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WONDER WEEK 2012, JOURNÉE # 4 : Un des meilleurs SIHH de ces dernières années
 
Le 18-01-2012
de Business Montres & Joaillerie

Est-ce parce qu’il y a moins de monde que l’ambiance est plus sereine ?

Est-ce parce que l’année 2012 risque d’être compliquée que tout le monde a les pieds sur terre ?

Est-ce parce que l’avenir est incertain que les collections jouent la prudence en s’interdisant de rêver trop fort ?

Dans tous les cas, que de jolies montres à ne pas manquer au SIHH et dans Genève !




1)
••• UNE AMBIANCE APAISÉE
DANS LES COULOIRS DU SIHH...
De toute évidence, il y a moins de monde, moins de cohue et moins d’invités, du moins pour les premiers jours : on découvre dans les agendas des différents marchés que les invitations ont été modulées sur toute la semaine, les premiers jours étant consacrés au continent asiatique pour cause de Nouvel An chinois. En tout cas, on décompte cette année moins de détaillants du Proche-Orient, moins de Russes, moins d’Indiens, moins d’Américains et même moins de « Chinois » (au sens large) – voire même un peu de médias que l’année dernière. Pour les Américains, il est vrai que beaucoup ne souhaitaient pas se rendre en Europe et qu’ils ont été s« convoqués » par le groupe Richemont pour une convention post-SIHH aux Etats-Unis. Du coup, on ressent moins de pression et de fièvre, ce qui se remarque jusque dans les open restaurants, où il est beaucoup plus facile de trouver des places à l’heure du déjeuner ou d’y boire un café entre deux rendez-vous...
••• Inutile de préciser que ce « calme » relatif du SIHH se confirme dans les autres expositions de la « Wonder Week », avec une affluence qu’on qualifiera de très modeste au GTE (Geneva Time Exhibition, avec une décevante cérémonie des Prix lundi soir) et des rendez-vous qu’on a moins de mal à tenir dans les grands hôtels. Exception qui confirme la règle : le WPHH du groupe Franck Muller à Genthod, qui fait le plein d’invités et d’électricité, dans une noria de Rolls-Royce, de berlines de luxe et d’accompagnatrices de haut vol et de toutes origines...


2)
••• L’IMPRESSIONNANTE INSTALLATION DE LA MANUFACTURE HUBLOT
AU PREMIER ÉTAGE DU KEMPINSKI, AU BORD DU LAC...
Un lounge avec un beau point de vue sur la baie, mais surtout une belle architecture intérieure dans les salons du Kempinski, avec une surface de travail qui paraît supérieure à celle du stand Hublot à Baselworld. C’est assez magistral et proche de l’esprit SIHH pour la qualité de la mise en scène. On vient s’y détendre pour y découvrir les premiers éléments d’une collection 2012 dont nous reparlerons, en signalant seulement une tendance qui est confirmée à peu près partout pour ce début d’année : élargissement contrôlée de l’offre vers des prix accessibles (les nouvelles Classic Fusion, dont une extraordinaire extra-plate) et des modèles plus « simples », ce qui nexclut pas les clins d’œil un peu délirants comme les « Boa Bang » serpentoïdes ou les détours par la créativité mécanique comme la King Power Unico GMT (affichage des fuseaux horaires par satellites rotatifs)...
••• Une indiscrétion « piquée » dans la salle de contrôle de cet espace Hublot, là où sont centralisés les comptes et stockées les montres : à peu près 24 millions de francs suisses pour les commandes de la seule journée du lundi, c’est plutôt bien parti pour une semaine de « Wonder Week » au Kempinski, d’où Jean-Claude Biver – plus tonitruant que jamais – se branche sur Skype pour trinquer en live avec son copain Diego Maradona, à l’autre bout du monde (sur le Bund de Shanghai), pour l’encourager à réussir un de ces tirs au but ultra-médiatisés que Hublot transforme en donations charitables (au passage, on en profite pour lancer une nouvelle « Maradona Watch », variante d’une King Power habillée d’un joli bleu, qui est apparemment la couleur de l’année chez Hublot)...


3)
••• LE BAPTÊME DU FEU
POUR LA BOUTIQUE MAVERICK (KEMPINSKI)...
Le Kempinski serait le pôle lacustre de la « Wonder Week » ? Avec la présence impériale de l’espace Hublot au premier étage et les suites présidentielles de Zenith au septième étage (encore plus belle vue aérienne sur la rade, ce qui a dû donner à Jean-Frédéric Dufour des envies de « montres de pilote » – on les verra à Baselworld), il faut compter avec quelques francs-tireurs en embuscade (Vincent Perriard et sa H1 au Floor Two) et un bastion rebelle, dans le mall du rez-de-chausée : la nouvelle boutique Maverick démontre le flair de Gérard Gouten, la ténacité de son fils, Alexis, et le savoir-faire de Frédéric Comotti. Dans les vitrines, beaucoup de « marques indépendantes », des plus accessibles aux plus stratosphériques en prix, des bijoux originaux (dont la nouvelle marque Reglisse) et même des stylos. Premier « baptême » officiel pour profiter de la « Wonder Week », avec les célébrités du métier (dont Jean-Daniel Pasche, le président de la FH, et Carlo Lamprecht, le président du Grand Prix de Genève), des patrons de marques indépendantes distribuées par Maverick et ce qu’il faut de jolies filles pour égayer tout cocktail genevois qui se respecte. C’est en face de la boutique Gérard (les fameux cigares) et à l’entrée « voiturière » du Kempinski...


