Recherche avancée
A propos
Emplois

Achat - Vente

Relations d'affaires

Contact
 

LE SNIPER DU VENDREDI : Jusqu'ici, tout va bien, se dit le franc-tireur, rassuré à la veille d'un...
 
Le 13-01-2012
de Business Montres & Joaillerie

Beaucoup de bonnes nouvelles, des nouveautés qui pétillent et qui jouent avec nos sentiments, des milliardaires chinois, des vieilles marques toujours jeunes et des nouvelles marques qui prolifèrent : pas belle, la vie de l'industrie horlogère au début de l'année 2012 ?

POUR CETTE FIN DE SEMAINE, AVEC L’ACTUALITÉ DES MONTRES DANS SON COLLIMATEUR, LE SNIPER DU VENDREDI A...


1)
••• SALUÉ L’EXCELLENT
« RETOUR VERS LE FUTUR » OPÉRÉ PAR RJ-ROMAIN JEROME EN 2011...
Plutôt positif, le bilan de Manuel Emch (RJ-Romain Jerome) au cours de l’année écoulée : tout en « serrant les boulons » pour achever de stabiliser la marque, il a pu lancer plusieurs produits à succès, dont la série des Space Invader (sur la base d’un jeu-icône générationnelle devenu « légende » contemporaine), les versions Steampunk de la collection Titanic-DNA (pistons sur le cadran et lunette oxydée) ou le stylo Moonfighter dans ses différentes versions (heavy metal, vintage ou black metal)...
••• RJ-Romain Jerome a poursuivi son expansion territoriale en ouvrant de nouveaux marchés (Japon, Azerbaidjian, Arménie, Géorgie) et quelques boutiques, avec des opérations spéciales comme Saint-Tropez cet été (avec Kronometry1999) ou les points de vente aux Bahamas, à Saint-Thomas et aux Iles Vierges. La marque compte aujourd’hui 150 points de vente dans 50 pays. Des succès confirmés par les différentes récompenses recueillies par la marque (« Campagne horlogère 2011 » pour la Titanic-DNA en Suisse, « AU Finja Watch World Awards 2001 » pour la campagne publicitaire Moon Dust-DNA en Inde, prix de la montre masculine (Steampunk) aux « Starhill Gallery Fvourite Men’s Watch Award » en Malaisie...
••• 2012, année du centenaire pour le naufrage du Titanic : la commémoration sera à la hauteur, mais RJ-Romain Jerome, qui vend à présent plus de 3 000 montres par an (année record en 2011), devrait trouver de nouvelles légendes, non seulement sous les eaux et dans la Lune, mais aussi sur la Terre, et ailleurs que dans les volcans comme en 2010 avec l’Eyjafjallajökull...


2)
••• DÉCOUVERT LES MARQUES DE LUXE
PRÉFÉRÉES DES MILLIARDAIRES CHINOIS...
Comme tous les ans depuis sept ans, le Hurun Report a publié sa liste des « Best of the Best », issue d’un questionnaire adressé aux 500 plus riches Chinois (39 ans de moyenne) pour connaître leurs préférences en matière de marques (source : Hurun Report). Toutes les familles de produits sont concernées, mais on ne retiendra ainsi que les nominations qui touchent à l’horlogerie et à la joaillerie (les « Star performer » sont les marques qui ont le plus progressé et les « Best New Arrivals » sont les nouvelles venues sur le marché) :
• Best of the Best Joaillerie : Cartier (pour la septième année consécutive)...
• Best of the Best Horlogerie : Patek Philippe (pour la troisième fois), devant Vacheron Constantin et Cartier...
• Best of the Best Montre à complications : Patek Philippe, la marque suivante étant Audemars Piguet...
• Best of the Best Montre de joaillerie : Cartier (encore et toujours !)...
• Best of the best Montre de mode : Gucci...
• Star Performer toutes catégories confondues : Hermès...
• Star Performer Joaillerie : Piaget...
• Star Performer Montre de luxe : Montblanc et IWC...
• Star Performer Montre à complications : Audemars Piguet...
• Star Performer Montre de joaillerie : Piaget et Van Cleef & Arpels...
• Star Performer Montre de sport : Omega Speedmaster...
• Best New Arrival Montre à complications : Roger Dubuis...
• Best New Arrival Montre dame : Omega Ladymatic...
••• Il faut noter l’excellente tenue des marques françaises de luxe (Louis Vuitton, Hermès, Cartier) dans ce classement, ainsi que le succès des marques italiennes (Armani, Versace, Gucci) auprès des super-riches chinois (complément de lecture : « Les marques chinoises largement absentes des listes de cadeaux », Le Quotidien du Peuple, article qu’on peut interpréter comme un appel subliminal à un nouveau shopping nationaliste)...


