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Les grands chiffres du jour sont vertigineux, mais l'horlogerie adore ces emballements arithmétiques, qu'on parle de très hautes fréquences ou de tests anti-choc !
Heureusement que l'honorable M. Yu Ping (Hengdeli) est là pour détendre l'atmosphère dans les déjeuners genevois...
POUR CE MILIEU DE SEMAINE, LE ZAPPEUR SACHANT ZAPPER A ZAPPÉ SUR...
1)
••• L’ULTRA-CHRONOGRAPHIE PROMISE
PAR LA NOUVELLE « CONCEPT WATCH » DE TAG HEUER...
Une montre (prototype pour l’instant) qu’on pourra découvrir pendant la « Wonder Week » et qui nous promet d’aller au-delà – en toute intégrité mécanique – du 1000e de seconde atteint par la version 2011 du Mikrotimer. On ne sait pas encore si ce sera du 2000e de seconde, du 5000e de seconde ou – soyons fous ! – du 10 000e de seconde : Jean-Christophe Babin, qui adore les « sauts quantiques », est capable d’avoir exigé de ses équipes de R&D le plus impossible des exploits. Les images qui commencent à filtrer (ci-dessus) nous promettent une nouvelle « révolution » et un record en matière de hautes fréquences : le cadran de cette « concept watch » indique seulement qu’on sera dans les millièmes de seconde, dans une famille qui sera celle du Mikrotimer ou du Micrograph – à moins que ce ne soit un Mikrographer ou un Mikrografik ! Côté mécanique : avant ou sans spiral ? Avec ou sans balancier ? Avec ou sans roue d’échappement ? L’avancement des équipes R&D de TAG Heuer permet de tout imaginer dès qu’il s’agit de « marcher en dehors des clous » et de penser out of the box (dessin ci-dessus). Pour la vitesse, Business Montres (12 décembre) avait imaginé un 2000e de seconde, mais se contenter de ce plafond serait faire offense au culot de ces équipes de R&D, emmenées par un Guy Sémon jamais en panne d’idées malicieuses : le 5000e de seconde serait parfaitement jouable – encore qu’une telle précision expérimentale soit dénuée d’intérêt horloger réel, sinon pour étayer une réelle maîtrise chronographique des vitesses inférieures. A moins qu’une vitesse supérieure - de toute façon, on ne peut pas imaginer une redite du 1000e déjà atteint par le Mikrotimer - ne soit que le parangon d’une nouvelle certification de l’extrême chronographique qui n’existe pas encore sur le marché – une sorte de COSC réservé aux chronographes...
••• Un dernier indice, pas forcément révélateur : on connaît l’enthousiasme « pyrotechnique » d’un Jean-Christophe Babin, toujours prêt à s’enflammer pour les créations de ses équipes. En ce moment, il n’arrête pas de multiplier les analogies astronomiques, comparant la conquête du 1000e de seconde au débarquement sur la planète Mars et sa nouvelle « concept watch » au débarquement sur Saturne ! Ce n’est sans doute pas fortuit : 2001, L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick (tiens, 2001 !) n’atteignait que Jupiter. Avec Saturne, on est en moyenne six fois plus loin du Soleil qu’avec Mars (tiens, 6000 !). Selon les orbites planétaires, Saturne se situe quatre à vingt fois (!) plus loin de la Terre que Mars. Pas de quoi en déduire une hyper-vitesse, mais l’analogie est parlante et situe la performance de cette « concept watch » à un minimum de quatre ou cinq fois celle du Mikrotimer génération 2011. Une avancée qu’il ne sera pas facile de surpasser...
2)
••• LA DOUBLE CHANCE DE CORUM
DANS L’AMERICA’S CUP DE L’ANNÉE PROCHAINE...
