|
Joli concept, allègre autant qu’une promesse estivale mariée à un festival de coloris. Nicolas Ruchonnet, nom célèbre à porter, prénom prêt à en découdre, s’est acoquiné officiellement avec les propriétaires du célèbre smiley –eh oui, tout se dépose de nos jours! Il pourra donc à l’envi et à l’infini exploiter son concept original, qui consiste sur une lunette nue déjà particulièrement attirante, à installer l’un des nombreux disques qui inonderont bientôt les marchés. Chaque disque pouvant être porteur de 12 émoticônes, voire de 24 selon que l’on se plaise à diviser l’heure en quatre. A la manière d’une face de téléphone à l’ancienne, où l’on enfilait son index dans un creux avant de tourner une lunette transparente, ces disques vous connectent avec une foultitude de combinaisons émotives, de messages arborés. A l’heure où les Ice-Watch, fabriquées en Chine à des prix de revient qui arracheraient à Cathy Guetta un magistral F*** si elle savait, le chemin de Nicolas Ruchonnet passe par le swiss made, quand bien même sa montre est-elle en caoutchouc et fonctionne-t-elle avec un mouvement quartz. Il la propose à CHF 50.00 au Lolwatcheur, déjà une terminologie d’adepte, via un site spécifiquement créé pour effeuiller le principe des souscriptions horlogères lancées par l’horloger Abraham Louis Breguet: cinq mille petits carrés, chacun peut choisir son chiffre fétiche, s’offrent à la pré commande. Si seulement son aventure pouvait décoller, ses mini disques envahir tant les happy meals que les caddies de Migros. Qui ne rêverait d’une ou de plusieurs montres dont on pourrait, grâce à la variété des disques qui l’habilleraient, transformer en une inépuisable collection? Ah que j’aimerais qu’un Ernst Thomke ou qu’un Elmar Mock, paternels originels de la Swatch, lui fassent l’honneur d’un clin d’œil complice… MDR (mort de rire ou si vous préférez, le mot de Cambrone en guise de vœux de succès). |