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LE PREMIER ZAPPING DU MERCREDI POUR 2012 : Un tour d'horizon rapide de l'actualité des montres
 
Le 05-01-2012
de Business Montres & Joaillerie

Peu d'actualités fortes alors que les vacances horlogères ne sont pas terminées, mais on voit déjà se mettre en place les lignes de tension du début de l'année 2012...

POUR LE DÉBUT DE SEMAINE DE CE DÉBUT D’ANNÉE, LE ZAPPEUR SACHANT ZAPPER A ZAPPÉ SUR...


1)
••• UNE BRASSÉE DE MEILLEURS VŒUX
POUR TOUS LES FIDÈLES LECTEURS DE « BUSINESS MONTRES »...
L’année ne s’annonce pas forcément comme une année de vaches grasses, mais c’est dans les années de vaches maigres que la communauté horlogère sait se ressourcer et sait trouver en elle-même les ressources qui lui permettent de rebondir. Donc, EM>Sursum Corda, haut les cœurs pour 2012 ! Bonne année à tous : santé, prospérité et créativité ! On sent déjà que ça va démarrer très fort avec la « Wonder Week » genevoise et toutes les annonces qui se préparent pour ce début d’année et qui n’en sont pour l’instant qu’à l’état de rumeurs...


2)
••• LES PUBS DE LA SEMAINE
(PLUS OU MOINS HORLOGÈRES, ET PLUS OU MOINS CRÉATIVES)...
La première est une bague de fiançailles originale : c’est l’anse d’une tasse lancée par Moemax (Autriche), avec une campagne signée par Demner, Merlicek et Bergmann (Autriche). Le visuel est très parlant, mais il est moins original que le concept, déjà vu il y a quelques années...
••• Seconde proposition : celle des montres Nika (Russie), qui sont spécialisées dans les pièces en « or russe » et qui nous dévoilent, très logiquement, la transformation – spontanée et teintée de fantastique – de lingots en montres (très joli film promotionnel, tourné dans une ambiance de polar américain)...