Ce sera sans doute la première fois qu’une marque disputera la 34e America’s Cup sur deux bateaux AC 45 à la fois. Explication : si, comme on l’espère, Loïck Peyron parvient à boucler son budget pour mettre à flots Energy Team, Corum – dont il est l’ambassadeur et le conseiller nautique – aura une première chance de glâner quelques victoires dès les AC World Series qui préluderont au duel final. Donc, première chance. La seconde est offerte à Corum par le régatier britannique Ben Ainslie, qui est un autre de ses ambassadeurs nautiques et qui vient de former son propre équipage (Ben Ainslie Racing) pour participer à ces AC World Series : doublé possible grâce au skipper britannique, qui doit ultérieurement rejoindre l’équipage d’Oracle, où il portera – en compétition – les couleurs de... TAG Heuer (qui a griffé l’uniforme officiel des marins) et – sur les pontons – celles de Corum ! Pas simple de suivre ces ambassadeurs à géométrie variable...
••• De toute façon, on retrouvera Ben Ainslie sur la 35e America's Cup, après 2012 : son équipe BAR des pré-séries de la 34e édition n’est que la préfiguration d’une participation britannique à l’édition suivante. Une fois de plus, son sponsor horloger (Corum) se frotte les mains : une chance au tirage pour Antonio Calce, et plusieurs chances au grattage sur les plans d’eau...
3)
••• LA DEVINETTE DU JOUR :
DEVINE QUI VIENT DÉJEUNER À GENÈVE ?
Business Montres n’est pas avare d’analyses sur le groupe chinois Hengdeli (dernier article : 10 janvier, info n° 3) : c’est que ce conglomérat commercial contrôle l’essentiel de la distribution des montres suisses en Chine – ce qui n’est pas rien quand deux montres helvétiques sur trois se retrouvent sur le marché grand-chinois ! Tiens, comme par hasard, l’honorable Cheung Yu Ping – le président d’Hengdeli à qui le Swatch Group a consenti un prêt personnel de 100 millions de dollars – déjeunait ces jours-ci à Genève. On ne vous dira pas dans quelle cantine horlogère – sino-luxueuse – il a déplié sa serviette, mais la conversation ne manquait pas d’intérêt. A vrai dire, elle confirmait en grande partie l’analyse de Business Montres (lien ci-dessus). Fin stratège, Cheung Yu Ping – qui ne se cache pas d’avoir investi ces 100 millions dans un projet immobilier personnel du côté de Beijing – a réussi une belle opération en obligeant le Swatch Group à le suivre sans pouvoir contrôler Hengdeli à se place : 9 % ou 21 %, en droit commercial chinois, ça n’améliore pas les affaires de l’actionnaire minoritaire ainsi piégé. Du moins tant que les autres actionnaires (dont LVMH et les copains chinois de Cheung Yu Ping) soutiennent l’actuel management – ce qui semble être le cas !
4)
••• LES INFLEXIONS STRATÉGIQUES
DU FONDS D’INVESTISSEMENT « PRECIOUS TIME »...
L’investissement dans les montres de collection est un sport de haut niveau, qui réclame une concentration de tous les instants ! Gérant du fonds luxembourgeois « Precious Time », le banquier milanais Alfredo Paramico a non seulement réussi une belle performance (+ 11,97 % de valorisation pour sa première année d’existence, avec 10,7 millions d’euros en gestion sous forme de 390 montres, c’est plutôt bienvenu dans un contexte de déprime boursière internationale), mais il a aussi fait évoluer son portefeuille de montres de façon significative :
• Un peu plus de Rolex (125 montres) que de Patek Philippe (123, soit 31,5 %, alors que l’objectif était d’en faire 50 % des actifs), c’est inattendu, mais révélateur des tendances d’un marché : trop chères et trop spéculatives, les Patek Philippe plafonnent - sauf les exceptionnelles, qui battent des records], alors que les Rolex, jusqu’ici sous-estimées par les amateurs, ont pris l’ascenseur...
• Cartier à hauteur de 22,3 % (87 montres) et Vacheron Constantin à 9 % (35 pièces), devant Audemars Piguet (9) ou Panerai (2), c’est tout aussi imprévu, mais très explicite sur les évolutions en cours : Breguet, aussi bien qu’Omega ou Audemars Piguet, ont cessé ou très ralenti les achats pour leurs musées, cessant par là de soutenir leur cote...
