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Privilège des privilégiés qui boiront une coupe, ce soir (17-19 h), lors de la présentation presse officielle de la nouvelle Mad Gallery ouverte à Genève par Maximilian Büsser : un casque de scaphandrier (artisanal, mais vrai) daté du XIXe siècle.
Vous avez dit « Mechanical Art Device » ?
••• INDICE D’UNE RECONVERSION DANS L’ART BRUT
OU « TEASING » POUR UNE PROCHAINE COLLECTION DE « PLONGEUSES » MB&F ?
Le créateur de MB&F se jette à l’eau avec son vieux rêve de « galerie artistico-horlogère » : c’est son concept MAD Gallery (« Mechanical Art Device »), difficile à définir en une demi-phrase, mais assez cohérent dès qu’on passe au scanner les œuvres exposées (montres et objets sans relation avec le temps), qui ont toutes pour point commun leur rapport à la mécanique...
••• RAPPORT PAS ÉVIDENT dans le cas de ce casque de scaphandrier qu’on peut qualifier de vintage (il doit dater du XIXe siècle, avant la généralisation d'un équipement quasi-standard pour les « pieds-lourds »). Un travail artisanal qui sent le bricolage minimaliste : mécanique tendance Mad Max et poétique tendance Dada. Admirez au passage la poignée style seau à charbon victorien. Et admettez maintenant qu’il y a tout de même un corrélation étroite avec la LM1 (Legacy Machine n° 1, lancée cet automne) : ce goût de l’architecture métallique, cette tentation de l’art brut fonctionnalistement épuré, cette raideur stylistique un peu barbare (2 700 CHF tout de même : c'est brutal, l'art brut !)...
••• C'EST JUSTE POUR LE PLAISIR DES YEUX, c'est un clin d’œil provocateur à la Duchamp ou c'est un symbole subliminal d’une annonce qui pourrait être faite pendant la « Wonder Week » genevoise, quand les invités du salon MB&F de l’hôtel de la Paix seront convoyés vers la MAD Gallery (11, rue Verdaine) par des navettes vintage (une flotte de DS 23 Citroën dont le design soutient la comparaison avec les voitures modernes) ? Allez savoir, avec ce diabolique M. Büsser : la devinette tient jusqu'à ce soir pour ceux qui découvriront alors la galerie...
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