3)
••• LES PRÉMICES D’UNE GUERRE DES HYPER-FRÉQUENCES
ET LES PROMESSES D’UNE NOUVELLE CERTIFICATION CHRONOGRAPHIQUE
(ET NON PLUS SEULEMENT CHRONOMÉTRIQUE)...
Sur les rangs : TAG Heuer (pionnier et défricheur), De Bethune, Montblanc, Zenith et quelques outsiders capables de troubler la fête dans ce grand trek vers le pays de l’ultra-chronographie et des hyper-hautes fréquences – domaines totalement neufs pour les explorateurs des nouvelles mécaniques qui ne se contentent d’enfiler les pantoufles de Christiaan Huygens. Business Montres a déjà donné quelques coups de projecteur sur les uns ou les autres : inutile d’y revenir, sinon pour préciser que les « vacances horlogères » de certains ont été pourris par le lancement impromptu de la « bombe Montblanc » (Business Montres du 28 décembre, info n° 2), dont les principes d’affichage du millième et de la « bi-fréquence » pourraient piétiner les brevets déjà déposés par TAG Heuer - il a fallu vérifier tout ça en urgence ! - ...
••• Reste à se poser la bonne question : « Les hyper-hautes fréquences, pourquoi faire ? » S’il s’agit d’une virtuosité gratuite et d’une démonstration horlogère d’« art pour l’art », histoire de dire – me too ! – qu’on sait faire dans le millième, c’est un peu vain, d’autant que personne, chez les amateurs, n’entrevoit de différence pratique ou notable entre un chronographe au dixième, au centième, au millième ou au deux millièmes de seconde. C’est encore pire pour les fréquences : qui perçoit la rupture entre les 5, les 50, les 500 ou les 5000 Hz, sachant que l’œil humain n’est pas calé pour distinguer quoi que ce soit à ces vitesses ?
••• Le vrai enjeu n’est pas encore avoué : c’est la précision absolue, celle du quartz, qui était considérée comme inatteignable par des mouvements mécaniques, mais qui pourrait bien être égalée dans les années qui viennent. Dans les équipes de R&D déployées chez des pionniers comme TAG Heuer, qui a décidé de s’y mettre dans la foulée du V4, il y a presque dix ans, on ne cache pas que l’objectif est l’hyper-fréquence et l’ultra-précision du quartz horloger – précision pas si absolue que cela depuis la banalisation des horloges post-atomiques (la génération d’après le césium), capable de dépasser les 10 milliards de Hz et de flirter avec des précisions de l’ordre de 10-17 ou 10-18 ! On n’en n’est pas là, et de loin, pour le quartz horloger, mais les néo-mécaniques d’avant-garde se rapprochent des niveaux de précision de l’horlogerie électronique (un peu plus de 32 000 Hz)...
••• Au-delà du millième ou même du dix-millième de seconde, c’est toute la chaîne de précision chronométrique qui est ébranlé, d’autant qu’on parle, dans le milieu, d’une nouvelle certification chronographique, autrement plus high-tech ! Le COSC – même en version new look – a du souci à se faire avec sa petite mesure traditionnelle des heures, des minutes et des secondes. La bataille du marketing pour cette avancée chronographique (et non plus chronométrique) s’annonce ravageuse...
••• Le discours autour des hyper-hautes fréquences reste à inventer : ce n’est pas une course à l’armement - plus haut dans les Hz que moi, tu meurs ! -, mais une mutation mécanique générationnelle, sans doute beaucoup plus décisive que les avancées dans le domaine du silicium. Amorces de cette révolution : des propositions comme le Pendulum de TAG Heuer, premier échappement sans spiral (toujours en expérimentation) ou le Mikrotimer, toujours chez TAG Heuer et toujours à l’état de concept comme premier échappement sans balancier. Avancée connexe : le balancier « vibrant » proposé par De Bethune (Business Montres du 9 décembre, info n° 1), qui réinvente en le projetant dans les hautes sphères de la physique d’avant-garde le principe du diapason des premières montres électroniques (Bulova Accutron, 1960). Faute d’avoir pris en main le nouveau Timewriter II de Montblanc, impossible de se prononcer sur l’innovation que peut représenter son échelle nonamétrique démultipliée pour afficher le millième de seconde : tout comme la bi-fréquence, l’hypertrophie du double barillet pour gagner en réserve de marche n’est ici qu’une évolution, déjà entreprise par TAG Heuer dont les prototypes d’atelier ont acquis plusieurs dizaines de minutes d’autonomie...
••• La clé stratégique, dans cette nouvelle guerre, c’est bien moins la R&D - qui pourrait reprendre la main dans ce domaine sur TAG Heuer ? - que la communication des avantages réellement procurés par l’extrême chronographie et l’hyper-haute fréquence. Contrairement à ce qui se passait au moment de la révolution du quartz, l’optimisme technologique n’est plus de rigueur : la science est devenue anxiogène et le progrès inquiète. C’est peut-être même ce qui a favorisé le regain d’intérêt pour les montres mécaniques, alors que le quartz avait été salué, à sa naissance, comme l’aube d’un nouveau luxe high-tech pour l’horlogerie. A part les maniaques de l’horlogerie, qui perçoit le vertige et l’insolence du défi lancé par les mouvements mécaniques aux vibrations du quartz ?


4)
••• LA REVOLUTION DIGITALE
AVEC LA VERSION DIGITALE DE « REVOLUTION » (ASIE)...
Si l’objectif est de conquérir à la passion horlogère de nouvelles générations, autant s’attaquer au problème avec les outils préférés de cette nouvelle génération, c’est-à-dire les prothèses numériques nomades dont plus personne n’envisage de se passer « de 7 à 77 ans », voire après ! Initiateur au début des années 2000 d’une révolution dans l’approche des magazines horlogers, l’équipe des créateurs de Revolution se lance à son tour dans une déclinaison digitale avancée de son concept. Pour l’instant, c’est gratuit et le téléchargement simplifié (image ci-dessus) !
••• Pour l’instant, la proposition est très sage : il s’agit d’une lecture du magazine, avec une maquette classique transposée de l’édition « papier » dans un mode technique multi-plateformes (développement Zinio, ce qui est une garantie de qualité). Avantage : aucune publicité dans cette version numérique, du texte, rien que du texte. La vraie interactivité viendra plus tard, avec l’ajout de vidéos et de services multimédias annexes.
• Est-ce vraiment une révolution éditoriale ? Sans doute pas encore, même si c’est remarquablement et impeccablement réalisé, avec un vrai confort de lecture et un vrai plaisir dans la découverte des contenus : mieux vaut avoir son iPad entre les mains que l’épaisse pile de papiers représentée par tout bon numéro de Revolution qui se respecte. On trouve cependant sur le marché d’autres versions numériques de magazines « papier »...
• Est-ce vraiment une révolution digitale ? Sans doute pas encore : le magazine horloger digital de l’avenir reste à inventer, et surtout à financer - l’exemple pionnier de Watch Else, lancé par Thierry Brandt, témoigne de la difficulté d’acculturer un milieu horloger par nature conservateur. Manifestement, il fallait prendre une initiative avant la « Wonder Week » et Baselworld : tant pis pour les subtilités d’une édition qui aurait été véritablement conçue et réalisée pour une lecture en ligne...
• Est-ce vraiment une révolution générationnelle ? Peut-être bien que oui : avec une magazine de cette qualité accessible en ligne, il est évident qu’on démultiplie les lecteurs et les voies d’accès à la culture et aux contenus horlogers. C’est un pas de géant, qui ne peut qu’encourager les autres éditeurs à procéder à leur propre aggiornamento numérique. C’est peut-être aussi un « signal faible » : cette Digital Revolution démode et déclasse définitivement les magazines traditionnels. Du coup, on va certainement en reparler...