• Perspectives pour 2012 : un renforcement du fonds en Rolex et en Omega, avec, pour ligne stratégique, davantage d’achats aux enchères (ce que le fonds s’interdisait à l’origine, mais on fait de bonnes affaires sous le marteau), mais aussi des négociations pour acquérir des collections complètes en transaction privée...
• Evolution prévisible du marché, compte tenu du peu de montres de qualité disponibles (en dépit du nombre parfois élevé de celles qui ont été produites : « Il faut prendre en compte la mondialisation, qui a définitivement ouvert l’accès de ce marché à des collectionneurs et à des investisseurs originaires des quatre coins du monde. Ainsi, face à une offre toujours plus limitée, il existe une demande croissante mais surtout exigeante, de la part d’amateurs prêts à investir d’énormes capitaux dans les modèles les plus rares et les plus beaux ». La preuve par la santé des maisons d’enchères : « Christie’s, qui domine incontestablement le marché, a enregistré à elle seule en 2011 un chiffre d’affaires de 116 millions de dollars (le plus haut niveau jamais atteint par une maison de ventes aux enchères dans le passé), contre 91 millions en 2010 et 67 millions en 2009 » (source : newsletter Precious Time)...
5)
••• LE PACK RUCHONNET + RUCHONNET
POUR CRÉER UN PÔLE DE COMPÉTENCES VIDÉO-NUMÉRIQUES...
On parle ici de Stéphanie Ruchonnet (RGB Prod, spécialiste des animations vidéo, comme celles du GPHG) et de Nicolas Ruchonnet (RTC, Real Time Concept, qui a également lancé LOL Watch en souscription) : le frère et la sœur s’associent pour consolider le pôle 3D de RGB Prod, Nicolas Ruchonnet apportant son expertise de spécialiste reconnu de la 3D animée et de la 3D en temps réel.
6)
••• LA FIÈVRE MÉMORIELLE DE ZENITH,
QUI A FAIT DE 2012 L'ANNÉE DE SON PATRIMOINE ANTARCTICO-AÉRIEN...
Pour le centenaire de la conquête du pôle Sud par Amundsen (qui semble avoir porté une Zenith pour vaincre le continent blanc), on attendait Zenith, mais son ambassadeur, qui avait pour mission de relier à pied le pôle Nord au pôle Sud, a été retardé en chemin par la fonte des glaces due au réchauffement climatique. Du coup, Jean-Frédéric Dutour s'est décidé à réchauffer une autre belle histoire de son patrimoine : 2012 sera une année très aérienneà la mémoire de Louis Blériot, qui portait une montre-bracelet Zenith pour ses fameuses traversées de la Manche, ainsi que d'autres compteurs de bord de la marque. Louis Blériot : brevet de pilote n° 1 dans l'histoire de l'aéronautique française, ce qui a permis à Zenith de se souvenir que la marque était propriétaire du terme « Pilot » (déposé dans la classe 14, celle des montres). Autant dire qu'il y aura cette année, à Bâle (entre autres surprises), trois montres de pilote en hommage lointain à ce pionnier...
7)
••• QUELQUES ACTUALITÉS HORLOGÈRES À LA VOLÉE,
EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE CURIOSITÉ ÉDITORIALE...
••• CHAISES MUSICALES : ça concerne aussi les marques ! Les Danois (mâtinés d’Américains) de Skagen Designs passent sous la bannière du groupe américain Fossil moyennant 225 millions de dollars cash (quoique baptisée « Skagen Denmark », la marque était basée à Reno, Nevada).
• Autre changement de casquette : le distributeur indépendant britannique DM London s’offre les sites de e-commerce horloger The Watch Gallery (boutique physique à Londres) et The Watch Hut...
••• NOUVELLES MARQUES 2012 : eh oui, c’était une des surprises du salon CES (high-tech) de Las Vegas ! Sony (la marque électronique) devient la référence # 9/Génération 2012 en lançant une Sony Smartwatch tactile sous Android, qui ressemble furieusement à un iPod nano porté au poignet et qui devrait pousser Apple à lancer sa propre montre (Business Montres du 28 décembre, info n° 1). Là, avec des marques comme Sony ou Apple sur ce marché des montres digitales, àa devrait tanguer sur les flots bleus de l’horlogerie...
