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Les Japonais sont de retour à La Chaux-de-Fonds, Gérald Roden quitte la manufacture De Grisogono, le cygne joaillier de Boucheron prend son envol et Jaquet Droz (le Magicien drOz !) fouette l'attelage de sa calèche enchantée...
POUR CE MILIEU DE SEMAINE, LE ZAPPEUR SACHANT ZAPPER A ZAPPÉ SUR...
1)
••• LES GRANDES MANOEUVRES AUTOUR DES ASSORTIMENTS
LANCÉES PAR JEAN-CHRISTOPHE BABIN (TAG HEUER), EN SUISSE ET AU JAPON...
Depuis le 1er janvier 2012, TAG Heuer n’est plus alimenté en assortiments (balancier-spiral) par Nivarox, dont la marque était cliente depuis toujours. Jean-Christophe Babin se trouve ainsi piégé dans la tenaille mise en place depuis des années par le Swatch Group (stratégie anticipée dès avril 2007 par Business Montres : « La mission “TAG Killer“ de Longines »). La fin du contrat avec Nivarox constitue ici la seconde branche de la tenaille : les lecteurs du Quotidien des Montres ont depuis longtemps compris que la pénurie de mouvements et d’assortiments planifiée par le Swatch Group avait pour principale motivation le « confinement » de TAG Heuer - seule menace pour les profits d’Omega -, avant son laminage entre Omega et Longines. D’où l’urgence d’une initiative stratégique de TAG Heuer pour retrouver un peu d’oxygène industriel...
••• Pivot de l’opération : la construction d’un établissement industriel de 2 600 mètres carrés à Chevenez, dans le Jura suisse, pour y produire des composants de chronographes. 150 emplois devraient y être créés à terme, en bénéficiant de la main-d’œuvre du bassin de Montbéliard. Les actuelles capacités de Cornol (Cortech) seraient transférées à Chevenez, Cortech se recentrant sur la fabrication des boîtiers, TAG Heuer ayant par ailleurs verticalisé ses commandes de cadrans (Artecad). Le nouveau site jurassien ne sera cependant opérationnel qu’en 2013...
••• Réponse prioritaire à ce besoin urgent de chronographes capables de soutenir la croissance de TAG Heuer : des commandes encore plus massives de mouvements passées à Dubois Dépraz, Soprod, Sellita ou, indirectement, La Joux-Perret (manufactures secondaires elles-mêmes déjà affectées par la baisse des livraisons en provenance du Swatch Group), voire Zenith (groupe LVMH) ou encore ETA (quantités légèrement à la baisse). Ce qui ne règle pas le problème ultra-stratégique des fournitures d’assortiments nécessaires aux mouvements déjà fabriqués par TAG Heuer (Calibre 1887, famille des Mikrotimer et des Mikrograph, V4, etc.)...
••• Jean-Christophe Babin avait déjà annoncé un premier contrat avec Atokalpa (groupe Parmigiani Vaucher), pour des commandes de balanciers-spiraux, mais la capacité industrielle de ce fournisseur n’excède pas, aujourd’hui, quelques dizaines de milliers de pièces (estimation Business Montres : autour de 60 000 assortiments, et guère plus de 30 000-35 000 pour TAG Heuer), soit rien qui puisse étancher la soif terrible de TAG Heuer !
2)
••• LE TABOU BRISÉ PAR TAG HEUER,
QUI SE FOURNIRA EN BALANCIERS-SPIRAUX CHEZ SEIKO (JAPON)...
Un nouveau tabou vient d’être brisé par Jean-Christophe Babin : c’est Seiko Industries (SII, Japon) qui lui fournira une partie des assortiments qui lui manquent. Après l’histoire de la prppriété intellectuelle d’un brevet acheté à Seiko pour le lancement du Calibre 1887, c’est une nouvelle avancée de TAG Heuer vers une « globalisation » des assortiments à l’échelle planétaire – toujours dans le respect du Swiss Made à 50 %, voire à 60 % comme prévu par la Confédération et même à 80 % comme il faut s’y préparer. On sait que le poids de l’assortiment dans le prix de revient final d’un mouvement chronographe est assez dérisoire...
