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WONDER WEEK 2012, JOURNÉE # 7 : Le franc-tireur cède sa place au Sniper du vendredi
 
Le 23-01-2012
de Business Montres & Joaillerie

Dernier jour de la « Wonder Week » : la pluie d’hiver, chassée depuis lundi par le soleil, éteint les lampions de la fête. Les fournisseurs investissent le SIHH : moins de sacs Louis Vuitton dans les allées, mais davantage de solides gaillards aux rustiques accents. C’est l’heure des bilans : les CEO ont le moral au moment de s’engouffrer dans leurs limousines.

POUR CETTE FIN DES SALONS, AVEC L’ACTUALITÉ DE LA « WONDER WEEK » DANS LE COLLIMATEUR, LE SNIPER DU VENDREDI A...


1)
••• DÉCOUVERT À L’HÔTEL DES BERGUES
LA VERSION DÉFINITIVE DES PREMIÈRES MONTRES REVELATION...
Revelation, la nouvelle marque de haute horlogerie d’Olivier Leu et Anouk Danthe (signalée par Business Montres dès septembre 2009 !), voit enfin le bout du tunnel, après une série d’épreuves initiatiques qui n’auront épargné à ses créateurs et qui constituent un « chemin de croix » ponctué de toutes ces galères (constructeurs, fournisseurs, distributeurs) qui trempent le caractère des entrepreneurs opiniâtres. Ça y est : tout est enfin au point ! A commencer par le système de « révélation » du mouvement par un jeu de disques polarisants qu’on superpose pour ne montrer que le cadran ou qu’on soulève par un capot pour révéler – d’où le nom de la marque – un mouvement de toute beauté. Et quel mouvement ! Un « tourbillon manège » manufacture qui fait orbiter le balancier et sa cage autour du cadran, selon un principe d’organe réglant totalement innovant (un lingot d’or fait contrepoids à ce tourbillon manège). Le tout avec des finitions de (très) haute horlogerie, beaucoup d’angles rentrants et des états de surface particulièrement soignés. Une version de ce mouvement est également disponible, à un prix moins stratosphérique, sans le « capot » des disques mobiles : la « révélation » du mouvement est alors permanente – mais pas forcément plus décevante tellement ce ballet circulaire de l’échappement est fascinant...
••• Ce n’est que le début de l’aventure Revelation : en plus de cette première série (avec ou sans « capot »), la marque a développé un chronographe qui couvre et découvre son mouvement par un système de « révélation » à base de disques polarisants, mais cette fois sans « capot ». Il suffit de tourner la lunette pour voiler et dévoiler les dessous du cadran de ce chronographe RS dont le prix s’annonce plus accessible. On ne s’arrête plus de jouer avec. Un concept à découvrir et à ne pas manquer sur la chaîne images de Business Montres...


2)
••• REPÉRÉ UN NOUVEAU VENU
DANS LA COURSE AU POINÇON DE GENÈVE, MAIS PAS SOUS LE DOSSARD RICHEMONT...
On sait que les marques du groupe Richemont aiment tellement le Poinçon de Genève qu’elles en ont quasiment fait un « Poinçon Richemont » (Roger Dubuis, Cartier ou Vacheron Constantin représentent plus de 95 % des montres poinçonnées chaque année). Un nouveau venu risque de troubler cette partie genevo-genevoise : Louis Vuitton, qui déménage son embryon de manufacture (« atelier ») de La Chaux-de-Fonds (activités d’habillage et contrôle qualité compris) pour la regrouper avec La Fabrique du Temps dans les anciens locaux de Gérald Genta-Daniel Roth, à Meyrin. Objectif de Louis Vuitton : s’offrir une légitimité horlogère incontestée en réalisant, à Meyrin (donc sur le territoire requis pour le Poinçon de Genève), un mouvement manufacture de base capable de porter les ambitions de la marque sur le terrain des montres. Mouvement sur lequel la marque pourra greffer toutes les complications sur lesquelles travaillent aujourd’hui les magiciens de La Fabrique du Temps, Michel Navas et Enrico Barbasini...


