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Sur le cadran de cette Regattare signée Magrette, il y a bien marqué « Bronze ».
Et la montre s’appelle bien « Regattare Bronze »...
Manque de chance, après analyse, certains amateurs se sont aperçus qu’il ne s’agissait pas d’un boîtier en bronze (CuSn8 : cuivre-étain), mais d’un boîtier en laiton (CuZn : cuivre-zinc)...
Apparemment, une gaffe du fabricant de ces boîtiers, qui a utilisé pour cette montre un alliage destiné à réaliser des saxophones et des clairons.
Rien de bien méchant, surtout pour une montre à 400 dollars, sinon une tromperie (involontaire) sur la marchandise, clairement reconnue comme telle par Magrette, qui annonce désormais cette montre comme « Regattare Brass » (laiton) et qui propose aux amateurs, soit de changer le boîtier, soit différents avantages commerciaux (nouveau bracelet, discompte sur une autre montre, etc.)...
Tout ce que risquent les amateurs, c’est une évolution rapide et imprévisible de la patine du boîtier, mais c’est peut-être ce que préfèrent certains, puisque cette montre en laiton ne s’est jamais si bien vendue que depuis qu’on sait qu’elle n’est pas en bronze !
Magrette aura au moins réussi un coup de maître : refaire du laiton - le moins prisé des matériaux horlogers - un métal « noble » et recherché pour son évolution esthétique dans le temps...
Comme quoi, quand on sait... claironner ses erreurs sur tous les toits, on prend moins de risque qu’en tentant de camoufler une erreur d’usinage qui nous a fait prendre un banal laiton pour un bronze innovant ! |