••• Si TAG Heuer ne prend aucun risque par rapport au Swiss Made, Jean-Christophe Babin en prend-il en termes d’image ? C’est encore moins probable ! D’une part, il joue une transparence totale auprès des ses réseaux et des médias : tout sera clairement annoncé et communiqué, sans parasitage par Internet et « bavures » médiatiques comme lors du lancement du Calibre 1887. D’autre part, les évolutions de l’opinion publique dans ce domaine sont impressionnantes : qu’est-ce qui fonde la réputation d’une montre suisse ? La force et l’intégrité attribuée à la marque ou l’origine géographique précise de certains de ses composants ? Le débat est ouvert : Business Montres y reviendra longuement, et souvent, tellement il est stratégique...
••• Au-delà de cet effet d’annonce, qui ouvre la « boîte de Pandore », de tous les non-dits escamotés par l'omerta du milieu horloger, et au-delà de l’effet de sidération provoqué par le nom de Seiko accolé à celui de TAG Heuer dans une montre Swiss Made, une double remarque.
• D’abord, c’est un nouvel effet pervers imprévisible des mesures de rétorsion entreprises par le Swatch Group contre les marques concurrentes de son portefeuille (essentiellement, les marques du groupe LVMH et notamment TAG Heuer) : après le drapeau nippon de Citizen déployé à La Chaux-de-Fonds chez La Joux-Perret, c’est Seiko qui s’introduit par la petite porte dans le dispositif suisse. Bravo, les gars : quelque chose nous dit que Nicolas Hayek Senior n’aurait jamais toléré une telle incursion japonaise sur ses plate-bandes. L'industrie horlogère a les fins stratèges qu’on mérite : Business Montres l’a déjà écrit, c’est Gribouille qui se jette dans la rivière pour se protéger de la pluie...
••• Seconde remarque : le tabou enfreint par Jean-Christophe Babin a le mérite de relancer et de recadrer les discussions sur la réalité de ce que devrait être le « Swiss Made » : non pas un critère quantitatif établi sur des bases bureaucratiques qui échappent à toute logique industrielle, mais une intangible valeur ajoutée suississime en termes d’image, de qualité et de créativité – valeur qui s’accommoderait parfaitement d’une transparence sur les composants ! Transparence qui fait surtout peur aux « gros tricheurs ». On en reparlera...
3)
••• LA CONFIRMATION (IMPLICITE)
DE NOS RÉVÉLATIONS SUR LA VENTE DE LA MAISON DE GRISOGONO...
Toujours pas la moindre confirmation officielle de nos informations sur la prise de contrôle de la marque par des investisseurs angolais (révélations Business Montres du 13 mars dernier). Ce qui n’est pas très étonnant : une communication officielle (et « autorisée ») devrait être diffusé lors la réunion du premier conseil d’administration, dans quelques semaines. Pas un mot du côté des robinets d’eau tiède de l’information horlogère – qui attendent sans doute, une fois de plus, le communiqué de la marque pour réagir...
••• Pour avoir une confirmation de ces révélations, et au cas où certains lecteurs auraient encore des doutes, il suffit de se reporter au registre du commerce suisse (FOSC), en date du 14 mars 2012 : on y découvre que tous les administrateurs de De Grisogono (Bénédict Fontanet, Mohammed Bindakhil, Victor Ruiz Rubio et François Tissot) ont été débarqués et leurs pouvoirs radiés. Fawaz Gruosi reste administrateur (en même temps que directeur exécutif et directeur artistique), mais il ne préside plus le conseil d’administration : « Moreira Leite Da Silva Mario, du Portugal, à Lisbonne, président, Brito Pereira Jorge, du Portugal, à Lisbonne, Pires Rites Vasco, du Portugal, à Lisbonne, et Toledano Marques Moises Mauricio, d'Espagne, à Madrid, sont membres du conseil d'administration avec signature collective à deux ». Tous ces administrateurs – à commencer par le nouveau président – sont liés de près à des intérêts angolais, qu’ils administrent plus ou moins au Portugal, et aux fonds d’Isabel Dos Santos. Ce sera le premier conseil d’administration presque totalement lusitophone de l’histoire horlogère suisse. Nous maintenons nos informations pour le « montage angolais » de l’opération...
