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57,5 mm au poignet : à part les scaphandriers soviétiques du temps de l'URSS, il n’y avait guère que les pilotes de la préhistoire aéronautique pour se permettre de telles fantaisies horlogères.
Il est vrai qu’ils portaient les montres autour de la cuisse, à la hauteur des genoux, pour garder les mains libres (et gantées) sur le palonnier.
Cette Type 20 est un hommage à ces premiers pilotes, comme Blériot qui traversait la Manche en faisant confiance aux instruments Zenith de son tableau de bord...
En mémoire de ces pionniers, Jean-Frédéric Dufour lance à Balseworld une talking pièce d’envergure sur la base d’un mouvement de poche maison (cal. 5011, d’où la limitation à 250 montres)...
Tous les codes de rigueur dans une montre militaire y sont respectés : heures et minutes au centre, petite seconde à 9 h, réserve de marche à 3 h (environ 48 h), maxi-couronne pour le remontage manuel avec des gants, bracelet en cuir « brut ».
La boîte est impressionnante avec ses 57,5 mm de diamètre et ses 15 bons millimètres d’épaisseur, mais finalement plus portable qu'on ne l'imagine une fois au poignet – même s'il faut réserver cette montre à un usage plus sportif/démonstratif que strictement mondain...
Même au poignet du président de Zenith (ci-dessus), ça se remarque ! La mention « Type 20 » est traditionnelle dans l’armée de l’air française depuis les années 1930, sinon auparavant. On va forcément en reparler à Baselworld... |