5)
••• L’ACTUALITÉ DU « SWATCHGATE »
QUI NE S’EST PAS DÉMENTIE
PENDANT LES VACANCES HORLOGÈRES EN SUISSE...
Le couperet indien s’est rapproché du cou de Swiss Timing pendant les « vacances horlogères » helvétiques... Pas de répit pour les juges indiens dans l’affaire du (présumé) pacte de corruption qui aurait lié les responsables indiens des Xe jeux du Commonwealth (sous les verrous depuis le printemps 2011) et la direction de Swiss Timing (Swatch Group), aujourd’hui formellement accusée d’avoir profité d’un appel d’offres truqué pour l’attribution du chronométrage officiel de ces Jeux à Omega. Une cour de Dehli, dirigée par le juge spécial Talwant Singh, a rejeté les demandes de liberté sous caution déposées par certains de ces accusés indiens (source : Indian Express).
••• De même, et c’est plus grave pour la direction de Swiss Timing, qui a choisi un star du barreau indien (Amit Desai) pour sa défense, la cour suprême de Dehli a refusé de surseoir aux mesures coercitives prises en première instance contre cette direction, sommée de comparaître devant le juge spécial Singh - une première assignation avait été délivrée – en vain – pour le 14 décembre, et une autre est prévue pour le 30 janvier. En cause : une surfacturation par Swiss Timing de 16 millions de francs suisses au profit (supposé) des dirigeants de ces Jeux et au détriment (supposé) du Trésor indien (source : Indian Express)...


6)
••• UNE RAPIDE SÉANCE DE RATTRAPAGE
POUR GARDER EN MÉMOIRE
QUELQUES INFORMATIONS MARQUANTES DE LA FIN 2011...
• La bonne surprise du chronographe au millième de seconde chez Montblanc : une nouvelle marque dans la course à l’hyper-chronographie extrême (repérage Business Montres du 28 décembre, info n° 2, dans la dernière livraison de Revolution, édition Asie)...
• La nouvelle complication GMT « satellitaire » de Hublot : à découvrir pendant la « Wonder Week », mais déjà dans Business Montres (23 décembre, info n° 1)...
• Les rumeurs sur la nouvelle montre Apple : après avoir déstructuré le marché de la téléphonie, la marque à la pomme va-t-elle déstabiliser l’entrée de gamme horlogère ? Une épée de Damoclès au-dessus de la tête de Swatch et de ses compétiteurs (Business Montres du 28 décembre, info n° 1)...
• La collection d’Omega du nouveau dictateur nord-coréen : dans la famille des Kim qui squattent héréditairement le trône communiste nord-coréen, c’est Omega ou rien (Business Montres du 21 décembre, info n° 2)...
• « Bibi au pays de l’or noir » : les tempêtes (dans un verre d’eau) engendrées par la présentation du nouveau Magic Gold par Hublot et la démonstration qu’une montre en Magic Gold contient proportionnellement plus d’or qu’une montre en or classique (analyse Business Montres du 20 décembre)...
• Les dernières « chaises musicales » de 2011 : à découvrir dans Business Montres (23 décembre, info n° 5) et information n° 9 du 19 décembre...
• Les dernières nouvelles marques de la couvée 2011 : 88 au total (et Business Montres a dû en manquer une ou deux dizaine de plus), à découvrir dans Business Montres (23 décembre, info n° 5) et information n° 4 du 21 décembre...