4)
••• L’EXFILTRATION SIMULTANÉE DE GÉRALD RODEN,
QUI AVAIT LUI-MÊME EMPILÉ LES EXPLOSIFS ET ALLUMÉ LA MÊCHE DE SON ÉJECTION...
Brutale, mais prévisible, cette nouvelle séquence des « chaises musicales » chez De Grisogono était virtuellement annoncée par Business Montres (nos révélations du 13 mars sur le rachat de la manufacture par des fonds angolais). Auto-citation : « L’équipe actuelle de management devrait cependant faire les frais de cette restructuration, quoique le CEO n’ait pas démérité et alors qu'il ait lui-même préparé cette solution “à l’angolaise“. Armer son propre siège éjectable est l'éternelle, mais perverse loi des « Mergers & Acquisitions »...
••• Moins d’une semaine plus tard, alors même que le conseil d’administration a été presque totalement lusitanisé et que Fawaz Gruosi s’y retrouve bien seul - voir nos informations ci-dessus -, Gérald Roden rend ton tablier et quitte l’entreprise sans s’y attarder. Ce qui ne réjouira pas les créanciers qui avaient appris à lui faire confiance, mais qui n’avaient pas forcément été mis dans la confidence de la vente - heureusement pour eux, c’est dans Business Montres qu’ils trouvent leurs informations stratégiques.
••• Inutile de le redire : si la marque De Grisogono existe encore, c’est grâce à un administrateur comme François Tissot et à un CEO comme Gérald Roden, qui ont fait tout le « sale boulot » de redressement et de remise de la maison en ordre de bataille. Deux ans à s’échiner dans les coulisses de la marque, pour couper les branches mortes, garrotter les hémorragies et recaler tout le dispositif commercial à une échelle réaliste, sans cesser de négocier avec les banques et les fournisseurs proches de la crise de nerfs, mais dissuadés par tous les moyens de déclencher une imprévisible réaction en chaîne judiciaire...
••• Cadeau de départ de Gérald Roden à De Grisogono : le succès commercial, à Baselworld, de la nouvelle montre Tondo by Night, concept luminescent intelligemment décalé dans le luxe joaillier (Business Montres du 20 mars), et belles ventes du nouveau tourbillon Tondo (25 pièces commandés pendant la semaine bâloise). Homme de produit, Gérald Roden a su conduire le développement de ces nouveautés - d’autres sont dans les tuyaux - avec une remarquable économie de moyens. On souhaite à De Grisogono que les nouveaux actionnaires aient cette sensibilité horlogère – sans quoi Fawaz Gruosi se sentira encore plus seul dans son board peuple de très sérieux financiers internationaux. D’autant qu’il ne pourra sans doute pas esquiver quelques coupes claires dans sa propre garde rapprochée...
5)
••• UN SUCCESSEUR CHOISI HORS DU SÉRAIL HORLOGER
POUR RASSURER LES FINANCIERS APRÈS LE DÉPART DE GÉRALD RODEN...
Selon des sources recoupées à la fois à Hong Kong et dans les banques suisses, le nouveau CEO chargé de relancer De Grisogono sous le pavillon angolais serait Nicolas Abboud, 42 ans, ex-directeur général de Christofle passé chez Investcorp (Bahrain). On ne lui connaît pas d’expérience horlogère notoire. Il n’est pas encore officiellement annoncé à la table du conseil d’administration - infos n° 3 et 4 ci-dessus -, mais ce n’est peut-être que provisoire : face à Fawaz Gruosi, qui reste directeur artistique de la maison, saura-t-il gérer les exigences contradictoires d’un board financier et de cette créativité sans limites qui a toujours assuré le succès de la marque ?
••• Le nouveau directeur financier recruté par De Grisogono n'est autre que Sylvère Demonsais (ex-Greubel Forsey, ex-Baume & Mercier), dont l'expérience horlogère sera utile au redéploiement international de la marque...