3)
••• ENQUÊTÉ SUR LE MYSTÉRIEUX M. ZHANG,
QUI VEUT OUVRIR À SHENYANG LE PLUS GRAND MÉGASTORE HORLOGER DU MONDE...
6 000 mètres carrés consacrés aux montres, trois fois plus que ce que prévoit Bucherer chez Old England : beaucoup de lecteurs ont sursauté en se demandant s’il n’y avait pas un zéro de trop ou s’il ne s’agissait pas de pieds carrés. Eh non ! L’honorable Zhang Shu Hua a bien l’intention d’ouvrir à Shenyang, qui n’est jamais que la dixième ville chinoise, le plus grand magasin de montres du monde, sur 6 000 mètres carrés et en deux niveaux. Bien connu des horlogers suisses, il adore les montres très décorées, émaillées, dans le goût Bovet (dont il est agent officiel) ou Ulysse Nardin, mais les principales marques suisses (Swatch Group, Richemont, LVMH, indépendants) sont distribuées dans son Dagong Watch Center, un grand mall horloger situé sur Zhongshan Road, au cœur de Shenyang, cité impériale mandchoue qu’on appelait Moukden du temps de la guerre sino-japonaise au début des années 1930. A suivre...


4)
••• DÉNICHÉ LE CLASSEMENT ORIGINAL
DES MARQUES HORLOGÈRES LES PLUS POPULAIRES SUR FACEBOOK...
C’est une étude de l’agence suisse Virtua Marketing (pionnier des études marketing sur la nouvelle sphère digitale et les médias sociaux). Les recherches ont porté sur l’analyse de l’activité des plus grandes suisses sur Facebook. Bien repérées : les marques d’horlogerie, puisqu’on trouve 17 d’entre elles dans les 50 premiers résultats, pour un total de 2,7 millions de fans. Business Montres reviendra plus longuement sur cette étude, les éléments publiés n’étant qu’un amuse-bouches par rapoprt à la masse des informations disponibles. Classement, dans l’ordre, des marques les plus « populaires » sur Facebook :
• Swatch (550 529 « fans »), cinquième place de tout le classement ;
• TAG Heuer (296 764) ;
• Rolex (274 635) ;
• Hublot (255 056) ;
• IWC (215 816) ;
• Baume & Mercier, Tissot, Chopard, Omega, Breitling, Jaeger-LeCoultre, Audemars Piguet, Zenith, Longines, Vacheron Constantin, Carl F. Bucherer, Patek Philippe, Breguet, Rado, Vittorium ( ?), Blancpain, DeWitt...
••• Conclusion de l’étude : « Être présent sur les médias sociaux, et plus particulièrement sur Facebook, est-il encore un choix pour les entreprises suisses ? On peut par exemple s’étonner de l’absence totale de Coop des réseaux sociaux. Cependant, être présent sur Facebook requiert une stratégie. Si Tissot, Tally Weilj ou Nescafé attirent plusieurs centaines de milliers de fans chacun, ce n’est pas uniquement sur leur nom. Tous cultivent la proximité avec leurs fans, à travers des messages réguliers, des concours, des sondages ou des exclusivités. Un point important pour un pays multilingue comme la Suisse est d’arriver à gérer les langues de ses visiteurs. On peut déplorer que 60 % des marques choisissent la facilité d’une communication basée uniquement sur l’anglais, et que seule une sur six ait compris comment, et pourquoi, on peut communiquer avec ses fans dans leur langue »...