••• BALLONS D’OR : chorégraphie complexe à la récente cérémonie des « Ballons d’or » organisée par la FIFA, sous le patronage de Hublot qui a offert à certains joueurs ou entraîneurs récompensés. A certains, pas à tous, puisque beaucoup sont sous contrat avec d’autres horlogers : il fallait ainsi éviter les couacs de l’année dernière, quand José Mourinho, sous contrat avec DeLaCour, avait paradé devant les caméras avec sa Big Bang Hublot (Business Montres du 11 janvier 2011). Cette année, pas de photos de Lionel Messi (Ballon d’or, sous contrat chez Audemars Piguet) avec une Hublot : tout avait été balisé et déminé à l’avance...
••• 100 000 PIEDS : qu’est-ce qui résiste à une chute de 30 km de haut (100 000 pieds) ? Un iPad dans la bonne coque : démonstration vidéo par G-Form, un fournisseur américain de coques pour iPad, à découvrir sur la chaîne images de Business Montres (02:20 mn, en anglais). Question à l’issue de cette démonstration : puisque tant de marques de montres vantent l’indestructibilité de leurs montres, laquelle aura le courage de larguer à 30 km d’altitude une de ses montres pour en éprouver la résistance au choc ? C’est quand même mieux qu’un « mouton pendule » ! La dernière tentative de ce genre doit être celle de Vetta (Wyler), qui avait osé lancer une montre de la Tour Eiffel (100 m), mais c’était en 1956...
••• BELL & ROSS : 2012, année « instrumentale » ? Pas forcément avec le lancement d’une nouvelle ligne de BR Instrument, mais en continuant l’exploration des instruments de bord qu’on peut trouver dans un cockpit. Compas, altimètre, anémomètre, gyroscope, variomètre ou machmètre ?
••• BREGUET : ne pas oublier, pendant la « Wonder Week » (dès le 16 janvier et jusqu’au 12 février), à la Cité du Temps de Genève, l’exposition « Reine de Naples », sous-titrée « 1810-1812, et Breguet créa pour une reine la première montre-bracelet » – ce qui est un peu exagéré et historiquement contestable - est-ce que Breguet a vraiment besoin de se faire mousser ainsi ? -, mais qui n’enlève rien à l’intérêt des pièces présentées, qui rendent hommage à la montre livrée en 1812 à Caroline Murat, reine de Naples...
••• FORTIS : pour fêter ses 130 ans en 2012, la marque revient sur ses gloires, en les projetant dans le présent avec la « montre qui n’existe pas ». Comprenez le premier chronographe-réveil à fuseaux horaires et double réserve de marche (montre + réveil) de l’histoire horlogère : dévoilée ces jours-ci, cette F 43 affiche en 43 mm une remarquable complexité mécanique (deux couronnes et trois poussoirs) pour environ 20 800 dollars...
••• HYT-HYDRO-MÉCANIQUE : gros buzz horloger pour la nouvelle marque de Vincent Perriard, qui vient de dévoiler sa nouvelle montre « hydro-mécanique ». Déjà près de 12 000 « vues » pour le film d’animation, à découvrir sur la chaîne images de Business Montres, ne serait-ce que pour découvrir à quoi ressemble un « affichage fluidique » de l’heure sur une montre mécanique à remontage manuel. Couplé à une importante campagne de promotion sur les « bannières » des sites horlogers, ce buzz planétaire s’inscrit dans une logique d’image : les 180 montres mises en production pour 2012 sont déjà pour moitié pré-achetées par les détaillants qui accompagnent Vincent Perriard dans cette aventure, et quasiment pré-commandées pour l’autre moitié...
••• ICE-WATCH : grande rigolade en Belgique à propos des frères Lutgen ! Le nôtre, celui de l’horlogerie (Jean-Pierre Lutgen, le créateur d’Ice-Watch), sera candidat MR (libéral) à la mairie (bourgmestre) de Bastogne, ville où Ice-Watch a son siège social. Son frère, Benoît, sera le candidat CDH (démocrate chrétien humaniste) à cette même mairie de Bastogne...
