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Bâle 2013 est bien passionnant que Bâle 2012 : beaucoup d'appelés, mais si peu d'élus au centre de l'échiquier. D'où les cris et les chuchotements...
POUR CE MILIEU DE SEMAINE, LE ZAPPEUR SACHANT ZAPPER A ZAPPÉ SUR QUELQUES INTÉRESSANTES ACTUALITÉS HORLOGÈRES, COMME...
1)
••• LES GRANDS SUJETS DE CONVERSATION DE CE DÉBUT FÉVRIER
ET TOUT CE QUI VA SE RACONTER DANS LES SEMAINES QUI PRÉCÈDENT BASELWORLD...
••• Où se poser à Baselworld 2013 ? Le salon 2012, c’est bien, mais la partie de go qui se joue pour rester au centre de l’échiquier 2013 est absolument passionnante. Pas une semaine sans que les plans du 1.0 (l’espace « noble ») ne soit remanié, tout comme les plans de 1.1 (espace qui pourrait redevenir beaucoup plus « horloger » qu’il ne l’est). Le vrai sujet d’ahurissement : la voracité des marques qui – très mal en point pour commencer 2012 – n’en réserve pas moins des centaines de mètres carrés multi-étages pour 2013 ! Ça laisse rêveur...
••• À qui le tour après Chronoswiss ? Quelques grandes manufactures sont dans le caddy des investisseurs, mais ils prennent leur temps pour passer à la caisse. Ce qui relance la partie de poker menteur : « Mieux portant que moi, tu meurs ! ». Deux, trois ou quatre plus ou moins « grandes maisons » recapitalisées – c’est plus chic que « vendues » – avant Bâle ?
••• Comment trouver x 000 ou x 000 - ajoutez le bon chiffre - spiraux, assortiments, mouvements, boîtiers, cadrans, etc. - rayez la ou les mentions inutiles - ? Pour certaines marques, c’est l’hallali, d’autant que les groupes referment leurs serres sur les derniers fournisseurs indépendants, qu’on parle de mouvements ou de composants d’habillage. Même les aiguilles sont contingentées...
••• Quel serait l'impact d'un spiral non-suisse pour l'image d'une marque ? Apparemment, si l'utilisation d'un spiral ou d'un assortiment japonais Citizen ou autre) relève du tabou absolu, il n'en va pas de même pour un spiral indien, russe ou allemand : tout dépend de l'habileté de la communication...
2)
••• LE PASSAGE AUX CHOSES SÉRIEUSES POUR BASELWORLD 2012...
1er février : ouverture du salon de Bâle dans six semaines ! C’est parti pour un flot submersif de nouveautés, d’annonces et d’effets de manches. En attendant les interventions directes, sur place, du « Franc-tireur de Baselworld », quelques nouvelles distillées au fur et à mesure de l’attente avant le grand rendez-vous de la famille horlogère...
• Premier article : un drôle de jouet qui traînait sur l’établi de Karsten Frasdorf (Heritage Watch Manufactory). Une montre super-compliquée – encore jamais vue dans l’histoire horlogère – est dans les tuyaux : cosmique, nautique ou poétique ? (Business Montres du 1er février)...
0)
••• LE DRAGON TAPIS
SOUS LE CADRAN DE LA GALET SECRET (LAURENT FERRIER)...
Même les marques les plus intransigeantes sur le néo-classique se laissent parfois aller à des dragonneries de saison. La Galet secret de Laurent est une collection de montres « pièces uniques », dont le dispositif très spécial (actionné par la couronne) permet d’ouvrir et de fermer le cadran, sur 240°, par un jeu subtil de verres saphir. A une heure pré-définie par le client (son heure de chance ou son heure magique), les deux saphirs se glissent automatiquement sous le saphir du bas de la montre et révèlent le chef-d'oeuvre artistique caché jusque-là : au bout d'une heure, cet écran se referme. Ce principe – inspiré par les montres à grande sonnerie, qui tintent au passage – fonctionne également à la demande : on déclenche le poussoir logé dans la couronne et les deux glaces saphir découvrent instantanément la scène émaillée...
