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Bonne nouvelle pour les amateurs de belles mécaniques...

Arrêtée depuis deux ans pour cause d'infiltrations de poussières abrasives dans ses rouages, l’horloge astronomique de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais vient d’être remise en marche par l’entreprise Prêtre, après un démontage complet de ses rouages...

Même si ce n’est pas la plus ancienne en Europe, c’est une des plus fameuses horloges astronomiques des cathédrales occidentales...

Les 90 000 composants de son mécanisme fonctionnent à nouveau pour animer les 52 cadrans en émail et les 68 automates de cet exceptionnel ensemble du XIXe siècle, créé par le maître-horloger Auguste-Lucien Vérité, auquel on doit également l’horloge astronomique de Besançon.

Réalisée dans un style romano-byzantin, elle mesure 12 m de haut, 5,12 m de large sur 2,82 m de profondeur. Sa décoration est inspirée par différents episodes de la Bible.

Sur la façade principale, comme sur les deux façades latérales, se trouvent des cadrans (52 en façade). Ils donnent la mesure du temps dans l’Univers ainsi que la représentation des principaux phénomènes astronomiques (dont le cycle solaire, le nombre d'or, les épactes, les lettres dominicales, l’indiction romaine, l'heure sidérale, l'équation solaire, la déclinaison du soleil, etc.).

En partie haute, 68 automates s'animent lors de la scène du Jugement Dernier. Un son et lumière, diffusé en cinq langues, explique le fonctionnement de ces automates durant vingt-cinq minutes, à l’aide de casques individuels.

Quelques instants avant l'heure, le coq chante et bat des ailes. Quand l’heure sonne, le Christ, « assis dans sa gloire », fait signe aux anges de jouer de la trompette. Bientôt, le jugement a lieu, la Vertu est conduite au ciel par un ange, tandis que le Vice est poussé en enfer par un diable hideux...