• Partager

Bien avant que Hublot ne se passionne pour la boxe (le noble art), l’horlogerie suisse était montée sur le ring pour y chronométrer les rounds de combat et y sonner les reprises.

Témoin de cette époque : ce magnifique Boxing Timer signé Excelsior-Park, vieille maison suisse de référence (Saint-Imier), qui était spécialiste du chronométrage sportif dans les années 1930 (toutes les disciplines avaient leurs propres instruments de chronomètrage).

C’est le lot n° 624 de la prochaine vente aux enchères Auktionen Dr. H. Crott (11-12 mai prochain, aéroport de Francfort).

Cette pièce, très rare sur le marché dans cet état et d’une qualité irréprochable, est estimée 3 000-5 000 euros (hauteur : 250 mm). L’enchère sous le marteau pourrait doubler ce montant (9 600 CHF chez Christie’s en mai 2006)...

Cette minuterie a été spécialement conçue pour chronométrer les matchs de boxe et aussi pour chronométrer les sessions d’entraînement.

On trouvera un dessin original de ce Boxing Timer dans les archives de Mémoires d’ici (historiographie locale) : « Le Boxing Timer est destiné aux combats en 12 reprises de 3 minutes, avec une minute de repos entre chaque round. La grande aiguille effectue donc un tour en 4 minutes. Une sonnerie retentit après 3 minutes (fin du round) et à la fin de la quatrième minute (reprise). Une petite aiguille accomplit un tour en 48 minutes, soit la durée normale d'un combat parvenant à son terme. Les divisions du cadran permettent également de compter de façon précise les 10 secondes du KO »...

Les différentes échelles sur le cadran couvrent les combats professionnels et amateurs, y compris les Jeux Olympiques. La graduation extérieure de 1 à 15 en chiffres arabes indique le nombre de rounds pour un combat professionnel.

Pendant le temps d’entraînement, le métronome était utilisé pour garder le rythme, ceci permettant à l’utilisateur d’accélérer ou de ralentir en conséquence.