••• Chacune de ces montres à tourbillon (caché au dos de la montre) bénéficie d’une décoration exceptionnelle, généralement sur commande spéciale. Capté à la sortie de l’atelier d’émaillage, cet hommage au Dragon impérial sort tout droit d’un traité d’astrologie chinoise (image ci-dessus) : travaillé à la main en émail grand feu, dans une discrète harmonie de teintes sourdes, c’est un trait de connivence avec les collectionneurs asiatiques de la marque, qui s’impose dans les cercles d’amateurs exigeants comme une nouvelle alternative aux plus célèbres manufactures...
3)
••• LA MYSTÈRE DE LA MONTRE DE L’ARMISTICE
(CELLE DU 11 NOVEMBRE 1918, À 11 H 00 PRÉCISES)...
Images rapides de l’attente qui a précédé l’armistice dans les dernières minutes de la Première Guerre mondiale : quelle est la montre qui égrène les dernières minutes du conflit ? C’est visiblement une montre-bracelet (normal : tous les Européens ont appris à aimer porter les montres au poignet au cours de cette guerre), mais de quelle marque, sans doute américaine (images à vérifier, à la minute 00:23, sur la chaîne images de Business Montres)...
4)
••• D’AUTRES INFORMATIONS HORLOGÈRES CUEILLIES
À LA VOLÉE, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ...
••• CHAISES MUSICALES : Michael Friedman (ex-Christie’s, ex-Sotheby’s) est nommé directeur du département montres d’Antiquorum New York, où il va remplacer Charles Tearle, parti monter le bureau asiatique d’Antiquorum...
••• NOUVELLES MARQUES 2012 (1) : tiens, Carhartt, une des rares références de la mode qui n’avait pas encore de collection de montres, se lance sur le marché (référence # 17/Génération 2012). Puisque c’est ultra-tendance en milieu d’jeun, ce sera donc une « Military Watch » tout ce qu’il y a de plus classique, avec deux bracelets en nylon, un boîtier en acier brossé noirci et un cadran ultra-fonctionnel (indications blanches sur fond noir : image sur le site Freshngood).
••• NOUVELLES MARQUES 2012 (2) : tiens, encore une nouvelle griffe de mode qui n’avait pas de déclinaison horlogère ! La créatrice française Isabel Marant se lance sur le marché avec une montre carrée en « or éthique 18 carats, c’est-à-dire fabriquée avec un or certifié respectueux des enjeux environnementaux et des principes humanitaires, avec compensation carbone des kilomètres parcouris et des matériaux « responsables » à chaque étape de la fabrication. Cette montre Swiss Made signée Isabel Marant (référence # 18/Génération 2012) à la ligne plus asexuée qu’androgyne bénéficiera d’un mouvement suisse - forcément beaucoup moins éthique que l’or du boîtier - et sera facturée 7 100 euros. L’éthique, c’est pas du toc !
••• NOUVELLES MARQUES 2012 (3) : relance, à l’entrée de l’entrée de gamme féminine, de la très ancienne marque française Bayard (référence # 19/génération 2012), maison autrefois fameuse pour ses réveils. Rien de bien exceptionnel, ni dans le design, ni dans la réalisation (chinoise), mais que demander de plus à moins de 50 euros ? Si, justement, une Swatch...
••• NOUVELLES MARQUES 2012 (4) : une jolie montre pour apprendre à lire l’heure avec des pictogrammes. Flik Flak (« ma première montre suisse ») a un sérieux concurrent pédagogique avec Pam Tim (référence # 20/Génération 2012), montre développée en collaboration avec le ministère de l’Education nationale français et le laboratoire de psychologie expérimentale de l’université de Tours. Il s’agit de donner aux enfants des repères horaires qui les aident à mieux comprendre le temps, et donc à apprendre l’heure en s’amusant...
••• NOUVELLES BOUTIQUES (1) : ouverture à Beijing de la plus grande boutique Montblanc du monde, qui doit être aussi la plus « conceptuelle » et la plus interactive pour Montblanc, comme sans doute pour tout le monde horloger. On y voyage à travers le temps et à travers l’espace, avec des outils pédagogiques spectaculaires (notamment une « tour » d’un mètre de haut pour présenter l’éclaté d’un mouvement mécanique). C’est la 101e boutique Montblanc en Chine (une cinquantaine gérées directement par la marque, qui a trouvé là son premier marché international)...
••• NOUVELLES BOUTIQUES (2) : juste retour des choses, Shang Xia, la marque de luxe 100 % chinoise lancée par Hermès, vient s’offrir un bain de légitimité en ouvrant une boutique à Paris, presque en face du flagship Hermès de la rue de Sèvres. C’est le second magasin de la marque, après celui de Shanghai. Le choix de la Rive gauche parisienne est assez malin pour tenter une reconnaissance « culturelle » en terre germanopratine, loin du luxe tapageur de la Rive droite...
