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LE 360° DU LUNDI : Baselworld à bout touchant – attachez vos ceintures, ça va secouer !
 
Le 05-03-2012
de Business Montres & Joaillerie

C'est après-demain qu'on libèrera l'accès aux vitrines des grands halls, où résonnent encore les derniers coups de marteau...

Le millésime 2012 s'annonce excellent, sur le plan de la créativité comme sur le plan commercial...

POUR BIEN COMMENCER LA SEMAINE, FIDÈLE AU POSTE DANS SON NID-DE-PIE, LA VIGIE DU LUNDI VOUS SIGNALE...


1)
••• UNE TURBINE PERRELET
QUI NE CRAINT PAS DE SE JETER À L’EAU POUR NAGER JUSQU’À BASELWORLD...
Cette nouvelle Turbine Diver va sacrément amuser les poissons, quand les onze pales de son « hélice » (rotor supérieur) vont se mette à tourner au moindre mouvement du poignet : des hélices, les poissons en voient tout le temps ; au poignet d’un plongeur, jamais – mais ils vont devoir s’habituer ! Evidemment, cette Turbine Diver est une « vraie » montre de plongée (image ci-dessus), étanche à 300 m, avec une lunette tournante intérieure graduée sur 20 minutes (blocage et déblocage par une couronne à 10 h), une seconde centrale, des indications traitées au Superluminova et un mouvement automatique (« manufacture » Alternance 10) dans son boîtier en acier de 47,5 mm. Avec ces nouvelles couleurs, l’effet de la Turbine est encore plus saisissant. Par esprit de symétrie avec la couronne qui commande la lunette intérieure, la couronne de remontage a été décalée à 4 h, ce qui ajoute encore à l’élégance d’une montre qui n’a pas renoncé à l’esprit ludique de son concept, mais qui aborde là un nouveau monde, qui n’est pas que le « monde du silence » : avec cette Turbine Diver, qui sera leur prochain sujet de conversation, les poissons vont devenir bavards...


2)
••• LE TOUJOURS ATTENDU BAROMONTRES DE FÉVRIER 2012 POUR BIEN REPÉRER
LES ÉVOLUTIONS CAPRICIEUSES DE LA MÉTÉO HORLOGÈRE À LA FIN DE L’HIVER...
Christophe Claret, Polyanna Chu, Xavier Dietlin, Jan Edöcs, Heritage Watch Manufactory, Bruno Moutarlier, Robert Pferdmenges, Viviane et Jerôme De Witt, Oliver Ebstein et le Swiss Made : avis de beau temps ou avis de tempête (exclusivité Business Montres du 4 février) ?


3)
••• UNE DÉFINITION DU DICTIONNAIRE
À PROPOS DES « ÉGÉRIES » QUI PEUPLENT LES DOSSIERS DE PRESSE...
Un clin d’œil aux marques qui se flattent de leurs « égéries » et qui en abusent dans les dossiers de presse (synonymes : ambassadeur, porte-manteau, célébrité, etc.). En période de salons horlogers, ces égéries s’abattent sur les maisons horlogères comme un vol d’étourneaux. Une définition trouvée dans le Dictionnaire universel de Pierre-Claude-Victoire Boiste (1819), bien connu des amateurs de terminologies : « Egéries : s.f.pl. mollusques acéphales ». Vous avez bien dit « acéphales » : nous, on n’aurait pas osé !
••• A propos d’égérie, une mésaventure de ToyWatch, la marque sino-italienne spécialisée dans le monomatière-monochrome, qui a trop pris ses désirs pour des réalités : « Détournement de starlette, ça va chercher dans les combien, M. Le juge ? » (Business Montres du 4 mars)...


4)
••• L’INDISPENSABLE SÉANCE DE RATTRAPAGE POUR ÊTRE SÛR
DE N’AVOIR RIEN MANQUÉ D’IMPORTANT LA SEMAINE DERNIÈRE...
C’est dans votre Quotidien des Montres, ici et nulle part ailleurs, que s’écrit, au jour le jour, à chaud et en temps réel, la grande chronique de l’histoire horlogère. Il serait dommage d’en manquer quelques épisodes...
••• La « dame de platine » (cousue de diamants) qui est en train de reprendre en main la distribution des montres de luxe sur le marché chinois : en mettant la main sur le réseau Sincere, qui n’est que la première marche d’une offensive stratégique majeure, « Mrs Chu » est devenue la femme la plus influente de toute l’horlogerie mondiale (analyse Business Montres du 1er mars)...
••• La grande lessive chez DeWitt, avec la comtesse Viviane Jutheau De Witt dans le rôle de la femme de ménage : les négociations en vue d’un rachat ayant été interrompues par tous les investisseurs pressentis, Nathalie Veysset a été débarquée sans états d’âme à une semaine de Baselworld et toutes les opérations sont directement reprises en main par Viviane et Jérôme De Witt (révélation Business Montres du 2 mars, info n° 2)...
••• La restructuration en cours derrière le rachat de Sincere : c’est Hengdeli qui prendra le relais des opérations de Sincere sur le marché intérieur chinois, dans un souci de rétablir un rapport de force favorable face aux grands groupes qui multiplient les ouvertures de boutiques tout en rognant les marges de leurs détaillants (révélation Business Montres du 27 février, confirmée en fin de semaine par la presse singapourienne)...
••• Faut-il vraiment croire que Ebel a encore de l’avenir ? La marque va tirer à Baselworld ses dernières cartouches en se recentrant sur le marché féminin et en se focalisant sur quelques pays : tout repose désormais sur la nouvelle collection présentée à Bâle (décodage Business Montres du 2 mars)...
••• Et toutes les actualités de « Baselworld 2012 », avec quelques chroniques « Rock’n’Horl » pour détendre l’atmosphère sous pression de la semaine d’avant Bâle, sans oublier les « très attendues « chaises musicales » et toutes les autres actualités publiées en toute liberté, en priorité ou en exclusivité par Business Montres...


