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LE SNIPER DU VENDREDI : Un peu de soleil dans l'eau grise de l'actualité horlogère
 
Le 30-04-2012
de Business Montres & Joaillerie

Une marque française en cessation de paiement, des fournisseurs qui peuvent pleurer sur leurs factures, des clients qui s'angoissent pour le SAV de leur montre : un remarquable gâchis pour manque de réalisme managérial...

Et, pourtant, on n'a jamais vendu autant de montres ouvert autant de boutiques, ni lancé de nouvelles marques ou de nouveaux magazines horlogers...

POUR CETTE FIN DE SEMAINE TRÈS « HACKÉE », AVEC L’ACTUALITÉ DES MONTRES EN LIGNE DE MIRE, LE SNIPER DU VENDREDI A...


1)
••• CONSTATÉ QUE LA SANCTION ÉCONOMIQUE
QUI VIENT DE FRAPPER PÉQUIGNET N’AVAIT PAS ENCORE ÉTÉ BIEN COMPRISE...
En dévoilant hier le (vrai) dépôt de bilan de Péquignet, Business Montres y voyait les conséquences (dramatiques pour le personnel) d’erreurs et d’aberrations économiques accumulées depuis des années. Tout a été sacrifié à la chimère d’un « mouvement manufacture » français capable de rivaliser avec les calibres mécaniques des grandes maisons suisses. En soi, l’idée était séduisante, mais elle revenait à méconnaître une donnée fondamentale du marché : au-delà des qualités intrinsèques (indéniables) de ce « Calibre Royal », il est absurde de prétendre se battre à armes égales, mais sous pavillon français, avec des manufactures suisses autrement mieux établies, plus prospères et plus réputées. Péquignet n’avait de chances d’amortir son mouvement qu’en le produisant à une échelle industrielle qui aurait abaissé les coûts : quelle marque tierce voudrait d’un « mouvement Péquignet Made in France » à une heure où le Swiss Made est le seul sésame qui permet aux prestidigitateurs suisses de vendre des montres hors de prix aux amateurs émergents du monde entier ? Poser la question, c’est y répondre, d’autant qu’il n’existe plus de maison française capable de passer commande de volumes industriellement significatifs...
••• Même s’il ne s’agit que d’un dépôt de bilan (techniquement, une « cessation de paiements » : la décision de liquidation ou de continuation sera prise dans six mois), on ne voit pas comment un investisseur pourrait donner suite à un projet de reprise. On admirera au passage l’intox des médias régionaux en découvrant cette faillite : « Péquignet est pourtant en pleine expansion » (France 3 Franche-Comté) ! Alors que le dernier bilan publié (2010) avoue déjà pas loin d’un million d’euros de pertes et qu’il faut avoir creusé un sacré déficit de trésorerie pour pousser au dépôt de bilan une société qui affiche 5,7 millions d’euros de capital social...
••• Très récemment, Péquignet aurait pu bénéficier de fonds structurels régionaux d’aides aux entreprises : il était question de plusieurs millions d’euros. La direction de Péquignet, qui avait demandé cette aide, a refusé d’admettre sa contrepartie : un droit de regard des autorités régionales dans ses comptes. On se demande ce que l’administrateur judiciaire de cette faillite va bien pouvoir trouver, dans les comptes en question, et ce qu’il ne fallait absolument pas dévoiler à des regards extérieurs ?
••• Même sans culture économique de haut niveau, on comprend tout de suite que le modèle économique choisi par Péquignet est fautif : on a liquidé tout le passé de l’entreprise (ses produits de base, son réseau, son image, ses stocks soldés à bas prix en ventes privées) pour tout miser sur un seul cheval – le mouvement manufacture qui portait tous les espoirs d’une percée. Malheureusement, la production n’a pas suivi, la fiabilité n’était pas imparable et on est loin d’être dans les cent derniers mètres, alors que la monture est hors d’haleine. Le seul actif reste le dossier technique de ce « calibre royal » : sa revente pourrait financer une relance de la marque sur ses bases traditionnelles. On se prend à rêver d’un retour d’Emile Péquignet aux commandes...


