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La « Wonder Week » électrise toujours la profession...
Au SIHH, sur le stand Sowind, il ne faudra pas manquer un des maîtres-horlogers les plus importants de son temps : Dominique Loiseau...
Il va venir donner un coup de main à l’équipe de JeanRichard et de Girard-Perregaux pour de nouvelles créations visionnaires et innovantes...
••• LE RETOUR DU GRAND DOMINIQUE LOISEAU
DANS UNE GRANDE MANUFACTURE
(GROUPE SOWIND, LA CHAUX-DE-FONDS...
Dominique Loiseau était une des guest-stars les plus inattendues de Baselworld 2012, où il fallait de la constance pour le dénicher au Palace : c’est qu’il est très timide ! Business Montres avait repéré sa réapparition dès le 15 mars 2011, avant de présenter dès le 31 mars sa nouvelle montre Loiseau 1f4 (info n° 4) qui était à la fois la montre-bracelet plus compliquée de Baselworld (et de tout le marché) et la plus furtive du salon, puisque très peu de médias en ont parlé. A tel point qu’il aurait été injuste de ne pas reparler, fin août, de sa « paléo-manufacture » où il produit un maximum... deux 1f4 hyper-compliquées par an (Business Montres du 29 août dernier)...
••• PETIT REMUE-MÉNINGES POUR CEUX QUI N’AURAIENT PAS SUIVI : Dominique Loiseau est une sorte de « dieu vivant » de l’horlogerie - au Japon, il serait considéré et adulé comme un « trésor vivant » -, capable de tout faire, surtout des prouesses mécaniques et des complications inédites. On lui doit la Blancpain 1735, où Jean-Claude Biver avait voulu concentrer toutes les complications mécaniques considérées alors comme insurpassables, mais il a aussi signé des créations mémorables comme les six « Montres des sables », ou la Rose des Temps, ou les montres de poche Renaissance et Capriccio, ou encore la fameuse « Albatros bissextile », ainsi nommée parce que construite pour proposer quatre ans de réserve de marche (on fêtera en 2012 les trente ans de cette montre : Business Montres du 6 janvier). Pour faire court, disons que Dominique Loiseau est une légende vivante, un restaurateur de génie (il a les doigts aussi « intelligents » que le cerveau des génies horlogers du passé) et un maître au Musée d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds...
••• IL S’ASSOCIE CETTE ANNÉE À LA MANUFACTURE GIRARD-PERREGAUX, dont il vient renforcer les équipes horlogères, sans pour autant renoncer à la promotion de sa marque, qui devrait d’ailleurs se lancer en 2012 dans de nouveaux concepts nautiques. Un grand horloger pour une grande manufacture, aujourd’hui à la recherche de son second souffle : ces deux-là auraient pu nettement plus mal tomber ; là, ça peut faire des étincelles ! Plus visionnaire et passionné que jamais, Dominique Loiseau peut apporter au groupe Sowind (Girard-Perregaux et JeanRichard) un œil neuf, un expertise inégalée pour les développements et un élan créatif pour de nouvelles complications innovantes.
••• EXCELLENTE IDÉE, CHER MICHELE SOFISTI, d’avoir pensé à lui et de l'avoir arrimé aux deux manufactures ! En plus, ça aidera les nouvelles générations – son nom ne leur disait plus rien – à comprendre l’importance d’un tel horloger - il est français : cocorico ! - dans l’horlogerie mécanique de ces trois ou quatre dernières décennies : et on sait à quel point la vraie mutation des années 2010 sera la révolution culturelle horlogère ! |