7)
••• QUELQUES VIDÉOS SUR LA CHAÎNE IMAGES
DE « BUSINESS MONTRES », QUI FRÔLE LES 280 000 « VUES »...
Pour ceux qui les auraient manqué ces derniers jours, une poignée de vidéos sur la chaîne images de votre Quotidien des Montres :
• « Les secrets de la fabrication du Magic Gold Hublot » : capote anglaise et cuillère en plastique + très haute technologie, c’est la bonne recette des alchimistes contemporains…
• « Diesel, une des meilleures pubs de cette fin d’année » : quinze secondes très générationnelles pour vanter le courage de porter des montres hors du commun !
• « L’hydro-mécanique à la sauce Vincent Perriard » : une montre qui indique l’heure avec un fluide et c’est reparti pour la grande époque des concepts watches ébouriffantes !
• « La nouvelle manufacture Laurent Ferrier » : la petite marque qui monte, qui monte – et qui ennuie les grandes – s’offre une micro-manufacture aux portes de Genève…
• « La nouvelle vitrine Slide de Xavier Dietlin » : enfin, des vitrines horlogères qui bougent un peu (animation repérée place Vendôme dans la boutique Hublot)…


8)
••• LE TRADITIONNEL BAROMONTRES DE DÉCEMBRE 2011,
AVEC LES ÉVOLUTIONS CAPRICIEUSES DE LA MÉTÉO HORLOGÈRE
POUR LE DÉBUT DE L’HIVER 2011-2012...
Dans les barorécepteurs de votre Quotidien des Montres : Estelle Fallet, Denis Flageollet + David Zanetta, Nick Hayek, Vincent Perriard, Swiss Watch & Luxury Group, les 88 nouvelles marques de 2011, Jean-Claude Biver, la guerre des hyper-hautes fréquences, Michele Sofisti, les rumeurs horlogères (exclusivité Business Montres du 2 janvier)...


9)
••• QUELQUES ACTUALITÉS HORLOGÈRES À LA VOLÉE,
EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ ÉDITORIALE...

••• CHAISES MUSICALES (1) : arrivée imminente chez Chopard de Rodolphe de Pierri, nouveau directeur du marketing corporate de la marque. Ex-Nestlé Suisse (dans le chocolat), on l’a connu chez Baume & Mercier, Golay Buchel, CK et Breguet (Swatch Group). Directement rattaché à Karl-Friedrich et Caroline Scheufele, ce quadra accède aux responsabilités dans une manufacture qui n’a toujours pas « digéré » le départ des piliers de la génération précédente (François Tissot, Jean-Frédéric Dufour ou Philippe Peverelli)...

••• CHAISES MUSICALES (2) : Maurice Gläser, qui a occupé différentes fonctions dans la maison, prend en charge la direction générale de la manufacture Maurice Lacroix, où il remplacera Martin Bachmann (ex-CEO), dont le départ était programmé depuis le rachat de la marque par le groupe de distribution sino-zürichois DKSH...

••• CHAISES MUSICALES (3) : Jean-Christophe Bédos, qui avait quitté la présidence de Boucheron ce printemps (révélation Business Montres du 6 mai, info n° 1), se recycle au Canada, comme président de Birks & Mayors, le joaillier nord-américain (1 200 personnes, 65 boutiques aux Etats-Unis et au Canada)...

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (1) : ce sera la référence # 01/Génération 2012, mais il n’y a pas vraiment de quoi bomber le torse ! Emotiwatch est une resucée opportuniste (et italienne) du projet LOL Watch lancé en souscription depuis Genève par Nicolas Ruchonnet – dont la proposition est nettement plus substantielle. En revanche, les « émoticônes » italiennes bénéficient d’une communication « art de vivre » beaucoup plus amusante et générationnelle...

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (2) : il faudra attendre Baselworld pour découvrir, montre en main, les nouveaux (?) « instruments de pilote » proposés par la marque finnoise De Motu, dont le modèle DMG 11 s’affirme première montre à intégrer un accéléromètre-compteur de G. Ce sera la référence # 02/Génération 2012, avec un marketing typé « aviation militaire », un boîtier « instrumental » (style Bell & Ross) et un branding très étudié...

