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Aujourd’hui, on passe aux choses sérieuses, avec l’ouverture effective du GTE (salon indépendant à l'Espace Hippomène) et de la plupart des expositions dans les grands hôtels des bords du lac.

Un conseil : pour faire chic, en anglais, ne parlez pas de 2012 ou de « Two thousand twelve » !

Cette année, on dit « Twenty Twelve »...

••• « Rêvé à Paris, fait à Genève » : ça vaut tous les Swiss Made de la terre, non ? C’est signé Van Cleef & Arpels + Jean-Marc Wiederrecht, et c’est gravé sur le mouvement de la nouvelle « Poetic Wish », qu’on va forcément beaucoup commenter pendant les salons – ne serait-ce que parce que c’est une des plus remarquables réalisations de cette « Wonder Week » (Business Montres du 13 janvier, info n° 7). En prime (image ci-dessus) et en attendant de l’admirer au SIHH, une vue de ce mouvement à répétition cinq minutes, avec ses extraordinaires marteaux verticaux – encore jamais vus dans l’histoire des montres qui sonnent : les gongs viennent s’enrouler en spirale autour de ces deux marteaux...

••• Le « gros coup » de Roger Greubel et Stephen Forsey : pas le droit d’en parler maintenant, mais ne manquez pas, dans les deux pièces fortes de la collection 2012 de Greubel Forsey, celle qui n’est pas un quadruple tourbillon. C’est un chef-d’œuvre de réarchitecture mécanique : la virtuosité horlogère au service d’un effet visuel stupéfiant...

••• Piaget fait voler les dragons : mieux que dans un film de kung-fu hongkongais, la collection Piaget 2012 fait danser les dragons et voler les phénix. Des mini-sculptures en 3D à couper le souffle et des montres transformées en autant d’antres du dragon : sans doute le plus bel hommage jamais rendu par les horlogers suisses à la culture chinoise ? Un avant-goût de cette collection « Année du dragon » avec une vidéo à découvrir sur la chaîne images de Business Montres...

••• La nouvelle ambassadrice de Frederique Constant : beaucoup de surprises pour les détaillants de la marque, qui profitent de la « Wonder Week » pour faire un détour par la manufacture de Plan-les-Ouates. Au programme de cette dynamique : une première boutique aux Etats-Unis (au cœur de New York), Adriana Karembeu pour porter les couleurs (et les montres) de la marque et beaucoup de nouvelles initiatives automobiles. Principal problème pour 2012 : l’approvisionnement en mouvements, et donc la livraison de montres en quantités suffisantes pour les détaillants, dans le contexte de pénurie organisé par la réduction des calibres et des assortiments fournis par le Swatch Group...

••• Pendant ce temps-là, au SIHH, c’est « l’entrée en matières » : suite de l’amusante chronique pré-salon, « Good morning, SIHH », sur le site de la FHH. « Au détour d’un couloir, plongeant bien sûr au cœur de la matière, me voilà donc à photographier un rouleau de scotch.“Mademoiselle ! Vous vous trompez ! C’est pas une montre !“. Oui, juste, j’avais oublié la matière humaine, qui se rappelle ainsi subtilement à moi ! Probablement la plus importante de ce Salon. En décembre déjà, les halles fourmillaient d’ouvriers, contremaîtres, techniciens, et autres hommes de l’ombre. Plus ou moins de l’ombre d’ailleurs, car ils réclament aussi les feux de la rampe, comme vous pouvez le constater dans les images de ce billet. Premiers arrivés, derniers partis, puisque le Salon ne disparaîtra pas comme par magie vendredi 20 janvier à 19h »...

••• Un peu de fraîcheur chez Louis Vuitton : pour vous changer les idées après une indigestion de films horlogers, découvrez le dernier clip d’animation vidéo signé par Louis Vuitton pour la promotion de ses charms. C’est léger, frais, mignon, primesautier : à quand des animations horlogères aussi pleines d’humour et de malice ? A découvrir sur la chaîne images de Business Montres...

••• L’histoire la plus folle du jour : elle est racontée par les détaillants américains, qui l’ont lue avant de quitter New York dans le Gothamist. Ne vous en laissez pas conter, et découvrez-là avant qu’ils ne vous la racontent : c’est l’histoire (vraie : lien ci-dessus) du milliardaire unijambiste qui vient de se faire condamner pour avoir agressé une stripteaseuse russe avec une Rolex. Oui, oui, une agression à la Rolex, mais on croise dans cette aventure, survenue sur la Deuxième Avenue, un expert en massage tantrique profond et de drôles de comparses...