3)
••• SALUÉ LA CONSOLIDATION
DU MOTORISTE INDÉPENDANT CHRONODE (JEAN-FRANÇOIS MOJON)...
Deux des sous-traitants du motoriste Chronode (le talentueux Jean-François Mojon) passent sous le contrôle de ce dernier, qui avait jusqu’ici toujours refusé de « faire des copeaux » en se reposant sur son réseau de proximité pour la fabrication de ses mouvements et de ses pièces. L’appétit vient en mangeant : fort de ses récents succès (Harry Winston, Cyrus, De Grisogono pour ne citer que ceux-là) qui ont généré d’importantes commandes, Jean-François Mojon vient en effet de racheter la Compagnie Horlogère Locloise SA (CHL) et DMP SA, fournisseurs avec lesquels Chronode collabore depuis plusieurs années. CHL occupe actuellement 35 collaborateurs : c’est un acteur reconnu dans les métiers de la décoration, du montage de mouvements et de l'emboîtage. DMP SA (une équipe de 15 personnes) propose depuis 2008 ses activités dans les domaines du décolletage, du taillage, du roulage et la livraison de mobiles complets. Cette nouvelle situation renforce la position de Chronode comme motoriste horloger indépendant – un des rares de cette catégorie en Suisse. Prochain déménagement : Chronode SA rejoindra CHL SA et DMP SA au 55 de la rue de France, au Locle. Des créations de postes de travail sont prévues après les salons de Genève et de Bâle – si la conjoncture le permet...


4)
••• SURPRIS QUELQUES CHIFFRES EXPLOSIFS
SUR LES PERFORMANCES DE HUBLOT PENDANT LA « WONDER WEEK »...
Une première indiscrétion situait le niveau des commandes (qui restent à confirmer) à environ 24 millions de francs suisses pour la seule journée de lundi (Business Montres du 17 janvier, info n° 2). Apparemment, on a dépassé les 110 millions au cours d’une semaine de présence à Genève : l’année dernière, on avait frôlé les 80 millions CHF. Parmi les meilleures performances, on était cette semaine à une douzaine de millions pour le Japon ou une vingtaine de millions pour les Etats-Unis, mais un des marchés les plus étonnants par sa réactivité demeure la France, avec l’ouverture de nouvelles vitrines et un niveau de commandes exceptionnel chez les principaux détaillants. Il est vrai que la collection 2012 est particulièrement attrayante, tant par les déclinaisons proposées que par les prix proposés. Une couleur dominante : le bleu, mais aussi beaucoup de rouge (notamment la nouvelle Unico GMT, dont l'affichage sera simplifié à huit fuseaux horaires d’ici à Bâle. Baucoup de boîtiers en fibres de carbone, mais aussi des propositions en céramique dans les des Classic Fusion, dotées pour l’occasion de bracelets métalliques – une première chez Hublot ! De superbes Tutti Frutti dans la collection Caviar ou des Tutti Frutti de haute horlogerie : on les a commandées par séries complètes...
••• L’événement de cette « Wonder Week » reste néanmoins le phénoménal succès de la Classic Fusion squelette extra-plate, qui se présente dans un boîtier titane ou en or, mais dont le mouvement « manufacture » (développé à 100 % par Hublot, mais dont la fabrication a été provisoirement déléguée à Lajoux Perret, faute de capacités à Nyon) est de toute beauté, surtout pour les 14 000 CHF du prix public. Une série limitée de 500 pièces (titane), avec 250 pièces en or, était annoncée : au vu des commandes passées par les détaillants, Hublot a finalement d’en proposer 2 000 (1 000 en titane, 500 en or rose et 500 en or jaune). Un succès plutôt justifié : la montre est effectivement ultra-plate (2,90 mm pour le mouvement), très confortable (la légèreté du titane et la minceur font oublier les 45 mm du boîtier) et finalement très « rassurante » par son allure faussement classique (la Classic Fusion reprend certains codes de la Big Bang, mais en les « apaisant » dans un boîtier plus galbé. Explication de cet engouement des détaillants : cette Classic Fusion extra-plate peut initier à l’univers Hublot une clientèle un peu déroutée par les marqueurs identitaires plus « brutaux » de la Big Bang, trop sportive aux yeux d’une clientèle – notamment asiatique – qui plébiscite le néo-classicisme et le « style manufacture ». On n’attendait pas vraiment Hublot sur ce terrain d’une fusion « manufacture/squelette/extra-plat » : une nouvelle légitimité s’impose et balaye les doutes sur la profondeur de la « vocation horlogère » d’une maison qu’on disait trop marketing. A quand le Poinçon de Genève ?


