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Dix heures du matin à Hong Kong, onze heures du matin à Tokyo, vingt-et-une heures à New York, dix-huit heures à Los Angeles, mais trois heures du matin à Genève : drôle d’heure pour offrir des roses le jour de la Saint-Valentin !

Mais Jean-Claude Biver (Hublot) est un perpétuel amoureux. Des femmes, des amis, des montres, des entreprises, des plaisirs de la vie (ne rayez pas les mentions inutiles : il n’y en a pas)...

Prestation sans surprises pour le « live chat » organisé sur les différents médias sociaux de la grande « Hublot Nation » : questions (en anglais) un peu convenues et très sages, réponses qui ne le sont pas moins (convenues et sages), mais l’exercice a ses risques, surtout pour un CEO un peu fatigué – quoiqu’il en dise – à trois heures du matin. Quelque révélations tout de même, sur la prochaine Ferrari (qui ne sera pas une Big Bang), sur la préparation d'une phases de lune, sur la mise au point d'une MP 03 ou sur l'importance pour Hublot des marchés sud-américains...

« Hublot à l’obsession d’être toujours une marque pionnière, différente, unique, innovante, n’importe où dans le monde » : pas très groundbreaking comme discours, mais on aura compris que, comme Charles Quint, Jean-Claude Biver règne sur un empire où le soleil ne se couche jamais ! La preuve avec ce « live chat » joué en nocturne...

A noter : Jean-Claude Biver a placé son studio improvisé dans sa « manufacture », au milieu des machines qui fondent la nouvelle légitimité de sa marque. Ce n’est sans doute pas un hasard ! Il faut imaginer ce que doivent être ces ateliers, dans la grande solitude de la nuit glacée d’un hiver lémanique plutôt polaire...

••• Pour visionner ce « live chat » : Hublot Nation...