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Antonio Calce est plutôt chanceux.

Alors que certaines marques s’obstinent à ne plus recruter que de lamentables ringards, il a misé sur Loïck Peyron, qui s’affirme comme le meilleur marin de ces dernières années

Il vient de boucler en 45 jours d'océan, montre Corum au poignet, les 52 000 kilomètres du tour du monde à la voile (Trophée Jules-Verne)...

••• QUARANTE-CINQ JOURS DE MER
QUAND JULES VERNE N’EN OSAIT QUE QUATRE-VINGT
POUR FAIRE LE TOUR DU MONDE...

Loïck Peyron, ou l’homme qui peut avaler 700 milles par jour à bord d’un trimaran géant, Banque populaire V (40 m de long et 23 m de large), et qui pulvérise tous les records tous les records de vitesse à la voile autour du monde. 52 000 km au compteur ! Pour son exploit, il portait une Corum, dont il est l’ambassadeur en même temps que le fûté conseiller vélique - on sait qu’il a met au point, avec l’équipe technique de Laurent Besse, une super-complication nautique dont on reparlera...

••• LOÏCK PEYRON, OU LE BON CHOIX d’un champion nautique de référence par Antonio Calce, le jeune président de Corum, dont on a pu se demander quelle mouche le piquait en se relançant dans le sponsoring nautique et en recrutant un tel marin. C’était oublier à quel point Loïck Peyron est un des derniers grands aventuriers de la voile – peut-être le dernier – et sans doute un des plus sympathiques, sinon le plus crédible aux yeux des amateurs de loisirs nautiques et des amateurs de voile. Le nouveau record établi pour le Trophée Jules-Verne (en équipage et sans escale) doit, certes, beaucoup au maxi-trimaran et à ses treize équipiers, mais il doit encore plus au talent d’un aventurier sportif de 52 ans et à son amour des défis. On retrouvera Loïck Peyron dans la prochaine America’s Cup, toujours avec Corum, du moins si le syndicat Energy Team parvient à boucler son budget...

••• LOÏCK PEYRON, OU LE SPORTIF EMBLÉMATIQUE quasiment idéal pour une marque demi-centenaire relancée à la force du poignet depuis six ans : charismatique, indiscuté, surdoué, compétent, disponible et motivé ! Ni mercenaire, ni capricieux, pas même suffisant, ni arrogant en dépit de son palmarès ! Combien de marques rêveraient de tels ambassadeurs, elles qui doivent trop souvent se raccrocher à d’illusoires has-been ou à d’exigeants chevaux de retour aux fidélités contractuelles trop successives pour avoir conservé la moindre crédibilité ?