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Comme tous les ans, la vitrine du stand Hublot (conception Xavier Dietlin) était l’attraction dès l’ouverture de Baselworld...
Apparemment, les responsables de la sécurité de Baselworld sont de très fidèles lecteurs de Business Montres, seul média horloger qui avait parlé de cette animation lévitante : ils avaient seulement compris de travers nos articles.
Dès le mardi, ils harcelaient Xavier Dietlin afin de vérifier qu’on n’utilisait pas de gaz sous pression pour une vitrine (image ci-contre : pas facile de photographier du vide !) disposée dans un lieu public...
Les concurrents de Hublot n’étaient sans doute pour rien (on peut rêver !) dans cette inquisition réglementaire, qui a obligé Xavier Dietlin à redémonter sa vitrine sous leurs yeux pour leur prouver qu’elle ne pouvait pas exploser au visage des curieux !
Les attentes étaient donc énormes, et la surprise à la hauteur des suppositions des uns et des autres.
Pour ceux qui auraient manqué ou bien la vitrine Hublot à Baselworld, ou bien Baselworld tout court : quelques images sur la chaîne images Business Montres Vision, avec la musique de Basic Instinct – ce qui nous fait regretter l’absence (dans la vitrine, ou plus si affinités) de Catherine Tramell, la dame qui croise et qui décroise si bien les jambes...
Extraits du cahier de notes des bodyguards qui encadraient la vitrine, et qui avaient pour consigne de noter les meilleures réflexion, histoire d’amuser Ricardo Guadalupe et Jean-Claude Biver qui s’en délectaient tous les soirs...
• « Ce sont des fils de pêche invisibles »...
• « Ce sont des aimants à grande capacité qui maintiennent les objets en suspension dans l’espace »...
• « Il ya une multitude de verres invisibles qui sont cachés par un jeu de miroirs »...
• « C’est comme les vieux tours de magie, il y a un jeu de miroirs qui cache le support de la montre »...
• « C’est un gaz sous pression qui fait les objets en lévitation » (ça, c’était le leurre Business Montres qui a tant effrayé la sécurité de Baselworld)...
Il y aurait encore plus de « théories » personnelles à citer, mais vraiment très très peu de spectateurs ont pensé aux bonnes recettes des pendules et des montres « mystérieuses » de la tradition horlogère, qui remplacent les rouages par un jeu de verres saphir invisibles - c’est aussi le concept des montres Quinting, aujourd’hui utilisé par plusieurs marques...
Donc, pas de lévitation extra-sensorielle, pas de marionnettiste pour tirer les ficelles et pas de matériau supraconducteur à injection électromagnétique !
Seulement une utilisation astucieuse de la mécanique horlogère, alors que tout le monde pariait sur une innovation high-tech : on était beaucoup plus dans la poésie contemplative que dans une hyper-électronique encore plus avancée que la Sphère de l’année dernière (à retrouver sur Business Montres Vision)... |