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VACHERON CONSTANTIN - Métiers d’Art - Les Univers Infinis
 
Le 06-02-2012
de Vacheron & Constantin, Branch of Richemont international SA

Un nouveau regard sur le temps et l’art

• Nouveauté de la collection Métiers d’Art : alchimie de l’art graphique et des techniques
décoratives dans la Haute Horlogerie
• Mariage exceptionnel des Métiers d’Art de la manufacture : gravure, émaillage, sertissage et
guillochage
• Hommage à l’expression graphique du concept de tessellations avec trois pièces inspirées de
l’oeuvre de l’artiste hollandais Maurits Cornelis Escher
• Mouvement mécanique à remontage automatique, entièrement développé et manufacturé par
Vacheron Constantin, homologué avec les nouveaux critères du Poinçon de Genève


Depuis plus de 250 ans, Vacheron Constantin se nourrit d’une philosophie dédiée à la mise en
lumière du patrimoine culturel.
Les Métiers d’Art de la manufacture relient les époques en
perpétuant des artisanats parfois oubliés et issus de temps lointains. Plus précisément, les gardetemps
de la collection Métiers d’Art se situent au croisement du passé, du présent et du futur et
cristallisent les défis humains qui ont forgé et continuent à nourrir les savoir-faire de génération en
génération.

La peinture, la gravure, la sculpture et les arts décoratifs en général sont autant d’univers où
l’homme, son talent et sa personnalité tissent un lien étroit avec le temps. La collection Vacheron
Constantin Métiers d’Art est l’ambassadrice du profond attachement de la manufacture à la culture.
Les garde-temps « Métiers d’Art - Les Masques » lancés en partenariat avec le Musée Barbier-
Mueller ainsi que les séries « Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris » et « Métiers d’Art – La
Symbolique des Laques » apportent leur propre pierre à l’édifice d’un temps qui ne saurait rayonner
sans la main de l’homme.

Nouvelle illustration de cette alchimie, la série « Métiers d’Art – Les Univers Infinis » est née,
elle aussi, de la volonté de rendre hommage à la créativité et offre à la Haute Horlogerie un nouveau
visage : graphique et contemporain, né du mariage des mathématiques et de l’esthétique
Inspirée de la technique du pavage périodique - dit « tessellation » - et des travaux de l’artiste
hollandais Maurits Cornelis Escher, la collection « Métiers d’Art – Les Univers Infinis » réunit
plusieurs Métiers d’Art de la manufacture
- émaillage, sertissage, gravure et guillochage.

Les cadrans s’approprient les notions de géométrie, de symbolique et de mouvement, suggérant
ainsi une juxtaposition d’univers à l’infini.
Un travail minutieux a été effectué sur les nuances de couleurs afin qu’elles combinent
harmonieusement leurs teintes pour permettre aux sujets de s’entrecroiser sans prendre le pas l’un sur
l’autre. Le rendu est exceptionnel et fait appel à l’émotion : les savoir-faire traditionnels d’habillage
réinterprètent la technique de pavage sélectif dans un incroyable effet d’hypnose.


Le calibre 2460, mouvement mécanique à remontage automatique

Dans ces trois garde-temps bat le calibre 2460, mouvement mécanique à remontage automatique,
estampillé du prestigieux Poinçon de Genève. Entièrement développé et manufacturé par Vacheron
Constantin, il présente, outre son extrême fiabilité, des finitions manuelles réalisées dans la plus pure
tradition de Haute Horlogerie genevoise. Angles polis et flancs étirés, platine perlée dans les règles
de l’art, côtes de Genève sur les ponts et masse oscillante en or guillochée de l’élégant motif Vieux
panier, le tout visible par le fond saphir du boîtier.

Montre Colombe : gravure, émail champlevé, guillochage et sertissage

Inspirée d’un dessin de Maurits Cornelis Escher, le cadran de la montre Colombe met en scène une
volée de colombes sublimées par des arts prestigieux de la Haute Horlogerie : gravure, émail Grand
Feu, sertissage et guillochage s’imbriquent les uns aux autres comme autant de tessellations qui
s’ingénient à former ensemble le plus beau des décors.

Taillé dans l’or gris, le boîtier de la montre est mis en valeur par une fine lunette permettant une
ouverture maximale du cadran. Survolé par d’élégantes aiguilles évidées, le boîtier accueille une
oeuvre d’art née entre les mains de quatre maîtres artisans de la manufacture.

Le graveur commence par dessiner le contour des colombes sur une base de cadran en or jaune, pour ensuite les champlever, c’est-à-dire graver le motif, avant que l’émailleur ne vienne remplir les
cavités ainsi formées. Une opération minutieuse qui demande une infime précision tant la symétrie
répétitive du dessin ne doit souffrir aucun défaut.

Puis vient le tour de l’émailleur. La gamme infinie de couleurs et de nuances provient des divers
oxydes pouvant être associés à l’émail et de leur combinaison entre eux. C’est à l’artisan de créer et
choisir la parfaite harmonie des teintes qui, figées par le feu, donnera ce violet éclatant. L’émailleur
finit par poser un émail translucide sur les oiseaux violets. Il opte pour un émail opalescent pour
leurs congénères blancs, de façon à laisser apparaître les motifs gravés avec un effet de profondeur
saisissant.

Une fois l’émaillage réalisé, le sertisseur vient mettre en lumière une des colombes. Les diamants
élus pour leur éclat et leur pureté soulignent la grâce de l’oiseau en plein vol, attirant l’oeil vers sa
lumière cristalline.