5)
••• RATÉ UNE FANTASTIQUE AFFLUENCE
ET LOUPÉ LE RECORD DE FRÉQUENTATION DU SIÈCLE...
La vérité sort de l’encre des communiqués officiels : sachant que le SIHH a reçu 12 000 visiteurs sur 24 000 mètres carrés (bilan officiel), si le salon indépendant GTE a pu en accueillir 6 000 sur 2 000 mètres carrés - c’est le communiqué officiel qui le dit -, on en déduira que, proportionnellement, il y avait au GTE six fois plus de monde qu’au SIHH ! Un fantastique triomphe, que les organisateurs qualifient très modestement de « grand succès ». Et dire que personne ne s’en était aperçu, pas même le franc-tireur de la « Wonder Week »...
••• Côté communiqué officiel, ne pas oublier ce chef-d’œuvre à immortaliser dans les annales de communication corporate : « “Avec le recul, certains exposants confient avoir largement augmenté leur chiffre d’affaires par rapport à la période où ils exposaient leur collections dans l’anonymat d’une chambre d’hôtel“, note Florence Noël, directrice de Geneva Time Exhibition ». Effectivement, si on expose anonymement dans une chambre d’hôtel, on a assez peu de chances de trouver des clients, à part quelques femmes de chambre – mais n’est pas Dominique Strauss-Kahn qui veut...


6)
••• POSÉ UNE QUESTION NAÏVE
AUX AMIS FOURNISSEURS RENCONTRÉS VENDREDI AU SIHH...
Au fait, et ces 30 000 mouvements « clones d’ETA » entièrement faits en Chine, mais récemment dédouanés en Suisse : ils ont été commandés par qui, ils viennent d’où et ils sont destinés à qui, exactement ? Un travail de qualité, qui pourrait passer pour du Swiss Made tout ce qu’il y a de plus authentique, surtout une fois emboîté et réexpédié sur quelques marchés exotiques. La réponse à la question a de quoi faire trébucher quelques marques, qui ont voulu gagner du temps pour parer à la pénurie de mouvements orchestrée par le Swatch Group...


7)
••• TERMINÉ (SANS VRAIMENT L’ARRÊTER)
LA LISTE DES DOUZE MEILLEURES MONTRES DE CETTE « WONDER WEEK »...
Liste dont on se souviendra qu’elle est éminemment subjective, non exhaustive et révisable (elle fait suite à une première liste, réservée au SIHH, publiée ici même voici quelques jours : Business Montres du 17 janvier) :

••• Meilleure montre toutes catégories confondues : la paire de « Poetic Wish » chez Van Cleef & Arpels, à la fois pour l’ingéniosité de la mécanique de cette répétition cinq minutes et pour le raffinement de sa décoration multi-métiers d’art...

••• Meilleure montre masculine : l’Excalibur acier en 42 mm de Roger Dubuis, pour la grande sagesse de son positionnement prix (un mouvement automatique manufacture Poinçon de Genève à 13 000 CHF) et pour son style viril sans exagération - c’était le péché mignon des anciennes collections de Roger Dubuis...

••• Meilleure montre féminine : impossible de départager les multiples créations de Cartier, qu’on parle des séries animalières ou des montres à secret, toutes plus réussies les unes que les autres (Cartier s’impose comme la marque ayant présenté la meilleure collection globale, toutes catégories confondues, avec notamment une très prometteuse Tank anglaise)...

••• Meilleure montre de joaillerie : si Cartier est un peu hors concours par la profusion de ses nouveautés serties, tant en qualité qu’en quantité, Piaget s’impose avec son amusante Dancing Light dont la rose sertie s’anime au rythme des mouvements du poignet. C’est très mignon, ludique, ultraprécieux et féminissime...

••• Meilleur petite complication « accessible » : proposée en acier à moins de 10 000 euros, la Vintage 1945 de Girard-Perregaux propose, dans un boîtier très contemporain(quoique vintage) une élégante phase de lunes et une grande date sur un mouvement automatique « manufacture ». Difficile de faire mieux, surtout avec une signature aussi prestigieuse que Girard-Perregaux...

••• Meilleure bonne surprise « manufacture » : la nouvelle Classic Fusion extra-plate de Hublot, qui réussit à nous proposer, dans un boîtier en titane de 45 mm, un superbe mouvement 100 % manufacture, intelligemment squeletté (2,90 mm d’épaisseur), à 14 000 CHF – voir ci-dessus, info n° 4...

