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On connaît la fixation imbécile de certains humoristes (de gauche ou d'ailleurs) sur la « Rolex de Sarkozy ».
Rien ne vaut un vieux dictateur progressiste pour calmer les ardeurs des Rolexophobes : Fidel Castro comme nouvel agent d’influence de nos amis couronnés ?
••• FIDEL CASTRO ET SA ROLEX :
« MÊME LES GRANDS CONTESTATAIRES APPRÉCIENT LES GRANDES MARQUES »
C’est une idée publicitaire de Ruf Lanz (Zürich, Suisse) pour l’agence médias écolo-gauchiste Ökopool : démontrer aux grandes marques que même les contempteurs de ces « grandes marques » sont des clients potentiels. Mobilisés pour cette cause, qui revient à prouver qu’on peut faire de la pub pour McDonalds dans les revues végétariennes : Fidel Castro et sa Rolex, Che Guevara et sa bouteille de Coca-Cola ou Joschka Fisher en Nike. Pour Fidel Castro (image ci-dessus), la campagne pour cette agence médias qui se veut « de gauche » est prolongée par une vidéo où le dictateur communiste vante, avec sa Rolex au poignet, le plaisir qu’il prend à boire sa bouteille de Coca-Cola. Le pouvoir est au bout du soda...
••• COMME QUOI, EFFECTIVEMENT, il existe une certaine décorrélation entre l’usage quotidienne d’une marque et la structuration idéologique d’un individu. Question de valeurs perçues : le tyran cubain n’aurait pas porté une montre américaine, mais sa Rolex en acier lui paraissait à la fois « neutre » - le mythe suisse ! -, fonctionnelle et indestructible – un vrai outil de guérilléro ! Arguments qui ridiculisent les lancinantes jérémiades contre la « Rolex de Sarkozy ». Une montre qu’on ne voit plus depuis cinq ans au poignet du président français. Et une marque qui n’a jamais été porteuse de cette connotation bling-bling dont on l’affuble…
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