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Le marché de la haute horlogerie ne montre aucun signe de ralentissement. L'année a bien démarré, selon la directrice du Salon de la haute horlogerie (SIHH) Fabienne Lupo. La 22e édition a attiré à Genève quelque 12'500 professionnels avec une forte présence asiatique.
"Cette édition du salon est certainement un grand cru au vu de la santé affichée par la haute horlogerie et les investissements des marques", a déclaré vendredi à l'ats Fabienne Lupo.
"Les dernières créations des maisons exposantes au SIHH ont rivalisé d'innovation, de technicité et d'inventivité", a-t-elle souligné au dernier jour du salon.
Selon la responsable, les échos des marchés concernant le mois de janvier sont plutôt très bons, en particulier en ce qui concerne l'Asie. "Ce tout début d'année ne marque pas un ralentissement des affaires, mais il convient d'être prudent", a relevé la directrice du SIHH et présidente de la Fondation de la haute horlogerie.
Pays émergents
Le marché de la haute horlogerie est toujours tiré par la locomotive Asie, mais pas seulement. Tous les pays émergents (Chine, Brésil, Inde, Russie) soutiennent sa croissance et une reprise semble se confirmer aux Etats-Unis.
La directrice du SIHH a noté cette année une présence plus importante de visiteurs chinois et ce malgré la proximité du Nouvel An chinois. La fréquentation du salon est stable d'une année à l'autre, puisqu'il est réservé à des invités (professionnels, détaillants, journalistes).
Selon le World Watch Report, l'étude de marché de référence pour l'industrie horlogère, la Chine dépasse pour la première fois les Etats-Unis pour les produits de la haute horlogerie, avec 25% des parts de marché contre 21% pour les Etats-Unis.
swissinfo
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