••• Meilleure innovation mécanique : forcément le nouveau Mikrogirder de TAG Heuer, « concept watch » sans balancier ni spiral qui tourne le dos aux vieux principes techniques de l’horlogerie pour nous proposer une chronographie ultime au 2000e de seconde...

••• Meilleure prouesse technique : la RM 056 de Richard Mille, avec son boiter en verre saphir dont le prix ahurissant (1,5 million de dollars) ne doit pas cacher la performance technique, ni les qualités mécaniques du mouvement...

••• Meilleure montre de tradition : la Viator de Heritage Watch Manufactory, réinterprétation post-classique d’une complication usuelle, intégrée ici dans un calibre manufacture d’une séduction totale. La sobriété du design très étudié de cette montre procure des émotions fortes aux amateurs (montre récompensée aux GTE 2012 Superawards, dans la catégorie technique et arrivée en seconde position dans la catégorie design)...

••• Meilleure montre-hommage aux métiers d’art : Vacheron Constantin l’emporte forcément haut la main avec sa collection « Univers infinis » (quatre montres), qui donnent au dessinateur Escher les lettres de noblesse horlogère qu’il méritait depuis longtemps (image ci-dessus : la Colombe, magistral mariage d’horlogerie, d’émaillerie, de gravure, de sertissage et de guillochage)...

••• Meilleure réussite dans le restylage : la nouvelle Cabestan Trapezium, à la fois pour le subtil rééquilibrage de son design (boîtier monobloc trapézoïdal à verres saphir intégrés, plaquettes latérales, mise à l’heure et remontage par des couronnes, etc) et les nouveaux aménagements de sa mécanique par Eric Coudray (mise à l’heure, heure sautante, etc.). Cette montre a été récompensée aux GTE 2012 Superawards, dans la catégorie design)...

••• Meilleur concept d’« objet du temps » : impossible de résister au nouveau téléphone-montre imaginé par De Bethune pour réconcilier les deux objets nomades préférés des hommes, leur montre et leur téléphone. La coque en titane du iPhone accueille ici une montre qu’on peut passer au poignet, porter dans la poche ou poser sur le bureau, mais on peut aussi porter au poignet le simple symbole de ce concept – ce qui nous entraîne dans une nouvelle relation aux objets du temps et à la montre (Business Montres du 18 janvier, info n° 14)...

••• (Treize à la douzaine) Meilleures montres dont on ne peut pas parler : toutes celles qui étaient dans les tiroirs et qui ne seront pas lancées avant Baselworld ou la rentrée de septembre, mais qui circulaient chez les uns ou chez les autres, notamment pour aguicher les détaillants. Attention, il y a du lourd, et même du très lourd pour ce printemps, dans la famille des « concepts » comme dans la famille de l’horlogerie de tradition - et on ne parle pas ici de l’hydro-mécanique chez HYT ! -...


8)
••• NOTÉ QUELQUES ACTUALITÉS HORLOGÈRES,
À LA VOLÉE, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE CURIOSITÉ...

••• CHAISES MUSICALES (1) : Eric Faye (ex-consultant passé par différentes fonctions directoriales dans le groupe Galeries Lafayette) prend la direction du pôle horloger Louis Pion-Royal Quartz des Galeries Lafayette (15 % de la distribution française). Nicolas Houzé en reste président, mais il se consacrera prioritairement à la mutation des Galeries Lafayette en enseigne multi-spécialiste (approche par « métiers » des différentes activités, dont l’horlogerie)...

••• CHAISES MUSICALES (2) : Véronique Faugère, qui dirigeait les relations presse de Breguet, quitte L’Abbaye, où elle est remplacée par Dodie Itaoui...

••• CHAISES MUSICALES (3) : même les entreprises changent de siège (social) ! La très prometteuse jeune marque saxonne Moritz Grossmann, de Glashütte, déménage dans sa nouvelle manufacture de la Uferstrasse, le long de la Müglitz (dans un secteur voisin de Glashütte Original, A. Lange & Söhne ou Nomos). Toutes les activités et les ateliers de la manufacture seront regroupées dans un beau bâtiment contemporain, plutôt surdimensionné pour les 25 personnes de l’équipe. En Saxe, on bâtit les manufactures avant de partir à la conquête des marchés ! En Suisse, on les construit après...