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (3) : pas forcément nouvelle d’hier matin (2012 vient à peine de commencer), Jiusko (Guangzhou) se positionne sur le créneau des « plongeuses » pour devenir la référence # 03/Génération 2012. Beau travail de branding, mais la collection sent encore le fourre-tout chinois...

••• ARTCURIAL : toujours aussi sympathiques, les ventes aéronautiques d’Artcurial Paris, et toujours pleinesss de bonnes surprises horlogères à tous les prix. Cette année, on vendra un (vrai) Fouga Magister, qui sera exposé, comme l’année dernière, dans la cour de l’hôtel Dassault (catalogue à explorer sur le site de la maison d’enchères)...

••• BRAQUAGE : attaque en direct sur ABC World News (à la minute 00:47), avec des malfrats qui font main basse sur les vitrines Rolex pendant que les clients s’enfuient en courant...

••• MAVERICK : inauguration officielle le 17 janvier (en pleine « Wonder Week ») pour la nouvelle boutique horlogère indépendante de Genève (Grand Hôtel Kempinski : 19, quai du Mont-Blanc). A ne pas manquer pour soutenir « une autre vision de l’horlogerie et de la joaillerie à Genève » – telle que la promeuvent Gérard et Alexis Gouten, avec l’aide précieuse de Frédéric Comotti (Business Montres du 4 novembre dernier)...

••• CARTIER : un interview de Bernard Fornas (président de Cartier) comme on les aime, directe, sans (trop) de « langue de coton ». C’est forcément plus intéressant que l’insipide eau tiède corporate (source : Trajectoire) : « Nous ne suivons pas, comme certaines autres marques, cette folie qui consiste à se battre pour placer ses bijoux partout. Certaines célébrités, comme Monica Bellucci, nous choisissent par amour. Monica correspond tout à fait à l’image de Cartier. Elle incarne une féminité et une sensualité folle, elle est adorée autant par les hommes que par les femmes. Elle a un côté séducteur tout en étant une excellente mère » - ce qui et parfaitement bien analysé...

••• EDOX : belle opération pour l’horloger suisse, chronométreur officiel du « Dakar » (rallye sud-américain), dont les écrans publicitaires annoncent et désannoncent les pages consacrées à la course sur plusieurs télévisions...

••• FORTIS : la marque fêtera son premier siècle en 2012. Pour nous donner un avant-goût de son patrimoine, une page qui récapitule quelques apports de Fortis à la grande histoire de l’horlogerie – même si c’est parfois tiré par les cheveux : première montre-bracelet automatique - pas vraiment exact- , premier chronographe-réveil automatique - pas certain -, première « montre de mode » - question de définition, mais on oublie trop souvent de citer la Flipper dans les montres qui ont « libéré » le rapport au temps -, premières montres de l’espace - le ciel est grand ! -, etc...

••• RUDIS SYLVA : la jeune marque franc-montagnarde tiendra salon, comme tous les ans, au château du Grand- Saconnex (à portée de fusil du SIHH), où sera organisée, comme tous les ans, une « soirée franc-montagnarde » à ne pas manquer pour les gourmandises qui s’y dévoilent (les artisans locaux sont mobilisés) autant que pour les rencontres qu’on peut y faire (soirée du 18 janvier, pendant la « Wonder Week »)...

••• SOTHEBY’S : le gouvernement indien se décide enfin à admettre que la Rolex émaillée de l’ex-président Rajendra Prasad dont Sotheby’s Genève projetait la vente aux enchères a été volée (révélation Business Montres). Du coup, une enquête a été lancée sur ce vol, qui remonterait au milieu des années 1960 : bon courage (source : IANS)...

••• SWATCH (1) : l’amour, ce n’est pas exclusivement pour la Saint-Valentin, mais c’est au moins un bon aide-mémoire. La nouvelle collection Love a même pensé aux garçons : couleur rouge, le rose étant pour les filles, qui ont quelques bijoux assortis...