••• NOUVEAU MAGAZINE HORLOGER : il en manquait un – personne n’en doutait – pour compléter les huit qui existent déjà en Suisse romande ! Monde horloger est un supplément encarté dans quatre quotidiens (L’Express, L’Impartial, Le Nouvelliste, La Côte : groupe Hersant, Suisse) et destiné à 242 000 lecteurs. On nous assure que ce supplément sur papier glacé « offre aux publicitaires l’opportunité unique de se différencier dans leur communication ». Le moins qu’on puisse dire, c’est que les annonceurs (horlogers) ont largement le choix pour se différencier : la Suisse romande est déjà le pays le mieux couvert en titres horlogers. Si on cumule le tirage annuel (déclaré) de tous les supports francophones, on aboutit à un total qui dépasse la population de la Suisse romande. Un peu comme si, en France, La Revue des Montres tirait à 66 millions d’exemplaires...
••• BASELWORLD : retour au Palace de la « bande des quatre » (Christophe Claret, MB&F, Speake-Marin et Urwerk). Cette année, pour la Dream Factory, l’affiche est aux Baseworld Dogs. Indice global de créativité supérieur à la moyenne, notamment chez Christophe Claret (première pièce « extrême ») et chez Urwerk...
••• CASIO : lancement plus ou moins expérimental chez Casio, avec la montre NFC 01AD, de ce qui pourrait être la première montre de série réellement équipée d’une puce NFC (Near Field Communication), qui autorise un traçage quasiment parfait de la montre, sans contact direct...
••• CYRUS : mais que prépare donc cette jeune marque, qui a récemment recruté l’équilibriste Freddy Nock comme « ambassadeur » et qui annonce un coup d’éclat en rapport avec le stade Louis-II de Monaco ? On en saura un peu plus à Baselworld (où on pourra retrouver Cyrus dans le Hall 4.1), mais on peut toujours formuler diverses hypothèses : un nouveau calibre « Made in Monaco » (on sait que plusieurs marques y songent), un nouveau footballeur sous contrat (l’AS Monaco n’est pourtant pas au mieux de sa forme) ou une performance funambulo-footballistique de Freddy Nock dans le ciel monégasque ?
••• PANERAI (1) : si vous restez un peu hermétique au néo-paganisme panéristique et à ses lancinants objets du culte, un utile recadrage de Malik Bahri – un des grands prêtres de la secte – dans Watchonista, pour ne rien manquer de ce qu’il fallait absolument admirer au SIHH, pour les génuflexions obligatoires devant les morceaux de la Vraie Croix et pour l’habituel onanisme frémissant...
••• PANERAI (2) : qu’est-ce qu’une restauration « philologique » quand il s’agit de la reconstruction d’un yacht comme le ketch bermudien Eilean (plan Fife), future star du Panerai Classic Yachts Challenge 2012 devenue « vaisseau amiral » d’Angelo Bonati (le président de Panerai) ? Renseignements pris à la réception du dossier de presse, ça ne veut rien dire ! Du coup, c’est devenu restauration « intensive » – ce qui n’est guère plus approprié...
••• ROYAL OAK : grâce aux contributions de plusieurs lecteurs, on pourra trouver de nouvelles précisions et de nouveaux compléments d’information dans notre article sur la naissance de la Royal Oak chez Audemars Piguet, qui reste à ce jour le plus complet – et le moins conformiste – jamais écrit sur la gestation de cette légende (Business Montres du 26 janvier)...