4)
••• LA PLACE GRANDISSANTE DES « MÉTIERS D’ART »
ET DE LA TRADITION DES CABINOTIERS CHEZ VACHERON CONSTANTIN...
Retour au SIHH, avec la superbe présentation des « Univers infinis », version 2012 de la collection « Métiers d’art » qui symbolise le mieux le savoir-faire de la manufacture Vacheron Constantin, héritière des traditions de la décoration dans les belles montres genevoises et des traditions de l’horlogerie mécanique suisse. Les établis des artisans installés au SIHH racontent ces métiers, par le geste et la main des artisans qui travaillent sous nos yeux. Business Montres reviendra plus tard sur ces pièces, inspirées par les graphismes d’Escher et mises en scène en mariant l’art du sertissage, de l’émaillage, de la gravure et du guillochage. Après le SIHH, il faudra courir tout Genève pour revoir ensemble ces établis : là, ils forment un ensemble unique, parfaitement assorti aux grands panneaux lumineux dont les agrandissements permettent de mieux comprendre l’extraordinaire minutie de ces artistes de l’infiniment petit...


5)
••• LES MOUSTACHES DU LAPIN MICROSCOPIQUE
SCULPTÉ ET PEINT PAR WILLARD WIGAN DANS LE CHAS D’UNE AIGUILLE...
Un autre champion de l’infiniment petit, et même de la micro-sculpture, c’est le Britannique Willard Wigan, nano-artiste dont quelques œuvres sont à découvrir sur le stand Greubel Forsey du SIHH. Comme ces œuvres sont microscopiques (une saynette dans le chas d’une aiguille, il faut une binoculaire pour les admirer. L’artiste – qui est exposé à la Time Art Gallery ouverte par Greubel Forsey à Shanghai – adore représenter à cette nano-échelle des grands moments de l’histoire de l’art (la Davis de Michel-Ange ou La Cène de Léonard de Vinci), mais aussi des célébrités ou des personnages de la culture populaire. Il travaille au micro-scalpel en utilisant des matériaux bizarres comme les pattes de mouche - ce sont les moustaches du lapin d’Alice au pays des merveilles dans le chas de l’aiguille - ou les toiles d’araignée. Son occupation présent : loger dans une prochaine montre de la collection Greubel Forsey une histoire en miniature. On avait déjà le texte micro-épigraphique cher à Robert Greubel et Stephen Forsey : on aura maintenant les images. Il ne manque plus que le son : c’est peut-être pour bientôt !


6)
••• UNE EXPLOSION CRÉATIVE CHEZ RICHARD MILLE,
PLUS INDÉPENDANT QUE JAMAIS DANS SES CHOIX ET DANS SES DILECTIONS...
Riche début d’année pour la manufacture Richard Mille, qui dispose désormais de son propre mouvement (logé dans la RM 037) et qui s’amuse à quelques fantaisies décoratives, comme la nouvelle RM 052 à tête de mort - même les bikers aiment les montres de nouvelles génération -, la dernière « Buba » RM 052, à lecture latérale (les initiés parlent d’une « affichage en décolleté » : en tout cas, le galbe prometteur y est), la RM 057 en hommage à l’année du dragon ou l’extravagante – et forcément sublime – RM 056 en verre saphir (fond, lunette, carrure) qui n’a pas demandé moins de 1 200 heures de travail (image ci-dessus). Le prix est tout aussi extravagant (1,5 million de dollars), mais c’est la rançon de l’originalité absolue pour une poignée de milliardaires (poignée au sens propre : il n’y aura que cinq montres dans cette série) qui ont les moyens de leurs caprices horlogers – trois sur les cinq sont déjà commandés par les grands collectionneurs venus visiter le SIHH avec leurs authorized dealers. Moralité : un Richard Mille (« Mimile » pour les copains) plus en forme que jamais et plus libre que jamais de créer les montres qui lui font plaisir, une manufacture en ordre de marche pour une autonomie qui autorisera tous les futurs délires et une marque mieux positionnée que jamais dans son rôle de nouveau parangon de l’horlogerie au XXIe siècle...


7)
••• LE TOP 5 (PROVISOIRE)
DE « BUSINESS MONTRES » POUR LE SIHH...
C’est celui qu’on découvrira bientôt sur The Watches TV et dont les images ont été « mises en boîte » ce mardi (classement par ordre alphabétique d’un choix forcément subjectif et non exhaustif) :
• Montblanc TimeWriter au 1000e de seconde
• Richard Mille RM 056 (saphir)
• Roger Dubuis Excalibur acier
• Vacheron Constantin Univers Infinis (Colombe)
• Van Cleef & Arpels Poetic Wish...

 



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