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A quelque chose, malheur est bon (sagesse populaire)
 
Le 02-04-2012
de Business Montres & Joaillerie

Intervention du sniper un peu raccourcie par les travaux sur le nouveau site, mais il y aura de quoi s'occuper les neurones en attendant des nouvelles plus épicées pour la semaine prochaine...

POUR CETTE FIN DE SEMAINE, AVEC L’ACTUALITÉ DES MONTRES EN LIGNE DE MIRE, LE SNIPER DU VENDREDI A...


1)
••• ADORÉ LA DERNIÈRE CRÉATION
DE SASKIA MAAIKE BOUVIER, LA PLUS CRÉATIVE DE NOS JEUNES HORLOGÈRES...
Il y a des marques de montres gérées par des femmes, il y a des marques de montres dédiées aux femmes, il y a des femmes qui créent des montres, mais il n’y a que de très rares femmes qui créent des montres pour les femmes et qui gèrent une marque de montres. On n’en compterait guère plus de deux ou trois en Europe, et moins de cinq dans le monde entier. L’une d’entre elles est Saskia maaike Bouvier, horlogère de profession, créatrice par passion, indépendante par nature, installée à Genève pour être au cœur du « village » (image ci-dessus). On l’a connue dans différentes maisons (chez Antoine Preziuso, chez Agenhor avec Jean-Marc Wiederrecht, au SAV Franck Muller de New York) et on la croise tous les ans sur le stand de l’AHCI, à Baselworld, où elle présentait cette année une magnifique montre Equilibre, basée sur le principe graphique du yin-yang (image ci-dessus)...
••• Pilier de la conception du monde qui prévaut en Asie, le concept yin et de yang est une vision de l’équilibre des énergies vitales : la montre Equilibre présente donc deux heures différentes, sur un seul cadran, avec une interpénétration des deux énergies qui s’exprime par le jeu mouvant des ombres et des lumières, sans la moindre brutalité, en se fondant sur les micro-reliefs qui canalisent le regard en reflétant les éclats du jour ou de la nuit. Chaque heure à son humeur, à chaque femme de choisir. L’équilibre est partout et nulle part : Saskia maaike Bouvier nous explique que c’est « une montre jouant des ombres et des lumières, unifiant toutes les contradictions de la femme dans un bel équilibre de réflexion ». C’est une femme qui le dit : un homme aurait été traité de macho en le répétant !
••• Vraie horlogère de métier, Saskia maaike Bouvier n’en a pas moins créé une vraie montre : boîtier acier de 45 mm, mouvement automatique ETA à module développé et créé par elle, bracelet « dragon » - encore un pauvre python sacrifié sur l’autel de la frivolité occidentale ! - et lunette sertie pour accentuer la dialectique yin-yang (168 diamants, 1,9 carat). Le fonds est personnalisable. On trouve sur la chaîne images Business Montres Vision un joli petit film de présentation de Saskia maaike Bouvier, « une femme qui fait des montres pour les femmes ». La vérité serait d’écrire : « Une femme qui réussit des montres de femme qui plaisent aux femmes »...