••• SWATCH (2) : bye bye Smart Watch ! C’était un projet personnel de Nick Hayek, du temps où il manageait Swatch : une smart watch qui aurait donné plein d’informations en plus de l’heure. Le développement conjoint avec Microsoft et l’appui promotionnel de Bill Gates n’ont pas suffi à imposer ces premières « montres intelligentes » (connectées) : Microsoft baisse les bras et Swatch va devoir mettre à la poubelle les dernières pièces survivantes d’une initiative qui n’aura pas marqué l’horlogerie. Trop tôt, sans doute, et trop pointu, d’autant que le marché s’est orienté vers des montres directement connectées avec le smartphone (MetaWatch, I’M Watch et demain, peut-être, iPod Nano ou Apple Watch tactile : voir ci-dessus, info n° 6)...

••• « MARQUES VIRTUELLES » : parti en fin d’année de chez Marvin (« chaises musicales » du 23 décembre, info n° 5), Christian-Louis Col a repris un exercice où il excelle, son blog, où il prouve l’acuité de sa vision du marketing. A propos des « nouvelles marques » et de tous ceux qui veulent leur part du gâteau : « Je me résume donc, soit vous mettez la main sur 100 ans minimum d’histoire et vous êtes partis pour concurrencer les plus grands avec tous les risques que cela comporte, mais surtout pouvoir investir 5 millions de promotion par marché…. soit vous créez de l’éphémère hyper disruptif et créatif quitte à disparaître dès l’hiver venu. Bien sûr les gammes de prix, les clients ne sont pas les mêmes. Vos équipes non plus, mais c’est un peu la différence entre le théatre et le cinéma, même si à la fin il faut remplir la salle » (source : CLC)...

••• « LE RETAILERS QUI REGARDENT LA MORT EN FACE » : ils savent qu’ils doivent évoluer très vite sous peine de disparaître, surtout dans des pays frappés par la dépression comme le Royaume-Uni. Un constat très amer du Telegraph, avec des chiffres inquiétants (un article à rapprocher d’une analyse connexe du Guardian britannique)...

••• « UNE BLONDE CHEZ LES HORLOGERS » : notre consœur Marine de la Horie (Le Point, France) s’est glissée dans la peau d’un horloger lors d’une session initiatique organisée par Jaeger-LeCoultre. Délicieux (Le Point) !

••• CHINE (1) : les sites officiels chinois font état d’une « psychologie changeante des consommateurs » locaux, de plus en plus sensibles aux prix affichés dans les boutiques de luxe qui ont colonisé les grandes villes (source : French.China). Avec des différences qui peuvent aller de 50 % à 70 % de plus que dans les boutiques européennes, il faudrait cesser de prendre ces consommateurs pour des idiots. Et finir par se poser la question de la rentabilité de ces boutiques chinoises...

••• CHINE (2) : « Louis Vuitton et les touristes chinois »... Qu’est-ce qui fait à ce point saliver les consommateurs chinois quand ils se rendent à l’étranger et qu’ils tombent en arrêt face à un sac Louis Vuitton (source : Knowledge Wharton) ?

••• CHINE (3) : « Les internautes chinois s’insurgent contre les flambeuses du Net »... Trop, c’est trop et il ne faut plus bon claquer, flamber ou frimer en ligne (source : France 24)...

••• CHINE (4) : « Pour la voiture, ça va... » Pour les montres, c’est moins évident ! Ivan Tong, le patron de Sparkle (distributeur chinois de Richard Mille, DeWitt ou Parmigiani, mais aussi de Rolls-Royce, Bentley et Lamborghini), voit l’année 2012 en rose, mais uniquement pour les voitures de luxe, qui l’aideront à passer entre les gouttes (source : South China Morning Post)...


9)
••• LE RÉGIME ALLÉGÉ DE « BUSINESS MONTRES »
POUR PRÉPARER LE NOUVEAU SITE (PAYANT PAR ABONNEMENT)...
Dans les semaines qui viennent, sans sacrifier les informations vraiment déterminantes, Business Montres fonctionnera en régime allégé pour mieux préparer la nouvelle version du site (accès payant réservé aux abonnés pour les trois-quarts des informations) et ses nouvelles fonctionnalités (réellement plus fonctionnelles que l’actuelle et habituelle architecture « préhistorique»). Pour rire un peu, ne pas manquer la campagne « Libérez l’information horlogère », qui détourne au profit de la cause horlogère une campagne anti-censure de Reporters sans frontières (Business Montres du 3 décembre)...

 



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