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Pour son entrée sous la Coupole, le cinéaste français Jean-Jacques Annaud (Le Nom de la rose, La Guerre du feu, Stalingrad, etc.) a choisi une épée très symbolique.
Cette « arme » est une tradition pour les académiciens français.
Le cinéaste a confié au célèbre Philippe Druillet le soin de dessiner la sienne.
L'épée a été réalisée par un maître d’art et différents « meilleurs ouvriers de France », avec Stephan Ciejka (La Revue des Montres) comme conseiller secret pour la partie armurière...
La manufacture Vacheron Constantin a été sélectionné pour la gravure de la poignée dans ses ateliers « Métiers d’art » de Genève.
Chaque académicien choisit le style et les motifs allégoriques de son épée.
Jean-Jacques Annaud (image ci-dessus) explique : « Mon arme est depuis toujours le cinéma. J’ai vécu le cinéma comme un art de lumière. L’épée que j’ai voulue n’est pas destinée à trancher, à transpercer, mais à éclairer, illuminer. Elle a la forme d’une épée de la Renaissance, mais pas l’usage. Elle rend hommage à la pellicule 35 millimètres, à la sagesse grecque et à la couleur des feuilles du printemps, des pâturages et de l’ habit vert des académiciens. Elle est ornée d’un oeil, ou un objectif de caméra, qui s’ouvre au monde. Le gnôthi seauton (“Connais-toi toi-même“) fondateur de la pensée grecque est inscrit sur la lame. »… |