2)
••• ESTIMÉ UN PEU BIZARRE
LE COMPORTEMENT « AUTOMOBILE » DES HORLOGERS...
Qui n’a pas son partenariat automobile ? Toutes les marques de montres sont aujourd’hui très fières des liens qu’elles ont pu établir avec les marques de voitures, généralement de luxe : on ne va pas refaire ici l’argumentaire marketing de cette passion mutuelle. Dans trois semaines, le Top Marques Monaco ouvrira ses portes (19-22 avril, au Forum Grimaldi et dans le port de Fontvieille). C’est le seul salon mondial qui associe supercars, superboats et... supermontres, à Monaco, avec une des plus belles concentrations mondiales de ces milliardaires, émergents ou non, que la belle saison ramène autour du Rocher.
••• Il serait logique de trouver au Top Marques des espaces d’exposition qui associeraient les maisons horlogères aux voitures présentées : Hublot sur le stand Ferrari, Jaeger-LeCoultre sur le stand Aston martin, Breitling sur le stand Bentley, TAG Heuer sur le stand McLaren, Blancpain sur le stand Lamborghini ou FP Journe sur le stand Lotus. Ne serait-ce pas une excellence occasion de démultiplier l’effet de ces partenariats, selon la logique du « 1 + 1 = 3 » chère à Jean-Claude Biver ? Manque de chance, personne ne sera au rendez-vous, sachant qu’on aurait également parler de Rolls-Royce, de Mercedes ou de Jaguar, non ? Pour ceux qui auraient des doutes, un excellent article de Simon de Burton sur les affinités électives horlo-automobiles (Financial Times)...
••• Du coup, on remarquera mieux les marques qui seront cette année au rendez-vous du Top Marques Watches, ouvert sur 4 000 mètres carrés (Franck Muller, Cvstos et une vingtaine d’autres, dont Roger Dubuis qui parrainera le Test Drive – essai des voitures exposées – en créant une loge pour ses invités VIP). Certaines marques viennent sur place avec leur propre voiture, comme Graham, mais il n’y aura pas de montre associée au cabriolet électrique Lexus qui était la voiture officielle du mariage princier, l’été dernier - on ne pourra même pas l’essayer ! -.
••• Curiosité, qui prouve que Monaco commence à voir son centre gravité basculer vers l’Asie : la marque chinoise Longio (découverte à Baselworld avec ses cadrans précieux en jade) a fait le déplacement à Monaco, destination de plus en plus appréciée des milliardaires chinois – c’est également ce qui justifie la présence des opérateurs du Top Marques Macao...
••• Pour le reste, quelques bonnes surprises pendant ce Top Marques Monaco, comme la présence du Lynx, navette spatiale qui sera utilisée dès 2014 par les « touristes de l’espace » (72 000 euros, un passager à la fois, on peut déjà réserver auprès de la compagnie SXC). L’événement Top Marques coïncidant avec le Monte-Carlo Rolex Masters de tennis (14-22 avril), l’assistance sera encore plus relevée que d’habitude : nocturne à prévoir samedi soir, jusqu’à 21 h 30. Hugo Boss profitera de ce Top Marques pour le lancement de son parfum Just Different dans l’univers du luxe. Dans ce cas, c’est forcément à Monaco que ça se passe, et avec le champion du monde de F1 Jenson Button pour pimenter l’opération. Ce qui conduit à se poser des questions sur l’absence inexplicable de TAG Heuer (dont Jenson Button est aussi l’ambassadeur !) dans cette grande fête des « jouets de garçon » !


