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Damoiselle D, sympathique nouvelle marque indépendante française (Besançon), s’offre pour 2012 une collection « Damoiselle O », très précieusement travaillée grâce aux plus précieux des « métiers d’art »...
Une montre très convaincante dans son style très français...
••• « DAMOISELLE O » (ÉMAIL GRAND FEU ET SERTISSAGE)
EN HOMMAGE À CLAUDE MONET, LE PEINTRE DES « NYMPHÉAS »...
Lancée par Véronique Muller (dont la famille gère un atelier horloger très connue à Besançon) et découverte par Business Montres dès le mois d’octobre 2010 (info n° 5), puis retrouvée avec plaisir sur les salons horlogers de l’année 2011 (notamment au GTE de la « Wonder Week » 2011), Damoiselle D poursuit son parcours en s’implantant aux Etats-Unis (M & M Distribution, Pasadena, qui distribuera notamment des pièces uniques : en cartouche dans l’image ci-dessus), en Belgique (Fabrilissime, Bruxelles) et en France (Darmand 1937, Courchevel).
••• POUR 2012, un nouveau modèle vient s’ajouter aux précédentes et très élégantes « montres-fleurs » (lien ci-dessus). La série des Damoiselle O se présente dans un boîtier ovale (associé depuis toujours à la féminité) qui suggère dans son ellipse l’idée d’une orbite précieuse, où le cadran traité en émail grand feu d’un bleu « Monet » - c’est le bleu de la fresque des Nymphéas, au musée de l’Orangerie de Paris - parvient à styliser notre « planète bleue » dans son système solaire. Le sertissage (80 diamants) renforce cette impression cosmique, exprimée avec une grande sobriété, mais aussi beaucoup d’efficacité. Damoiselle « O » comme Orangerie ? Une montre ovale comme la salle des grands Nymphéas, réalisée en 1927 autour de cette fresque panoramique qui donne « l’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage » (Claude Monet) ? Damoiselle D ne livre pas les clés du code, mais c’est une montre qui témoigne de cette french touch si subtile dans l’histoire de la joaillerie – celle que recherchent, sans toujours la trouver, les femmes du monde entier, même (et surtout) chinoises ! |