6)
••• LE CYGNE NOIR MAGNIFIQUEMENT MIS EN SCÈNE
PAR LES ATELIERS BOUCHERON SUR UNE BASE DE TROIS PONTS D’OR GIRARD-PERREGAUX...
Le « trois ponts d’or » Girard-Perregaux retravaillé par Boucheron est désormais, chaque année, une des attractions majeures de l’espace Boucheron à Baselworld. On n’est jamais déçu par le spectacle ! En 2010, c’était le magistral tourbillon Lady Hawk (Business Montres du 2 avril 2010). En 2011, c’était le paon de la montre Hera (Business Montres du 1er avril). Pour 2012, ce sera le cygne Cypris, en deux versions (image ci-dessus : dans le goût noir ou en version plumage blanc)...
••• La montre reste basée sur le « tourbillon sous trois ponts d’or » de Girard-Perregaux, mais le plumage du cygne s’est habillé de diamants, de saphirs bleu et violet, de spinelles noires, d’onyx et de corail (pour le bec). Le tout monté assez souplement pour évoquer le frémissement des ailes d’un cygne. 1 380 pierres, plus de 100 saphirs bleus et 700 diamants pour les amateurs de statistiques ! A ce niveau de joaillerie superlative, on reprend sa respiration et on admire sans ajouter un mot...
8)
••• QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES NOTÉES
À LA VOLÉE, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE INDÉPENDANCE ÉDITORIALE...
••• CHAISES MUSICALES (1) : Harvey Kanter est nommé CEO et président de Blue Nile, premier joaillier online du monde. 650 000 dollars annuels, plus un solide bonus, pour ce vétéran de la distribution joaillière américaine...
••• CHAISES MUSICALES (2) : Gérald Roden quitte son fauteuil de CEO à la manufacture De Grisogono de Plan-les-Ouates. Il est remplacé par Nicolas Abboud (ex-Christofle), Fawaz Gruosi n’étant plus que le directeur artistique de la maison - voir, ci-dessus, nos infos n° 3, 4 et 5...
••• CHERCHEZ L’ERREUR : danger de surchauffe horlogère ? Fournisseurs débordés par les commandes passées par les marques ? 2011 année record ? On a des doutes : record de quoi et où ? Selon la statistique de la production, des commandes et des chiffres d'affaires de l'Office fédéral de la statistique, l'industrie suisse se trouvait toujours dans une situation difficile au 4e trimestre 2011. La production a baissé de 1,4% par rapport au même trimestre de l'année précédente. Les chiffres d'affaires en revanche ont augmenté de 1,4%. Alors que les entrées de commande enregistraient une baisse (-2,0%), les commandes en portefeuille étaient en hausse (+2,6%).
••• ANTICYTHÈRE (1) : la « machine d’Anticythère », ses mystères, ses technologies avancées et les perspectives qu’elle ouvre sur la revalorisation des savoirs de l’Antiquité, dans un documentaire de Mike Beckham sur Arte (France), dimanche 1er avril, à 22 h 20 (pas de rediffusion). « Les Grecs connaissaient-ils déjà le calculateur analogique ? » (renseignements : Arte)...
••• ANTICYTHÈRE (2) : côté Hublot, on se prépare à l’inauguration officielle de l’exposition temporaire consacrée par le Musée archéologique d’Athènes au mécanisme d’Anticythère, aux fragments retrouvés sur le lieu du naufrage et aux trésors qui gisaient au fond de la mer. Une présentation comme on n’en n’avait encore jamais réalisée autour de cette « machine » âgée de 21 siècles, mais « trop jeune » de plus d’un millénaire selon l’histoire officielle : les 82 fragments du mécanisme seront là, de même que les 378 pièces remontées d’une profondeur de 100 m, avec un environnement pédagogique tout aussi original...
••• Pour découvrir la montre Anticythère présentée par Hublot à Baselworld, une vidéo à découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision...
