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ACTUALITÉS : Pour ses vingt ans, la manufacture RGM s’offre trois mouvements mécaniques « Made in...
 
Le 07-02-2012
de Business Montres & Joaillerie

Et surtout des calibres « Proudly Made in America », puisque le maître-horloger Roland G. Murphy (les initiales du nom de la RGM Watch Company) a été le premier à renouer avec la grande tradition de l’horlogerie mécanique américaine, dans son berceau (la verte Pennsylvanie) et au meilleur niveau technique.

Déjà trois mouvements entièrement « in-house » sur ses établis old fashion style...


••• LA MANUFACTURE RGM AURA DÉVELOPPÉ
TROIS MOUVEMENTS MÉCANIQUES EN DEUX ANS,
DONT UN TOURBILLON ULTRA-CLASSIQUE...

« Lancaster Penna. U.S.A » : c’est gravé sur un des ponts du mouvement. Plus aucun mouvement mécanique n’avait été conçu, développé, construit et réalisé aux Etats-Unis depuis 1969, l’année où Hamilton a cessé son activité de « manufacture ». Roland G. Murphy a relevé le défi et recréé la première vraie manufacture américaine digne de ce nom, dans le berceau natal de l’horlogerie aux Etats-Unis, en Pennsylvanie. Il a d’abord lancé un tourbillon de série (2010), puis un mouvement mécanique de grand diamètre (calibre 801), puis un mouvement de forme (calibre 20), qui reprend l’idée du « motor barrel », sorte de barillet anti-frictions, sans dents, qui intercale une roue entre le barillet et le train de rouages. Soit trois mouvement mécaniques en deux ans, avec des finitions de haute horlogerie (perlage, anglage, côtes de Genève, etc., sur les ponts comme sous les ponts. Des calibres de construction très traditionnelle (image ci-dessus), au service de montres d’un style néo-classique affirmé – quoique RGM ait repris avec bonheur le style des montres militaires de la Seconde Guerre mondiale (image ci-dessus)...

••• La volonté d’illustrer au plus haut niveau possible l’expression américaine de la haute horlogerie se traduit par un travail de facture très « suisse » des cadrans (chiffres Breguet, aiguilles bleuies, guillochages multiples) et par l’approche tout aussi traditionnelle du boîtier (cannelures). Le tout sincèrement et sérieusement « in-house », à quelques détails près. L’atelier de Roalnd G. Murphy et son parc machines rappellent les meilleurs ateliers artisanaux suisses, quand la main de l’homme sait encore guider le tour ou la fraiseuse, sans sacrifices à la mode du tout-numérique. : ici, tourner une pièce, c’est vraiment avoir le tour de main...

••• Pour découvrir la manufacture MGM (encore une nano-manufacture « à l’ancienne »), le mieux est de visiter le site MGM Watches (très pédagogique pour s’initier aux métiers de la haute horlogerie, sans oublier un détour par la page Facebook de la maison, qui propose de nombreuses vidéos sur les ateliers, l’usinage et les produits, avant comme après la mutation vers la haute horlogerie.

 



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