••• CHAISES MUSICALES (4) : une autre jeune manufacture baladeuse, c’est Blacksand (Alain Mouawad), qui vient d’ouvrir un atelier-bureau de 200 mètres carrés au cœur du vieux Carouge (Genève). La marque y développera notamment son calibre chronographe « manufacture » qui sera présentée cette année à Baselworld...

••• ANTICYTHÈRE : 2012 sera une « année Anticythère », pas seulement parce que Hublot dévoilera ses montres à Baselworld, mais aussi parce qu’un important programme d’exposition est prévu à travers le monde. Ceux qui ont apprécié la vitrine interactive de Cartier au SIHH (Business Montres du 18 janvier, info n° 2) devrait en retrouver une du même type au musée d’Athènes, pour présenter les vrais fragments du « mécanisme d’Anticythère » : l’interactivité devrait permettre de reconstituer à la demande, en 3D virtuel, les pièces reconstituées au-dessus des fragments originaux...

••• OLD ENGLAND : c’est malheureux, mais l’intérieur de la boutique a brûlé ces jours-ci ! Annonce sur la vitrine : « Suite à un incendie dans la nuit du 14 au 15 janvier 2012, le magasin est fermé jusqu'à nouvel ordre, La Direction ». Origine accidentelle ou origine criminelle ? Les enquêteurs n’excluent aucune piste, surtout à deux mois de la fermeture définitive de l’enseigne. Plusieurs détaillants parisiens ont vérifié qu’ils avaient un alibi... Non, c’est une blague, mais on se souvient que les révélations de Business Montres sur la transformation d’Old England en mégastore horloger, confié à Bucherer par le groupe Richemont, avait sérieusement fâché les grands noms de l’horlogerie parisienne...

••• « SUISSES DE L’ANNÉE » : trois ambassadeurs horlogers dans la dernière promotion des « Suisses de l’année » (Swiss Award 2011). Un prix « Suisse de l’année » pour Didier Cuche (Corum). Un prix « Showman de l’année » au funambule Freddy Nock (Cyrus). Et un prix à Bertrand Piccard (Omega)...

••• SWATCHGATE (présumé) : l’affaire de corruption (supposée) et de pots-de-vin où le Swatch Group (Swiss Timing) se trouve impliqué en Inde a connu un intéressant rebondissement cette semaine, avec la libération sous caution (après neuf mois de prison) du principal inculpé, Suresh Kalmadi, organisateur des jeux et bénéficiaire potentiel des surfacturations constatées dans le chronométrage officiel, officiellement assuré par Omega (Swiss Timing). La direction de Swiss Timing reste officiellement accusée et assignée à comparaître en Inde, ce qu’elle semble pour l’instant refuser...

••• TIFFANY & CO : arrêt des négociations entre la direction de Tiffany & Co et ses repreneurs potentiels malaisiens (Business Montres du 19 septembre dernier). Trop compliqué, trop embrouillé et trop risqué pour les lieutenants du Dr Francis Yeoh, qui ont notamment du mal à intégrer les conséquences possibles du procès entamé contre Tiffany & Co par le Swatch Group après leur divorce...

••• C’EST MANQUÉ POUR L’« HEURE FRANÇAISE » : le congrès genevois de l’Union internationale des télécommunications a débouché sur un compromis. La décision concernant l’adoption d’un temps UTC uniquement calé sur les horloges atomiques, sans plus aucune référence au temps solaire ou sidéral réel, a été repoussée à 2015 (Business Montres du 16 janvier). Les Britanniques craignaient trop de devoir abandonner leur leadership moral sur l’heure internationale, référencée par tradition culturelle à l’Observatoire de Greenwich. La nouvelle UTC aurait été établie par l’Observatoire de Paris en connectant un réseau d’horloges atomiques de référence. Particulièrement shocking, cette « heure française » imposée aux sujets britanniques !

••• LA FUREUR DU DRAGON : il n’y a pas que les horlogers pour loger des dragons partout. « Les marques de luxe s’emparent du dragon pour séduire les riches Chinois » : c’est l’AFP qui nous l’explique, mais sans citer de maison horlogère. Normal : à l’exception de Parmigiani, tout le monde cachait ses dragons au SIHH. Par pudeur ?

 



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