2)
••• ÉCOUTÉ LES DOLÉANCES DES VICTIMES
DE L’« AFFAIRE PÉQUIGNET » (FOURNISSEURS NON PAYÉS, PRESTATAIRES ÉCONDUITS, ETC.)...
La grogne chez les sous-traitants franc-comtois se fait plus audible après le dépôt de bilan de Péquignet : ceux qui connaissent les vrais comptes de l’entreprise - Morteau est un village « familial » où tout le mmonde connaît tout le monde - considèrent qu’ils n’ont aucune chance de voir un jour leurs factures honorées, certaines remontant déjà à 2011, voire 2010. Les sous-traitants de la marque ont été méprisés au-delà ce que permettent les usages commerciaux : si la défaillance est un risque naturel dans un environnement économique incertain, il est toujours pénible pour un patron de PME locale de voir son débiteur s’offrir de coûteuses pages de publicité dans Le Figaro ou dans une presse locale dont la vénalité stupéfie. Le voir parader dans des salons internationaux insupporte. Découvrir qu’il multiplie les voyages internationaux (en « éco » ?), alors que les factures locales sont en souffrance, indigne. Depuis hier, la parole se libère : apparemment, Péquignet n’avait plus guère d’amis dans le tissu industriel local...
••• Il semblerait que les ardoises se soient multipliées ces derniers temps, notamment pour tout ce qui touche à la communication de la marque, particulièrement exubérante dans la phase terminale de l’entreprise : impression, maquette, photo, PLV, événement, publicité, on a fait feu de tout bois, à n’importe quel prix, dans une sorte de vertigineuse fuite en avant. Que répondre aux entreprises ou aux ateliers qui ont été ou qui seront eux-mêmes poussés au dépôt de bilan par la faillite de Péquignet ? Et que dire des « politiques » locaux qui ont imprudemment mêlé leur nom et engagé leur réputation sur ce bateau ivre ? A quelques mois des élections législatives, ça peut faire très mal...


3)
••• VÉRIFIÉ L’AVANCEMENT DU PROJET « LE GARDE TEMPS »
LANCÉ PAR GREUBEL FORSEY POUR LA SAUVEGARDE DES MÉTIERS HORLOGERS...
Le site Le Garde Temps Naissance d’une montre fonctionne à peu près et on y trouve quelques nouvelles d’une opération lancée pendant le SIHH (Business Montres du 16 janvier, info n° 2). Ces jours-ci, ne pas manquer les informations sur le « fait main », notion essentielle dans cette entreprise de sauvegarde de multiples techniques horlogères en voie de disparition : la collection des outils horlogers utilisés par Michel Boulanger (l’« élève » de Philippe Dufour) est éloquente. Philippe Dufour, Robert Greubel et Stephen Forsey expliquent : « La réalisation du garde-temps se fera avec un outillage rudimentaire et simple : un tour d’horloger, une fraiseuse, une pointeuse, un perce-droit, un burin fixe, etc. L’esquisse conceptuelle et les dessins du mouvement seront réalisés au crayon. Par contre, les plans définitifs se feront sur ordinateur. Le garde-temps sera entièrement réalisé à la main par Michel Boulanger avec tout le soutien et la formation nécessaire ». Donc acte : à suivre...


4)
••• DÉNICHÉ DE NOUVELLES BOUTIQUES HORLOGÈRES
DANS LE SECTEUR PARISIEN VENDÔME-OPÉRA (PLUS RECHERCHÉ QUE JAMAIS)...
Nos informations récentes sur le Monopoly immobilier autour de la place Vendôme (Business Montres du 18 avril, info n° 5) a attiré l’attention sur les changements qui se préparent pour quelques prestigieuses boutiques, notamment l’espace Charvet, pour lequel on parle beaucoup de l’intérêt marqué par un groupe de luxe. De quoi redonner un coup de projecteur sur d’autres changements dans le quartier.
• À la hauteur de la place, mais de l’autre côté du carrefour nord, donc rue de la Paix, c’est le sort de boutique Poiray qui mobilise l’attention des groupes de luxe, toujours à la recherche de belles adresses dans le quartier. On parle d’une prochaine reconversion pour une marque du groupe Richemont, pourtant déjà dotée d’une boutique dans les environs – on sait cependant que Panerai se trouve à l’étroit, alors que Piaget va subir le contrecoup des travaux qui paralysent déjà la place Vendôme...
• Un peu plus loin en remontant la rue de la Paix vers l’Opéra, la boutique Dubail devrait être reconvertie en boutique A. Lange & Söhne, ce qui parachèverait de faire de cette artère un grand « mall Richemont » (Cartier, Van Cleef & Arpels, Montblanc, Dunhill, Panerai, Vacheron Constantin, IWC – et on doit en oublier – y possèdent déjà une vitrine)...
• La tendance est d’ailleurs à l’extension du pôle horloger vers le mégastore Old England, autour duquel on signale l’ouverture d’une boutique Omega (sur le trottoir d’en face, à côté du chausseur Bally), mais aussi une nouvelle boutique Cartier (en annexe à Old England, sans doute avec une extension dans le mégastore, mais avec une entrée séparée sur le boulevard des Capucines. Outsider inattendu dans ce quartier, dans un immeuble connexe à Old England, mais à la place d’une compagnie aérienne africaine et toujours sur le boulevard des Capucines : une grande marque du groupe LVMH, qui possède déjà une autre boutique parisienne. Il y a quelques années, le boulevard des Capoucines était un rendez-vous horloger très prisé (Arfan, Aldebert, etc.), puis le silence était retombé sur le quartier : la mode est un éternel recommencement...


