de deux millions d’euros : Le Temps admet 2,5 millions de francs suisses, mais on ne va pas chipoter pour quelques euros...

••• HARO SUR LA PRESSE HORLOGÈRE : comme il est difficile de croire à une coïncidence, autant signaler deux attaques simultanées - pas forcément innocentes contre La Revue des Montres et la presse horlogère, avec certains arguments qui tiennent la route (la perfusion publicitaire comme source de dépendance) et d’autres qui fleurent le coup fourré et le règlement de comptes oblique de la part de certains de blogueurs concurrents dans la chasse à la pub. Les pièces du dossier : « La Revue des Montres, j’en ai marre » (Chronomania) et « La grande arnaque de la presse horlogère » (Chronomania toujours).

••• KALASHNIKOV DESIGN : décidément, les armes de guerre s’imposent dans l’imaginaire contemporain. Alors que les « Escopetas de Louis Vuitton » (à prononcer avec l'accent latino) créaient le buzz à Art Basel, Miami (Business Montres du 1er décembre), le Design Museum de Londres vient de faire entrer dans ses collections une Kalashnikov AK-47, l’arme de guerre la plus vendue dans le monde au XXe siècle, ainsi qu’une arcade (console de jeux) Space Invader Taito 1978 – nouvelle qui ira droit au cœur de Manuel Emch, qui vient de consacrer une montre RJ-Romain Jerome à la légende Space Invader (source : Design Museum)...

••• CHOCOLATS HORLOGERS : si la montre Space Invader de RJ-Romain Jerome fait craquer vos pulsions de vieil adulescent, vous allez vous précipiter sur les chocolats Space Invader, en forme d’alien à croquer, et non plus à abattre au laser électronique (source : W3SH)...
• Option connexe : la montre en chocolat telle que la pratique le maître-chocolatier Patrice Chapon, qui propose des « montres à croquer » grâce auxquelles le temps passera tout aussi vite, mais il aura un meilleur goût (source : Montres-de-luxe)...

••• SIMPLE QUESTION : que fera donc Business Montres, après-demain, du côté de Vallorbe, en compagnie de quelques amis sûrs ? La réponse était dans votre Quotidien des Montres, le 16 novembre dernier, à propos d’une « réunion obligatoire » à laquelle il était nécessaire d’assister...
••• SCOOP DE DERNIÈRE MINUTE (mardi après-midi) : depuis que Business Montres y a promis sa présence, la réunion au V-Center de Vallorbe a été annulée. Elle aura lieu, comme tous les ans, au Centre sportif du Sentier. Quoiqu'ils soient sans illusions sur la consistance du message délivré par les évangélistes de service, les agents secrets de la presse libre y seront, : déguisés en Père Noël ou en innocents skieurs de fond ?


6)
••• LA MISE AU RÉGIME ALLÉGÉ > DE « BUSINESS MONTRES »
POUR PRÉPARER LA NOUVELLE VERSION (PAYANTE) DU SITE...
Dans les semaines qui viennent, sans sacrifier les informations vraiment déterminantes, Business Montres fonctionnera en régime allégé pour mieux préparer la nouvelle version du site (accès payant réservé aux abonnés pour les trois-quarts des informations) et ses nouvelles fonctionnalités (réellement plus fonctionnelles que l’actuelle architecture « préhistorique »). Pour rire un peu, ne pas manquer la campagne « Libérez l’information horlogère », qui détourne au profit de la cause horlogère une campagne anti-censure de Reporters sans frontières (Business Montres du 3 décembre)...

 



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