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Les produits suisses bénéficient d'une réputation exceptionnelle bien au-delà de nos frontières. Mais, parallèlement à ce succès, les utilisations abusives de la marque Suisse ne cessent d'augmenter. Le 15 mars 2012, le Parlement discutera du projet Swissness qui doit protéger la marque Suisse contre toute tentative de dilution et éviter de tromper les consommateurs. L'adoption de ce projet est d'une importance capitale pour l'horlogerie suisse.
Une marque Suisse forte est un facteur de réussite essentiel pour la place industrielle et économique suisse. Sur le marché international de l'horlogerie, le «Swiss made» reste un argument de vente indéniable. Mais de nombreux opportunistes veulent également leur part du gâteau. Les abus se multiplient. Depuis 2007, la Fédération de l'industrie horlogère suisse FH exige, à la majorité de ses membres, une législation claire en la matière. Malgré tout, des montres Swiss made continuent d'être vendues légalement aujourd'hui alors qu'elles présentent une valeur suisse d'à peine 20%.
En 2011, l'horlogerie suisse a représenté 48'500 emplois, 965 apprentis et 19,3 milliards de francs d'exportations. Grâce à ce franc succès, elle peut investir et créer de l'emploi, et ce, malgré la crise financière et économique et la force du franc suisse. Pour poursuivre cette évolution, le Parlement doit agir dès aujourd'hui et voter le projet élaboré par le Conseil fédéral et la Commission qui prévoit une valeur suisse minimum de 60% pour les produits industriels.
A l'occasion de la conférence de presse du 16 février, Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l'industrie horlogère suisse, Philippe Merk, PDG d'Audemars Piguet, Hanspeter Rentsch, membre de la direction de The Swatch Group SA, Peter Blösch, PDG de Blösch Corporated Inc. et Corrado Pardini, membre du Conseil national et de la direction du syndicat UNIA, ont demandé de mettre un terme à cette érosion qui menace la place industrielle suisse et de créer un cadre juridique fort. Cette décision permettrait aux entreprises suisses de continuer à créer de l'emploi en Suisse à l'avenir.
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