5)
••• VISITÉ (ET BEAUCOUP AIMÉ)
LA NOUVELLE BOUTIQUE ZENITH DE LA RUE DU RHÔNE (GENÈVE)...
C’était l’ancienne boutique Gérald Genta, mais elle a tellement changé (y compris l’emplacement de la porte en façade) qu’on s’imagine ailleurs que dans le même espace. Belle lumière pour mettre en valeur l’espace, décor apaisant qui n’abuse pas des codes Zenith, jeu de miroirs en façade : un luxe cossu, mais discret, sans ostentation comme sans chichis minimalistes. De quoi exposer une forme de « force tranquille » qui démontrerait que la maison Zenith est de retour chez Zenith – comprenez par là qu’elle a retrouvé son lustre et sur ses privilèges de vraie manufacture suisse (100 % !), dans le peloton de tête, peut-être même sur le podium et au coude à coude – moralement et qualitativement, sinon quantitativement – avec des maisons comme Patek Philippe, Jaeger-LeCoultre ou Rolex.
••• Estimation Business Montres pour mesurer l’impact personnel de Jean-Frédéric Dufour : il aurait dépassé les 50 % de croissance sur les dix ou onze premiers mois de l’année 2011, avec une hausse de ses bénéfices encore supérieure, ce qui ferait de lui, en données pures, le meilleur élève de la classe horlogère LVMH (estimations personnelles, « non officielles et non autorisées », bien entendu). Sa contribution au cash dégagé par la division Montres la reste encore modeste (une mini-poignée de millions d’euros), de même que son taux moyen de profit (à peine plus), mais la dynamique est réelle ! On reste dans les « chiffres noirs » – ce qui est loin d’être le cas de la majorité des marques gérées par Francesco Trapani...
••• Moralité : Zenith reste une marque à fort potentiel, avec une profondeur historique notable (un siècle et demi de recul), un patrimoine prestigieux (2 333 récompenses chronométriques) et un positionnement original, aux avant-postes des grandes manufactures (en termes de prix et de complications). Une marque qui peut tout se permettre en termes d’innovation, mais dans le respect fondamental de ses impératifs de volume (ce n’est pas une marque de niche, même si le créneau de la « manufacture » est exigeant) et, surtout, de lisibilité de l’offre (qui doit rester claire et accessible)...


6)
••• REDOUTÉ QUE LES HORLOGERS SUISSES
N’AIENT MANQUÉ LE TRAIN DES NOUVELLES MONTRES CONNECTÉES...
C’était la tendance lourde du CES de Las Vegas : les montres intelligentes pour s’offrir Internet au poignet. L’enjeu stratégique n’est pas mince, alors que deux jeunes digital natives sur trois ne portent plus de montre et lisent l’heure sur leur « prothèse nomade ». Nicolas Hayek – et surtout son fils, Nick – avaient pressenti le filon avec sa Swatch Paparazzi (co-développée avec Microsoft), mais le produit avait sans trop d’avance sur un marché qui avance trop vite. La combinaison des technologies tactiles (pourtant maîtrisées par le Swatch Group) et de la miniaturisation des objets nomades connectés aurait pu ouvrir de nouveaux horizons aux montres suisses : dès qu’il a été lancé, le iPod Nano a été immédiatement transformé en montre-bracelet – c’est dire la force et l’ampleur de la demande. L’édition 2012 du CES – excellent baromètre des tendances pour l’année – a vu triompher les « smartwatches » connectées à Internet (bonne ynthèse : AFP).
••• Même Sony, qui était en perte de vitesse sur le terrain des objets nomades et qui a raté toutes les évolutions de ce marché depuis l’invention du Walkman, y est allé de sa Smartwatch (150 dollars : Business Montres du 11 janvier, info n° 7), de même que la marque italienne I’m Watch, calée à 350 dollars avec une liaison Internet assurée par Bluetooth via le téléphone portable (marque révélée par Business Montres, 10 juin 2011, info n° 5). Beaucoup d’autres « petits joueurs » présentaient des montres connectées dans les années du CES. Il ne manquait à la fête que la future Applewatch, annoncée pour plus tard (Apple sait soigner ses présentations)...
••• Et les Suisses sur ce créneau plus que porteur ? Euh... On les cherche ! Swatch dispose bien d’un produit tactile, mais il n’est pas connecté. Pour le reste, rien de rien. Heureusement, ni Timex, ni Fossil n’ont vraiment avancé dans ce domaine, pas plus que les Japonais ou les Chinois : l’offre est aujourd’hui essentiellement geekoïde. Cette absence des Suisses est d’autant plus regrettable que ces « smartwatches » s’annoncent comme une révolution générationnelle capable de ramener à la montre-bracelet tous les « enfants perdus » de la génération mobile. Que manque-t-il à l’industrie suisse ? Sans doute un peu d’audace marketing, puisque le Swatch Group maîtrise les technologies déployées par ces montres nomades connectées. C’est tellement plus facile de vendre des montres de luxe : on en vend beaucoup moins que des « smartwatches », mais on les vend tellement plus cher ! Alors qu’on va fêter les trente ans de la Swatch, un effort de mémoire, de réflexion sur le passé et de lucidité sur l’évolution de la demande ne serait pas un... luxe !