5)
••• COMPRIS QUE LE PRINTEMPS 2012
ALLAIT ÊTRE LE « JOLI MAI DES BREGUET » AUX ENCHÈRES...
Pas moins de dix-neuf lots Breguet dans le catalogue Auktionen Dr. H Crott du 12 mai, six chez Antiquorum le 13 mai, quatorze (mais quels lots !) chez Christie’s le 14 mai et à peu près cinquante-cinq dans le catalogue Sotheby’s le 15 mai ! Traditionnelle pendant les enchères horlogères de printemps, la petite musique Breguet se fait symphonie wagnérienne, avec d’autant plus de conviction qu’une poignée de cette petite centaine de lots est susceptible de frôler ou de dépasser le seuil symbolique du million (dollars ou francs suisses, voire même euros, peu importe). On va donc parler beaucoup de Breguet pendant ce week-end de la mi-mai et on peut déjà parier que les enchères les plus spectaculaires seront signées Breguet, notamment chez Christie’s (Business Montres du 10 avril) et chez Sotheby’s, qui présente un ensemble comme on n’en n’avait plus vu depuis vingt ans – en fait depuis la vente « L’art de Breguet » (Antiquorum, avril 1991), qui ne présentait guère que 204 lots...
••• Explications possibles... La première est endogène : le marché se cherche visiblement de nouvelles « marques de référence » : les Patek Philippe de collection atteignent des sommets et les Rolex s’envolent, pourquoi pas tenter un raid sur les Breguet ? D’autant que les cours sont bien soutenus par la marque, qui multiplie les expositions patrimoniales et qui achète pour son musée les plus belles pièces : Breguet, c’est donc du AAA+ pour les collectionneurs-investisseurs. Seconde raison, celle-là exogène au marché : les nouveaux amateurs asiatiques révèrent l’histoire et la culture horlogère, en privilégiant les pièces « historiques » qui témoignent d’un savoir-faire technique superlatif. En plus, ils adorent les montres de poche – dont le marché était jusqu’ici déprimé en Europe. Le nom de Breguet est pour eux de facteur de confiance et de qualité, associé au meilleur de la tradition horlogère européenne : c’est donc également du triple A. Une chance à saisir avant que le marché ne s’emballe...
••• Il faut désormais s’attendre à quelques belles envolées sous le marteau : alors qu’elles représentent 15 % des lots Sotheby’s, les adjudications Breguet devraient représenter 20 % à 25 % du produit total de la vente. Chez Christie’s, les 2 % de lots Breguet pourraient dépasser les 25 % du résultat final de la vente...