5)
••• LE VERROUILLAGE CARTIER DÉVERROUILLÉ PAR « BUSINESS MONTRES »
(POUR LE PRINCIPE ET POUR LE RESPECT DE LA LIBERTÉ D’INFORMER)...
On ne va pas revenir sur les multiples qualités du nouveau film institutionnel de Cartier, parfaitement réussi, pensé, maîtrisé et réalisé (Business Montres du 2 mars) : ce travail marquera les mémoires et, comme le répète Bernard Fornas, « Cartier a mis la barre très haut pour les marques de luxe concurrentes qui voudraient raconter leur légende, si tant est qu’elles en aient une ! A défaut d’être gentil et modeste, c’est assez vrai pour ce qui concerne la « barre » en question. Le problème n’est donc pas dans l’objet, mais dans sa diffusion : autant Cartier a parfaitement contrôlé les codes de la communication traditionnelle, autant la marque n’a pas compris les nouvelles règles du jeu des réseaux sociaux en ne diffusant ce film que sur ses propres médias sociaux et sur quelques sites autorisés. Il s’agit pour Cartier de battre quelques records d’audience et de tirer du succès de ce film une certaine vanité sociétale, mais surtout des arguments sonnants et trébuchants en matière de notoriété, de parts de marché et d’autorité face à la concurrence. Plus il y aura de millions de spectateurs, plus Cartier pourra prétendre à la domination du monde...
••• Du coup, il faut concentrer toute l’audience sur quelques médias, en ne tolérant de diffusion du film qu’à travers les sites sociaux de Cartier : tout le monde peut le diffuser, mais uniquement par l’intermédiaire de Cartier. Toute diffusion parallèle est pourchassée par la police numérique de Cartier, qui fait interdire toute initiative corsaire non autorisée. Pour présenter à ses lecteurs ce film et pour illustrer l’analyse de son contenu, Business Montres avait logé cette vidéo dans sa chaîne images : « Retiré à la demande de Cartier ». Ce ne sont pas les petits milliers de « vues » parallèles sur le site de Business Montres qui auraient pu parasiter les gors millions de « vues » enregistrées par Cartier, mais la censure a été immédiate...
••• C’est pourquoi, par principe et pour défendre la liberté de l’information, Business Montres a aussitôt proposé à ses lecteurs ce film, sur sa chaîne images Liberté (canal pirate), dans un espace de diffusion provisoirement à l’abri des flics de la marque. Cartier n’a pas compris qu’une marque, aujourd’hui, appartient à ses publics. En ambiance 2.0, elle ne peut plus revendiquée l’exclusivité arrogante et l’omniscience surplombante qui était la sienne hier. Les nouvelles valeurs sociétales sont le partage, le choix, l’ouverture, la coopération et les relations horizontales sur un pied d’égalité, et non l’autorité verticale. Des contenus publics sont publics : à chacun de choisir ce qu’il veut regarder, quand il veut le faire et où il veut le faire, sans qu’on lui impose un canal ou qu’on prenne en otage son audience pour en faire un usage marchand...
••• « Cartier verrouille, Business Montres déverrouille » : une simple question de défense de la liberté d’expression, avec une chronique vidéo sur ce thème (à découvrir sur la chaîne images (canal historique) de votre Quotidien des Montres...


6)
••• LE « TOURBILLON TOURBILLONNANT » DE TAG HEUER
ET LE « HAIR GEL » DE CAMERON DIAZ SI ÇA DEVAIT TOURNER TROP FORT...
Admettons que le tourbillon – complication aujourd’hui ultra-banalisée – soit à la portée du premier venu... Cette subtilité mécanique est malgré tout restée un symbole assez fort d’excellence horlogère pour tenter – ne serait-ce que par son nom – des marques dont ce n’est pas la spécialité. On sait que TAG Heuer n’a pas encore donné dans le tourbillon. Ajoutons un élément de surprise à ces deux premiers termes de l’équation : pourquoi pas un tourbillon pour les femmes ? Ce ne serait pas le premier, mais, si on additionne TAG Heuer + tourbillon + montre de femme, on touche tout de suite à la disruption à fort indice de résonance médiatique. Serait-ce suffisant ? Pas tout-à-fait : pas question, pour TAG Heuer, d’acheter un tourbillon « sur l’étagère », chez tel ou tel motoriste, aussi respectable soit-il. Autant rester dans les codes – volontiers extrêmes – de la marque : ça reste dans les cordes de la R&D TAG Heuer ! Donc, il faut s’attendre, pour Baselworld, à un tourbillon féminin TAG Heuer, « non académique », techniquement complexe, tourbillonnant et non conformiste, à peu près entièrement développé en interne...
••• Il y aura sans doute une cerise sur le gâteau : autant ajouter un ingrédient sexy au cocktail explosif ci-dessus. S’il fallait une égérie de premier plan pour promouvoir cette « bombe » horlogère, on peut prendre les paris pour Cameron Diaz, dans la série glamour hollywoodien. Ce ne sont pas les inconditionnels de Mary à tout prix qui le regretteront. Avec ou sans hair gel à Baselworld ?