7)
••• SUCCOMBÉ AU CHARME
DU « POETIC WISH » FORMULÉ PAR VAN CLEEF & ARPELS...
La sage du « Temps poétique » continue cette année chez Van Cleef & Arpels, avec deux nouveaux chapitres : la montre Lady Arpels Poetic Wish et la Midnight Poetic Wish, qui symbolisent l’éternel retour des belles histoires d’amour. Aucune marque d’horlogerie n’a su, jusqu’ici, réinventer comme Van Cleef & Arpels cette notion de « complication poétique », qui se joue sur l’hyper-virtuosité mécanique (encore que Jean-Mac Wiederrecht ne soit pas le premier venu), mais sur l’expression réenchantée d’une histoire de temps qui passe. Chaque montre est un poème visuel dont l’animation mécanique souligne le charme : on y goûte le temps, on le mesure, on l’apprécie, on l’entend même parfois en le savourant (images ci-dessus). Surtout, on doit le découvrir – c’est pourquoi on ne va pas tout vous dire tout de suite, pour laisser à chacun succomber sous ce charme.
••• Il suffit de savoir qu’il y sera question d’un dame de cœur, de Paris (tiens, Notre-Dame !), de la Seine qui ceinture la cathédrale et que les ponts enjambent, de la Tour Eiffel, d’un cerf-volant et d’une comète : juste le temps de faire un vœu ! Mais où vont-ils donc se retrouver, ces deux amoureux ? Est-ce l’histoire du baiser sur le « Pont des amoureux » qui se perpétue ? Tiens, un drôle de mouvement annulaire, qui semble bien complique : pourquoi y aurait-il deux couronnes et un grand vide au milieu ? De la nano-sculpture sur nacre pour les nuages, du sertissage miniaturiste et des métiers d’art sublimés pour se mobiliser au service d’une saynette qui aurait le cœur de Paris pour décor : cette paire de montres sera – on serait tenté de dire comme tous les ans ! – une des créations les plus remarquées de toute la « Wonder Week »...


8)
••• NOTÉ À LA VOLÉE
QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ...

••• CHAISES MUSICALES (1) : Inc Senk, qui président Urban Outfitters (Etats-Unis), prend la présidence de David Yurman. Un grand manager (avec une forte expérience de la distribution) pour une marque qui se cherche un destin horloger et joaillier au-delà d’une saga familiale déjà trentenaire...

••• CHAISES MUSICALES (2) : Estelle Vidal débarque dans notre mundillo horloger en direct des peintures (Pebeo), pour devenir directrice marketing et communication du pôle horloger des Galeries Lafayette (Louis Pion et Royal Quartz).

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (1) : drôle de nom, hOme (graphie respectée), pour une drôle de marque qui s’inscrit dans un courant de marques horlogères lifestyle à la Nixon, qui ne s’interdit aucune ligne d’accessoires complémentaires. hOme, qui sera la référence # 10/Génération 2012, a intégré dans son équipe de direction Klaus Peter Mager, ancien vice-président marketing-communication du Swatch Group, et quelques leaders générationnels (voir la vidéo pour situer l’ambiance). Objectif : de la montre Swiss Made de haut niveau (trois collections sont déjà lancées), mais dans un goût contemporain, à des prix accessible et dans un environnement proche des univers de la mode...

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (2) ce sera Maserati (la marque des voitures de luxe italienne), qui vient de signer une franchise avec le groupe italien Morellato (Sector) pour lancer à Baselworld une ligne de montres Maserati Time avec le trident du logo et tous les détails qui rappellent les compteurs de bord et le cuir des sièges Ferrari (référence 11/Génération 2012). Il ne s’agit cependant pas d’un vrai partenariat, mais d’un simple accord commercial pour produire des montres de moyenne gamme, dans l’esprit des Ferrari Time qui plaisent aux tifosi et qui n’ont rien à voir avec les Hublot Big Bang du partenariat officiel ! On se souvient que, voici quatre ans, Maserati flirtait avec Audemars Piguet : le co-branding avec une marque de montres

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (3) : tout le monde a le droit de vivre, mais certains « créateurs » de montres sont plus gonflants que les autres. Exemple, l’histrion médiatique Mickael Vendetta, fausse baudruche cathodique et fondateur de la bogossitude, qui lance sur le marché sa montre MV, qui sera du coup la référence # 12/Génération 2012. Heureusement, on en est pour l’instant au simple dessin (d’ailleurs pas si moche), mais c’est bien parti pour encombrer bientôt les vitrines...