••• PATEK PHILIPPE : un oublie (de taille !) dans la liste des meilleures cartes de vœux de ce début d’année (Business Montres du 9 janvier, info n° 1), celui de la belle carte de Patek Philippe, avec une magnifique carte en polarisation 3D d’une montre émaillée à décor « Fleurettes et feuillages »...
••• SWATCH GROUP (1) : les raisons de la confiance dans l’avenir affichée par Nick Hayek, dont les activités ont pour la première fois dépassé les 7 milliards de francs suisses en 2011 (source : TSR)...
• En complément : les forces et les faiblesses de l’industrie horlogère suisse, dans une remarquable synthèse de Haig Simonian pour le Financial Times...
••• SWATCH GROUP (2) : une lecture attentive de l’annonce des 7 milliards réalisés par le Swatch Group permet de poser plusieurs questions - pas à Nick Hayek, il n’y répondrait pas. Comment expliquer une croissance des ventes de 10,9 % alors que les exportations horlogères (calculées sans effet de change) affichent une croissance de 19-20 % pour la même période ? Il y a quelque part un problème de prix pratiqués, en dépit de ventes à un niveau élevé : le groupe a probablement dû sacrifier ses marges (et sans doute consentir des rabais à ses clients) sans pouvoir répercuter l’impact du franc fort et d’un or en hausse. Une chute de la marge est prévisible (Business Montres s’était déjà inquiété de cette érosion des marges et de l’augmentation des coûts d’exploitation pour toute l’industrie horlogère). Comme l’ont noté plusieurs analystes, et contrairement à l’optimisme répandu par ceux qui sont hypnotisés par ce chiffre record de 7 milliards, il ne faut pas attendre des merveilles pour 2012 : le Swatch Group l’admet d’ailleurs implicitement en se contentant d’évoquer des « bons résultats attendus » – ce qui ne veut rien dire pour les analystes à qui on ne la fait plus...
••• TIFFANY & CO : fin d’année pas forcément glorieuse, et même un peu décevante pour Tiffany & Co, dont les ventes ont à peine frémi en fin d’année, période ordinairement faste pour les achats de bijoux. Explication : la relative faiblesse des ventes en Europe et aux Etats-Unis, ce qui confirme l’installation de ces marchés dans une forme de stagnation-dépression, où la croissance s’exprime de façon organique, à coups de 1 % ou de 2 %. Sans l’Asie, les ventes de Tiffany & Co auraient même régressé...
• Alors, en vente ou pas en vente, Tiffany & Co : votre Quotidien des Montres maintient son pronostic de vente prochaine à un opérateur asiatique (Business Montres du 19 septembre dernier), mais les opérations sont ralenties par le passage des trésoreries locales – même les plus abondantes – au régime sec...
••• « LE LOCLE ET SES ENVIRONS EN 1830 » : jolie présentation de dessins du Locle en 1830 (ce sont les œuvres d’un jeune apprenti horloger de l’époque) aux Moulins souterrains du Col-des-Roches (renseignements : Les Moulins)...
••• APOCALYPSE NOW : une nouvelle entrée dans le dossier de l’« horlogerie apocalyptique », alourdi par le rendez-vous « maya » de décembre 2012. La Doomsday Clock (« Horloge du Jugement dernier ») vient de passer à minuit moins cinq (cinq minutes avant l’Apocalypse !). Elle décompte le temps qui nous reste avant la fin du monde – du moins celle que pourrait engendrer tous les événements qui menacent la survie de l’humanité (guerre nucléaire et autres dérapages « scientifiques »)...
••• INDE : décision intéressante à suivre du gouvernement indien, qui vient d’autoriser les marques non-indiennes détenir 100 % de leurs « enseignes à marque unique ». Jusqu’ici, seuls les investissements à 51 % étaient possibles. De quoi doper l’implantation de nombreuses boutiques de luxe (Louis Vuitton, Gucci, etc.) et de multiples monobrand shops horlogères dans un pays qui compte 1,2 milliard d’habitants, dont plusieurs centaines de millions ont un niveau de vie pas très éloignés des standards occidentaux...
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