Enfin le guillocheur, maître du relief, entre en scène pour accentuer l’effet de profondeur du cadran. Il est très rare que le guillochage d’une pièce émaillée soit réalisé en dernière étape, en raison de son extrême difficulté. L’expert prendra le temps nécessaire pour inciser patiemment la matière, donnant littéralement vie aux colombes.

Montre Poisson : guillochage et émail cloisonné

De subtiles nuances de bleu et de gris, dans un camaïeu savamment maîtrisé, dessinent un banc de
poissons s’embrassant les uns les autres. Née de l’union du guillochage et de l’émail cloisonné, cette
montre « Métiers d’Art – Les Univers Infinis » s’inspire d’une oeuvre de Maurits Cornelis Escher.

La découpe est réalisée sur une base de cadran en or gris, les yeux des poissons soigneusement
gravés. Le guillocheur forme des motifs symétriques d’un dixième de millimètre avec une extrême
dextérité et une véritable sensibilité artistique. Des courbes parallèles soulignent la tête, la queue et
les nageoires tandis que le corps des poissons se couvre d’écailles luisantes.

L’émailleur cerne alors le contour des motifs à l’aide d’un fil d’or fin pour former des alvéoles qui
délimitent les différentes zones de couleurs, c’est ce qu’on appelle l’émail cloisonné. L’émail est
ensuite déposé dans chacune des cuvettes et cuit, opération que l’artisan répétera plusieurs fois afin
d’intensifier la couleur. La dernière cuisson est suivie d’un lapidage - polissage destiné à mettre les
fils des cloisons au même niveau que l’émail, et d’un glaçage.


Montre Coquillage : gravure et émail champlevé
Coquillages et étoiles de mer forment un parterre marin ocre et lumineux, survolé par des aiguilles
squelettes légères et élancées. Enchevêtrés les uns dans les autres, les coquillages et les étoiles de
mer dessinent une ronde fascinante qui, selon la lumière, met en exergue les détails de leur anatomie.

Réalisé d’après les techniques de la gravure et de l’émail champlevé, le cadran de cette montre « Métiers d’Art – Les Univers Infinis » s’inspire de l’oeuvre de l’artiste Maurits Cornelis Escher.

Dans un premier temps, le graveur trace sur le cadran le dessin des coquillages à l’aide d’une pointe sèche puis évide les champs, tout en protégeant les contours afin de créer une gravure en relief, c’est la technique du champlevé.

Puis vient le tour de l’émailleur qui dépose les émaux dans les anfractuosités avant d’être passés au
four à une température située entre 800 et 850°C. Plusieurs feux sont nécessaires à la réalisation d’un
tel travail qui sera parfait par un lapidage – polissage, et un glaçage. Le graveur apporte la touche
finale en gravant la surface des étoiles de mer. La technique d’émail champlevé requiert de la part
des deux artisans une véritable complicité créative qui influera sur le résultat final, la moindre
discordance risquant de mettre en péril l’ouvrage.

Art de la tessellation : la maîtrise de l’espace

Née aux confins de l’Antiquité, l’art de la tessellation – ou pavage – jalonne les civilisations et les
cultures orientales. Issus du mot latin tessela signifiant pavé ou tuile, les tessellations sont de petits carreaux s’emboîtant les uns aux autres pour former un décor qui emplit tout un espace, sans laisser de vide. Ce sont les Maures qui ont, sans aucun doute, donné à cette technique ses lettres de noblesse de l’an 700 à 1500, la religion islamique leur interdisant la représentation d’êtres vivants et de tout objet réel. Au fil du temps, ces décors sont apparus sur les objets de poterie, les tapisseries, les tapis, les sculptures en bois et en verre teinté, parmi tant d’autres supports.

L’art de la tessellation intéresse également les mathématiciens qui reconnaissent en celui-ci une
expression artistique de leur science et de sa logique. Archimède en fait partie : le célèbre
scientifique grec du 1er siècle avant J.-C. a étudié le pavage géométrique, de même que l’astronome
Johannes Kleper qui, en 1619, a présenté dans son ouvrage Harmonice Mundi un certain nombre de tessellations polygonales. L’un des plus célèbres artistes contemporains de cet art est Maurits
Cornelis Escher. Son travail a mis en lumière et en forme des concepts mathématiques abstraits.

Maurits Cornelis Escher : la géométrie artistique

Dessinateur graveur hollandais (1898-1972), Maurits Cornelis Escher a érigé son oeuvre sur un jeu
subtil avec l’architecture, la perspective et les notions d’espace. Associant perfection d’exécution et
imagination, il est passé maître dans l’art de se jouer des sens visuels et de la raison, d’inventer de
nouvelles représentations spatiales et des mondes qui n’existent que sur des surfaces planes.

De ses voyages en Espagne, il revient avec la passion de la technique du pavage dont il a vu des
exemples remarquables dans les carrelages mauresques de l'Alhambra de Grenade et de la Mosquée
de Cordoue. Les mosaïques et leur symétrie montrent comment une surface peut être divisée et
remplie par des figures de formes similaires, contiguës les unes aux autres, sans laisser d'espaces
vides. C'est ainsi que Maurits Cornelis Escher décline, décrit et classe de façon exhaustive les
différentes façons de juxtaposer les motifs. Ce travail empirique a fait l'admiration et le bonheur des
scientifiques cristallographes et physiciens. Dotée d’une importante composante mathématique, son
oeuvre se place à la frontière de l’art et de la science. La possibilité de remplacer les formes
géométriques abstraites des motifs par des dessins figuratifs deviendra pour l’artiste une véritable
passion et une source d’inspiration infinie.


Langue d'origine: Français
Original Language: French

 



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