••• « MONTRE SUISSE » : on le s’en doutait pas, mais, grâce au Temps (Suisse), on découvre que l’appellation « Montre suisse » est désormais protégée en Russie (depuis septembre 2011). « Une montre labellisée de l’indication géographique (IG) “Swiss made“ ou un fromage étiqueté de l’IG Gruyère indiqueront au consommateur que ces produits possèdent bien les qualités uniques liées au savoir-faire et à l’origine géographique à laquelle l’IG fait référence. Le succès commercial d’un produit attire cependant également les fabricants de copies et de contrefaçons et les cas d’abus se multiplient. Il devient ainsi de plus en plus fréquent de tomber à l’étranger sur des marques trompeuses qui utilisent la réputation des IG suisses comme argument de vente pour des biens d’une origine et d’une qualité tout autres... (...) Malheureusement, la protection conférée par le droit international, principalement par l’Accord sur les ADPIC de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), est lacunaire et n’offre pas une protection absolue contre ce genre d’abus. Des règles efficaces seraient pourtant faciles à mettre en place, elles existent d’ailleurs déjà mais ne s’appliquent qu’aux vins et spiritueux. Ainsi, un vin produit hors de la région bordelaise ne pourrait pas porter une étiquette telle que “Bordeaux produit en Suisse“, alors que des étiquettes comme “swiss chocolate made in Australia“ ou “Gruyère produit aux USA“ seraient tout à fait légales au regard des règles commerciales actuelles de l’OMC. Cette différenciation n’est pas justifiée aux yeux d’une large coalition d’Etats membres de l’OMC (dont la Suisse)... »
••• « FAIRE FEU DE TOUT BOIS » : « Célébrer l’univers guerrier est-il adapté pour faire connaître ses nouveautés ? Ou de manière plus globale, auquel entre le discours promotionnel et le produit devrait-on porter le plus d’attention ? », s’interroge Pierre Maillard dans Worldtempus. « Aujourd'hui, alors qu'on apprend que le Rafale de Dassault a enfin trouvé acheteur – non, pas la Suisse, mais l'Inde en l'occurrence qui voudrait en faire l'emplette de 126 machines pour la somme de 7,9 milliards d'euros, soit, disons, un gros tiers des exportations annuelles de l'industrie horlogère suisse -, je repense à Top Gun et me demande sincèrement: peut-on vendre des montres sous des chasseurs-bombardiers ? » Allusion claire au stand militaro-glamour d’IWC au SIHH. « Les militaires ont certainement besoin de garde-temps précis, robustes, fiables. Mais je repose ma question: les montres ont-elles besoin pour se vendre d'être suspendues sous les ailes de bombardiers ? »...
••• QUAND LE GROUPE LVMH TRAVAILLE POUR LE GROUPE PPR : c’est beau, la solidarité entre groupes de luxe français ! Pour sa nouvelle et très réussie Répétition minutes (une des bonnes surprises de la « Wonder Week »), Girard-Perregaux, manufacture-phare du groupe PPR, est allé chercher son mouvement à la Fabrique du temps, motoriste-phare (récemment racheté) par le groupe LVMH – dont une filiale alimente en calibres à répétition minutes quelques grandes marques...
••• « LES MARQUES NE MAÎTRISENT PAS LES RÉSEAUX SOCIAUX » : la dernière étude de Digital Life (TNS Sofres) est impitoyable (72 000 consommateurs on line interrogés). « 57 % des habitants des pays développés ne veulent pas s’engager vis-à-vis des marques sur les médias sociaux ; un taux qui est légèrement supérieur en France (59 %). De plus, au plan international, 47 % postent des commentaires en ligne sur les marques, alors qu’ils ne sont que 29 % en France. Le monde du digital représente des opportunités de croissance importantes pour les marques. Cependant, choisir le mauvais canal ou simplement ajouter de la cacophonie au bruit on line risque d’aliéner les clients potentiels et d’avoir un impact sur les ventes des marques... (...) De nombreuses marques ont identifié le fort potentiel d’audience sur les réseaux sociaux. Cependant, elles ne comprennent pas assez que ces espaces appartiennent aux consommateurs et que leur présence doit être proportionnée et justifiée. La clé consiste à comprendre sa cible et ses attentes. Les réseaux sociaux ne sont pas toujours les outils les plus adaptés »...
••• HONNÊTETÉ ÉQUITABLE : le site de e-commerce Honest by pousse très loin la transparence ! Chaque article fait l’objet de longues analyses, non seulement dans sa composition, mais aussi pour les détails de fabrication, la décomposition minutieuse du prix (la marge sur chaque composant, au centime d’euro près, et jusque pour les boutons !) et le calcul de l’empreinte carbone du vêtement. Impressionnant... C’est sans doute un « signal faible » : à quand une telle transparence pour le e-commerce horloger ?
••• STEVE McQUEEN : on l’aura plus utilisé dans les publicités de façon posthume que de son vivant. Un paradoxe relevé sur le blog Marketing Week, exemples à la clé. Explication – par rapport à Georges Clooney : ce dernier n’est qu’un grand comédien, quand Steve McQueen est un homme, un vrai !
