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Un an après un plan social douloureux dans son usine de Faverges (Haute-Savoie), ST Dupont "commence sa convalescence", selon les mots de son directeur, Alain Crevet. Après des diversifications plus ou moins réussies dans le prêt-à-porter ou les montres, la société, qui fêtera en grande pompe ses 135 ans en octobre, se recentre sur ses savoir-faire comme l'orfèvrerie ou le maniement de la laque de Chine. Sa nouvelle collection limitée de stylos et de briquets, disponible en novembre et baptisée "New York", a demandé beaucoup de travail. Les pièces sont en effet serties d'ornements en métal particulièrement délicats à installer (à gauche). La ligne s'inspire du travail des ensembliers français comme Jean-Michel Franck ou Emilio Terry qui ont décoré des appartements privés ou des bureaux dans la cité américaine pendant les années 1930 et 1940. L'univers de ces décorateurs est assez détonant, mélangeant le baroque hispanisant du XVIe siècle, le classicisme français du XVIIIe et le surréalisme. Les prix des stylos vont de 1 650 euros à... 18 000 euros pour une pièce sertie de 125 diamants
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