••• CYRUS : en attendant le prochain exploit de Freddy Nock, l’ambassadeur de la jeune marque Cyrus, un film qui retrace ses récents records. L’équilibriste a remplacé ses balanciers par une montre Cyrus à chaque poignet. On le voit ici à 3 000 m d'altitude, par -15°C, avec des vents de 80 km/h ! Pour Cyrus, Freddy Nock devrait bientôt redescendre au niveau de la mer, sur un fil tendu entre pelouse et rocher, mais toujours avec beaucoup de hauteur. Une vidéo à découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision...
••• HALDA : la jeune marque suédoise, spécialiste de la montre montée sur dock, vient de recevoir pour son Halda Space Discovery (portée dans l’espace) un Red Dot Design Award 2012...
••• HAUTLENCE : félicitations à Guillaume Têtu pour son Talent de l’Invention, reçu lors de la dixième cérémonie des Talents du luxe et de la création, où il a sauvé l’honneur des horlogers, un peu oubliés depuis deux ans. Talent qui a failli être remis à titre posthume (révélation Business Montres du 6 mars), mais qui sera un encouragement supplémentaire pour la refondation de la marque sous la houlette des repreneurs emmenés par Georges-Henri Meylan...
••• ICE-WATCH : condamnée à ne plus pouvoir utiliser ses écrins de couleur (jugés trop proches des briques Lego, dont ils reprenaient les plots en version XL), la marque Ice-Watch a trouvé une double parade. D’abord, surstocker ses détaillants en écrins, la décision de justice n’exigeant pas de retraits dans les magasins – désormais tous largement approvisionnés pour plusieurs mois. Ensuite, créer une autre boîte-écrin, cette fois sans les plots qui ressemblent à ceux des Lego, mais dans le même esprit, avec une ou deux astuces supplémentaires pour rendre l’objet encore un peu plus ludique. De nouvelles requêtes d’appel sont de toute façon introduites contre la décision en faveur de Lego – acquise sans vraie connaissance du sujet de la part des juges belges...
••• JAQUET DROZ : le « magicien drOZ, sa calèche enchantée et son style qui échappe à trois siècles de modes horlogères (trois minutes et cinquante secondes de bonheur à découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision. Toujours avec Jaquet Droz, le souffle du dragon en trois dimensions, qui apparaît et disparaît dans un cadran de montre pour mieux réapparaître à travers le fond saphir (émerveillement technico-esthétique sur la chaîne images Business Montres Vision)...
••• KUKULKAN : beau film d’animation de la marque (éphémère 219) à propos du retour sur ses terres mayas de Kukulkan, le serpent à plumes. Dommage que la marque 219 doive disparaître, avec ses montres, le 21 décembre 2012, à la fin du grand cycle compilé par les calendriers des anciens Mayas (à déguster sur la chaîne images Business Montres Vision)...
••• ROLEX : les lecteurs de Business Montres étaient déjà dans la confidence (19 mars, info n° 5), mais ils en savent un peu plus depuis hier sur la nouvelle Sea-Dweller Deepsea Challenge, qui fera ces jours-ci son premier test de plongée réelle, par un peu moins 12 000 m de fond (Business Montres du 20 mars). Une vidéo permet de découvrir le travail de l’équipe déployée pour la mise au point de cette montre extrême, qui reste néanmoins très proche de la série commerciale (chaîne images Business Montres Vision...
••• UN MANAGER ÂGÉ DE DOUZE ANS : un futur espoir de nos « chaises musicales » ? Gabrielle Jordan Williams qui avait créé, à neuf ans, sa propre entreprise de joaillerie, Jewelz of Jordan, en a maintenant douze ! L’âge de se lancer dans la joaillerie en ligne, non sans talents (source : JCK)...
••• SAGA AFRICA : « pourquoi il faut croire à l’Afrique » ! Si on regarde une carte des marchés horlogers, c’est la dernière tache blanche sur cette planète, et c’est donc une terra incognita tout ce qu’il y a de prometteuse. Quelque chose comme le continent perdu, avec un milliard de consommateurs potentiels, dont l’auteur évalue le potentiel économique non négligeable (source : Chronique Agora)...
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