••• LA FUREUR DU DRAGON : les westernized dragons ont encore frappé ! Ne pas manquer, à Baselworld, le spectaculaire mécanisme de remontage de montres imaginé par les Italiens de Zanetti. Un dragon se love autour du système de remontage, pour y faire tourner une montre elle-même décorée d’un dragon en 3D (design : Sandro Colarieti)...
••• JAPON : le groupe Seiko (Epson) termine l’année 2012 tout juste à l’équilibre, avec un chiffre d’affaires en baisse pour cause de tsunami, mais les bonnes ventes d’horlogerie ont permis de « sauver les meubles ». En revanche, bons résultats globaux attendus pour Citizen...
••• CHINE (1) : les Bourses chinoises (Hong Kong et Shanghai) ont repris leurs activités cette semaine, à la baisse, après une semaine de congés pour célébrer l’entrée dans l’année du Dragon. Un signal de défiance, alors que les ventes d’or ont battu des records pendant les vacances de la Fête du printemps (Nouve An chinois) – ce qui n’est pas non plus un signal de confiance dans un avenir économique que même les experts chinois considèrent comme « plombé » pour 2012. « Beaucoup de Chinois ont perdu énormément d'argent dans des investissements immobiliers et des actions en 2011 et, avec une inflation qui reste élevée, ils préfèrent donc acheter de l'or pour maintenir la valeur de leur épargne... (...) En outre, les Chinois éprouvent un sentiment particulier pour le dragon et la vente des bijoux en or pour l'année du dragon surpassent celles des autres années... (...) La hausse des ventes devrait normalement continuer jusqu'à la Fête des Lanternes, le 6 février, cette année... (...) La demande de bijoux en Chine a augmenté de 13 % cette année, à 131 tonnes, pour 46 milliards de yuans. Et la Chine a vu la demande en lingots d'or et en pièces augmenter de 24 % depuis l'année dernière, à 60,2 tonnes au troisième trimestre 2011, selon un rapport publié par le World Gold Council en novembre 2011 » (Le Quotidien du Peuple)...
••• CHINE (2) : les tribulations des Chinois en Suisse restent à découvrir. C’est vrai : à quoi s’occupent donc les touristes chinois qui visitent fugacement la Suisse ? Le magazine L’Illustré (Suisse) a mené l’enquête. Certitude : ils n’ont pas le temps d’être déçus. « Arrivés à Interlaken, certains se mettent à courir d’une boutique à l’autre, pris d’une frénésie acheteuse. La rue Höheweg s’offre à eux, de chaque côté des bijouteries se juxtaposent. Tels des temples dédiés à l’horlogerie swiss made. Wang Nan, trentenaire et productrice dans une boîte événementielle, avoue visiter la Suisse dans le seul but de s’acheter une montre. Et de marque, s’il vous plaît. Son look de it-girl européenne, sac Louis Vuitton à son bras, trahit un certain orgueil. Le voyage vaut même la peine de laisser son mari bloqué à la douane en Chine, comme elle le raconte, un peu gênée. Elle gagne 25% sur les prix chinois en achetant sa montre ici, exempte de la taxe à l’importation »...
••• CALENDRIER MAYA : vous n’y comprenez rien, et vous considérez de toute façon que cette histoire de fin du monde en décembre 2012 est totalement irrationnelle. Ça tombe bien, vous n’êtes pas le seul ! Pour essayer de vous y retrouver entre les calendriers parallèles du temps cyclique maya, un article du Monde (France) tente de faire le point : une certitude, le calendrier perpétuel maya n’est pas pour demain ! A côté des cycles mayas, les multiples décomptes lunaires du « mécanisme d’Anticythère » sont d’une simplicité rafraîchissante...
••• MIEUX VAUT ACHETER DES MONTRES QU’ÉPARGNER : pauvres Français ! Avec les deux points de taxation supplémentaire des revenus financiers (au titre de la CSG), ils sont recordmen du monde de taxation de l’épargne : 39,5 %, soit 11 % de plus qu’il y a cinq ans. Parfait pour faire fuir les capitaux ou les dissuader de s’investir dans l’économie : à ce niveau de confiscation, autant acheter des montres ! Même en les revendant avec la décote traditionnelle sur les montres d’occasion, on perdra moins d’argent qu’en laissant les bureaucrates piller son épargne... |