••• GAME OVER ! Fin de partie pour la marque Sam & Rod, lancée sur le créneau du lifestyle avec Sam, le modeux branché, et Rod (pour Rodolphe Cattin), dont Business Montres avait signalé la naissance en février 2011. Tout est arrêté et liquidé. En revanche, pas de souci apparent pour Manufacture Rodolphe Cattin, la marque haut de gamme lancée en parallèle par Rodolphe Cattin et Thomas Meyer (ex-Aquanautic)...

••• ARTYA : la marque lancée par Yvan arpa sur le créneau de la pièce unique artistico-extravagante tiendra salon en solo, au Kempinski, pendant la « Wonder Week », avec une série de créations plus déjantées les unes que les autres : de nouvelles Gun Watch (avec des vraies cartouches bosquettes sous le cadran), une série Kriss (cadrans taillés dans l’acier de vrais armes blanches asiatiques), d’autres séries sur les papillons tropicaux (cadrans en ailes multicolores), une collection « ethnique » (avec du sable du pays des Aborigènes) et quelques montres serties (dans un style inhabituel). Le clou de la présentation : la « collection interdite » d’Yvan Arpa – des montres dont il est impossible de faire la promotion publique (le plus souvent pour des raisons légales ou éthiques), mais qui constituent des hommages hilarants, délirants ou émouvants à notre société du spectacle (uniquement sur rendez-vous et en montrant patte blanche)...

••• BREITLING : une nouvelle boutique horlogère rue de la Paix (au numéro 10), celle de Breitling, qui s’installe dans cette « allée des horlogers » où Vacheron Constantin doit également ouvrir, ces prochains mois, un espace à portée de main de la place Vendôme (révélation Business Montres du 16 décembre, info n° 6)...

••• YT-HYDROMÉCANIQUE : le Kempinski sera décidément le QG des non-conformistes (voir ci-dessus le cas d’Artya), puis Vincent Perriard tiendra salon au Floor Two (deuxième étage), face au lac, avec, dans ses poches, au moins un prototype fonctionnant de sa nouvelle H1 à affichage fluidique.

••• MB&F : la MAD Gallery de Maximilian Büsser vivait hier sa présentation officielle, avec les animations des « machines mécaniques » exposées et de nombreuses nouvelles pièces. Pour savoir à quoi peut bien ressembler cette « Mechanical Art Devices Gallery », une vidéo à découvrir sur la chaîne images de Business Montres...

••• LES GRECS MEILLEURS QUE LES SUISSES ? + 64 % pour les ventes de Folli Follie au Royaume-Uni pour les cinq dernières semaines de l’année, et même 160 % (!) de croissance du chiffre d’affaires pour le flagship de la marque, sur Regent Street...

••• CHINE (1) : « Est-ce la fin du rêve chinois ? » C’est Le Temps (Suisse) qui se pose la question : « Bulle immobilière, surcapacité industrielle, inflation et coûts de main-d’œuvre en hausse – après 30 années de croissance ininterrompue, le rêve économique chinois tournerait-il peu à peu au cauchemar ? ». Cette volatilité fait de 2012 l’année de tous les dangers...

••• CHINE (2) : sur un sujet connexe, ne pas manquer « Quand la Chine s'effondrera (version 2012 », de Gordon G. Chang, qui avait déjà publié The cComing Collapse of China. Il persiste et signe : « L’âge d’or chinois est révolu. Les conditions qui ont favorisé son émergence ont disparu ces dernières années ou sont sur le point de s’éteindre. Premièrement, le Parti communiste a tourné le dos aux politiques progressistes de Deng Xiaoping. L’ère Hu Jintao, le dirigeant actuel, est en réalité marquée par un retour en arrière. On a assisté, surtout depuis 2008, à une renationalisation partielle de l’économie et les opportunités pour les entreprises étrangères ont fondu. (...) Il y a peu, tout souriait aux mandarins de Pékin. Mais rien ne va plus aujourd’hui. Alors oui, je me suis trompé. Ce n’est pas en 2011 mais en 2012 que le puissant Parti communiste chinois tombera. On parie ? » (source : Slate)...

 



Copyright © 2006 - 2024 SOJH® All Rights Reserved

Indexé sous  WebC-I® - Réalisation Events World Time