3)
••• RÉSERVÉ AUX LECTEURS DE « BUSINESS MONTRES »
MES EXPLICATIONS SUR UNE CURIEUSE MANIPULATION EN FRANCHE-COMTÉ...
C’était un mini-scandale ces jours-ci du côté des horlogers français du bassin franc-comtois : un document dans le style des pages de Business Montres annonçait le dépôt de bilan pour la marque Péquignet. Après avoir rapidement répondu sur les faits aux questions des journalistes locaux et de France Bleu Besançon, l’affaire mérite d’être racontée en détail tellement elle est pleine d’intérêt...
••• À Baselworld, où les instances économiques franc-comtoises avaient fait le voyage, on interrogeait Business Montres sur la viabilité économique de la marque Pequignet. Nos analyses sur la trajectoire de cette marque sont publiques (plusieurs articles ici-même et quelques commentaires sur le génie des alpages mortuaciens). Nos doutes sur le réalisme du modèle économique choisi pour se doter d’un « mouvement manufacture » remontent au lancement de ce calibre, intelligemment conçu, mais beaucoup trop lourd à développer et absurde à promouvoir pour une marque de milieu de gamme comme Pequignet. Inutile de revenir sur ces articles, mais les tensions croissantes dans la trésorerie de Pequignet ont apparemment poussé la marque à implorer un sauvetage des fonds publics régionaux d’investissement, qui ont demandé l'avis de quelques experts. Entre autres fonds sollicités, ceux d'Oseo, structure parapublique dont la perspicacité horlogère est flagrante : grâce au lien ci-dessus, on découvre une vidéo où, en 2010, Oseo gratifie Pequignet de 15 millions de chiffre d’affaires, alors les derniers comptes publiés par la marque en avouent 4,5 millions d’euros pour 2010 (dont 890 000 euros de pertes : rien n'est publié pour 2011, mais on comprend la nervosité des banquiers et les questions posées à Business Montres lors des contacts pris à Baselworld)...
••• Autant dire qu’il fallait surveiller de près ce qui pouvait se passer au tribunal de commerce de Besançon, d’autant que Morteau bruissait de rumeurs sur le dépôt de bilan de la marque. Appel deux fois par semaine à ce tribunal (le jeudi pour le jour où on dépose les dossiers, et le lundi pour la publication des procédures en cours), histoire de suivre les opérations en temps réel : Business Montres savait donc parfaitement qu’il n’était pas encore question de dépôt de bilan, d’autant que le dossier Pequignet faisait l’objet d’arbitrages politico-économiques dans l’exécutif régional, où le désir légitime de sauver une entreprise locale compense mal les difficultés posées par les éruptions caractérielles bien connues de Didier Leibundgut, le président de Pequignet. En revanche, tout le monde savait, dans la région, que Business Montres s’intéressait de près au dossier Pequignet. Y compris son président, qui n’a réagi à aucun des messages personnels laissés à ce sujet sur son téléphone privé...
••• Et voilà que, miraculeusement, apparaît un montage que personne n’a jamais vu en ligne (3 500 lecteurs quotidiens pourront en témoigner), daté de l’an 2000 (Business Montres n’existait pas !) et qui reprend, pour 95 % de son texte, des analyses publiées dans nos pages en accès libre, les 5 % ajoutés faisant état du dépôt de bilan de Pequignet. Un pastiche techniquement très réussi, qui n’avait guère qu'une bonne semaine d’avance sur les blagues du 1er avril dont nous avons l’habitude.
••• Nos lecteurs savent que nous avons subi plusieurs opérations de hacking (signalées ici) et que, pour y remédier et pour en finir avec un site à l’architecture préhistorique (huit ans, déjà !), nous avons entrepris un chantier de refonte de Business Montres en ligne. Ce qui peut expliquer un piratage de nos codes graphiques, les textes déjà publiés étant du domaine public et la fausse adresse de la page correspondant effectivement à des pages inactivées pour servir de maquette et de base de travail à plusieurs agences...
••• A qui profite la diffusion clandestine de ce samizdat, qui sonne comme un Canada Dry de Business Montres ? A-t-on voulu nuire à Pequignet, dont la précarité bancaire est de notoriété publique ? Il a tant d'amis dans la région... A-t-on voulu nuire à Business Montres et ainsi « pourrir » le dossier, en lui donnant une extraordinaire dimension paranoïaque ? A chacun d’en décider, mais c'est une forme d'appel de détresse lancé aux politiques : « Défendez mes emplois, tout le monde m'en veut ! Versez-moi des subventions : mes ennemis sont prêts à tout »...
••• Voir le président de Pequignet soupçonner Business Montres d’être – c'est une citation ! – « le bras armé des grandes marques de luxe - genevoises -, désireuses de casser la stratégie de l’horloger mortuacien venu butiner dans leur bel univers », c’est tout simplement bouffon. La presse locale – du moins celle qui cotise aux budgets publicitaires de Pequignet – n'en a pas moins gobé l’appât en publiant ce « soupçon » : là encore, c'est juste un peu prématuré avant les poissons d'avril rédactionnels, mais on le garde pour l'année prochaine...
••• Allez, c'est bien parce que c'est vous et parce que ce week-end sera celui du 1er avril, on va vous avouer la vérité, toute la vérité. Depuis que Pequignet a détrôné Patek Philippe dans l'esprit des collectionneurs du monde entier - comme l'affirme le génie des alpages mortuaciens à la presse locale, qui reprend le refrain sans sourciller -, Thierry Stern n'en dort plus et il finance clandestinement les opérations de terrorisme médiatique de Business Montres en France voisine. Que cette info ne sorte pas d'ici !


4)
••• MÉDITÉ SUR CE PASTICHE PIRATE
ET SUR SES CONSÉQUENCES POUR LA SUITE DES OPÉRATIONS...
A quelque chose, malheur est bon : tout pastiche aide à se débarrasser de tics d’écriture et de formules qui virent très vite au cliché journalistique quand on en abuse. C’est vrai qu’il y a un style Business Montres, autant le préserver, mais il ne faut pas que ça tourne à l’auto-caricature. Message bien reçu, on va élaguer ! Tout piratage aide à cerner les failles de sécurité d’un système qui en avait d’autant moins (de sécurité) qu’il n’avait pas pour vocation initiale de devenir le Quotidien des Montres consulté chaque jour par des milliers de lecteurs - un peu moins de quatre millions par an ! -. Il devient donc urgent de procéder à ces mutations annoncées ici et toujours reportées pour des questions techniques ou financières. Là, pour ce début de 2012, c’est en cours de finalisation – même si la translation entre deux sites est plus compliquée que prévue, compte tenu de la taille des archives et de l’archaïsme inexportable de l’ancienne structure : à titre d'analogie, pas facile de greffer le meilleur d’une machine à écrire mécanique dans l’infrastructure d’un iPad...

 



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