7)
••• QUELQUES ACTUALITÉS HORLOGÈRES NOTÉES
À LA VOLÉE, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ...

••• VITRINES : Xavier Dietlin, le « Cecil B. DeMille » de la mise en scène des vitrines horlogères, a-t-il percé le secret physique de la lévitation ? On va pouvoir le vérifier dans le stand Hublot, à Baselworld, avec une montre « suspendue » dans les airs, sans le moindre artifice technique de soutien, juste par la magie des lois de la physique des supraconducteurs à basse température (Business Montres du 3 mars et vidéo de cette lévitation sur la chaîne images de Business Montres)...

••• ANTIQUORUM : les enchères de ce début d’année s’annoncent très « culturelles », avec quelques belles séries de « montres chinoises » et même de Breguet de collection, chez Antiquorum (11 mars) aussi bien que chez Sotheby’s et Christie’s en mars prochain. C’est l’habituel « facteur exposition » : la grande exposition Breguet en Suisse (Prangins et Zurich) a fait sortir un certain nombre de pièces des coffres-forts. Pour le 11 mars, Antiquorum annonce quelques lots rares, comme des « oiseaux chanteurs » des frères Rochat, mais aussi un superbe montre émaillée « chinoise », qui est cependant contestée par quelques experts : ce lot n° 253 possède un magnifique mouvement de répétition minutes, qui n’est peut-être pas original (sa décoration ne le destinait pas à être caché) et qui ne correspond pas au cadran, ni à ses aiguilles (n’y manque-t-il pas une seconde centrale ?), mais la boîte reste magnifique (petit film de présentation de la sonnerie en action, avec ses trois marteaux, sur la chaîne images de Business Montres)...

••• BELL & ROSS : c’est plus que jamais l’année des « instruments de bord », comme on peut le vérifier sur toutes les affiches apposées dans Bâle et sur Business Montres (5 mars), qui soupçonne la marque d’avoir pillé quelques cockpits avant d’atterrir à Baselworld. La saga aéronautique continue...

••• CHRONOSWISS : mais que se passe-t-il avec cette marque allemande, récemment reprise par un investisseur dans une troublante opacité ? L’ancienne société suisse – Chronosa (qui assurait le support logistique en Suisse) – a été débaptisée, tandis que la société repreneuse se déclare non solidaire des dettes de l’ancienne entité Chronoswiss Uhren (9,5 millions d’euros, dont 6,6 millions dus aux banques, 2,6 million aux actionnaires et 0,9 millions aux fournisseurs : ce qui est beaucoup pour une société qui ne fait que 14,6 millions de chiffre d’affaires, avec une perte d’exploitation d’un million d’euros pour 6,9 millions de stocks selon les derniers bilans publiés en 2010 – sachant que 2011 devrait être pire)...

••• HUBLOT : combien de gardes armés pour la sécurité de la « Five Millions » (cinq millions de dollars pour 1 282 diamants, sertis par l’Atelier Bunter) ? Accès réservé à une poignée de privilégiés...

••• NIXON : la tendance « écaille de tortue » (nouveau matériau synthétique) peut-elle s’imposer dans les montres pour remplacer le silicone ou le polycarbonate ? Chez Nixon, on y croit et la proposition tient la route : c’est beau, subtil, « luxueux » sans ostentation, gentiment vintage et agréable au toucher (Business Montres du 4 mars)...

••• RJ-ROMAIN JEROME : s’il faut s’attendre à une invasion de Pac-Man à Baselworld (Business Montres du 25 février), on pourra également découvrir sur le stand de la marque les nouveaux « fruits défendus » que la marque réserve aux femmes. En 40 mm, les boîtiers Moon Invader trouvent une nouvelle identité, rendue très « gourmande » par le sertissage en pierres de couleur (à ne pas manquer dans le Hall 1.1 : Business Montres du 2 mars)...

••• TOP GUN : embouteillage sur le créneau des montres « Top Gun », qu’on pensait préempté par IWC après le dernier SIHH. Pour Baselworld, c’est Breitling qui lance sa propre collection « Top Gun » (Chronomat 44 mm), logo de la Fighter Weapons School américaine à l’appui. Il y a du « combat de chiens » dans l’air...

 



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