6)
••• RÉFLÉCHI AU RAPPORT ENTRE UN MATHÉMATICIEN FRANÇAIS
ET LA MÉCANIQUE D’ANTICYTHÈRE, SYMBOLE DU SAVOIR MÉCANIQUE ANTIQUE...
Une des principales interrogations à propos d’Anticythère reste la stupéfaction qui nous saisit, nous les « Modernes », face à la somme de connaissances synthétisées par la machine d’Anticythère, qui n’avait guère que deux millénaires d’avance par rapport à notre évolution scientifique. Comment un tel savoir astronomique et mécanique a-t-il pu se perdre, pour ne rien dire de la machine elle-même, dont on est à peu près certain qu’il existait plusieurs « copies » ? Comment un tel corpus scientifique a-t-il pu disparaître pour ne ressurgir, par bribes, que de nombreux siècles plus tard, d’autant que les cultures antiques connaissaient l’écriture ? Il y a de quoi alimenter bien des réflexions sur la fragilité de notre vernis culturel et sur l’impact que les idéologies peuvent avoir sur le destin des civilisations : on pense ici à la « grande nuit » répandue sur l’Europe et l’ancien empire romain par l’eschatologie chrétienne triomphante...
••• Une illustration tirée de l’actualité immédiate ? Nous avions, en France, une sorte d’Archimède (concepteur supposé de la machine d’Anticythère), un savant et un mathématicien d’une immense importance internationale. Jean-Marie Souriau – le père de la géométrie symplectique – nous a quittés, à l’âge à 90 ans, le 15 mars dernier, dans l’indifférence absolue des médias : pas un info sur le fil de l’AFP, pas une notice dans les quotidiens, pas une mention à la radio. De son vivant, la télévision française ne lui avait de toute façon jamais consacré la moindre minute ! Ainsi, un « Archimède » – reconnu comme tel dans le monde entier – peut mourir, parmi nous, sans émouvoir personne : il était plus important, ce jour-là, de se demander si Marine Le Pen aurait bien ses 500 signatures, si Lady Gaga voulait bien des enfants ou si « Koh Lanta » se passerait bien au Cambodge...
••• Il faut dire que Jean-Marie Souriau n’avait pas choisi une discipline limpide : la géométrie symplectique est une discipline particulièrement complexe et hermétique des mathématiques modernes, mais elle intéresse notre époque – et tout particulièrement l’horlogerie – par son ambition d’élaborer un modèle mathématique capable d’expliquer les principes de la mécanique classique. Ce qui a des implications directes sur notre conception de l’espace et du temps. Le tout avec des équations particulièrement trapues : faute d’avoir tout compris, on va vous épargner les symplectomorphismes (« structure symplectique canonique de l'espace des phases ») ! Reste cette évidence : un Archimède peut vivre et mourir sous nos yeux sans que nous le remarquions et sans que nous puissions en être troublés dans nos distractions quotidiennes et futiles. De quoi relativiser nos réflexions sur le savoir perdu des mécaniciens de l’Antiquité...


7)
••• VÉRIFIÉ QUE LES « SUPPLÉMENTS HORLOGERS »
FAISAIENT TOUJOURS RECETTE DANS LA PRESSE « PAPIER »...
Eh oui, le papier meurt, mais ne se rend pas ! Alors que la plupart des annonceurs concentrent leurs moyens sur quelques titres print et sur les médias numériques, les propositions pleuvent pour le printemps :
••• Le Yomiuri Shimbun, quotidien national japonais, prépare pour le 23 juin une édition spéciale de son magazine Yomiuri Style, principalement consacrée aux montres. Le Yomiuri Style est surtout lu dans le centre de Tokyo (Quartiers de Chiyoda, Chuo, Minato, Shinjuku, Nakano, Suginami, Shinagawa, Ota, Meguro, Setagaya et Shibuya). Ce tabloïd de huit pages (minimum) enregistre une diffusion de 333 477 exemplaires...
••• Challenges (France) prépare un dossier « Affaires Privées » (parution 14 juin), qui sera repris intégralement sur le web. Sur vingt pages, Challenges s'intéressera à la mode masculine, aux montres, aux parfums, aux lunettes et aux chaussures. Challenges enregistre une diffusion France payée de 232 048 exemplaires.
••• Centurion, le magazine d'American Express prépare pour l'automne la sortie de son magazine consacré aux bateaux de luxe : Yachting Special. Ce numéro, qui sera diffusé en Europe et au Moyen-Orient, proposera soixante-seize pages consacrées à la navigation de plaisance : les derniers lancements de yachts et les récentes innovations dans leur conception, des portraits de constructeurs et d'affréteurs de yachts, de la mode, de l'horlogerie, du design...


8)
••• NOTÉ QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES
À LA VOLÉE, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE CURIOSITÉ ÉDITORIALE...

••• CHAISES MUSICALES : réapparition chez Jacob & Co (bureau genevois) de Xavier Mettaz (ex-directeur de Bunter : Business Montres du 26 mars, info n° 8) et de Jessica Nassif (ex-Antiquorum : Business Montres du 27 février, info n° 6). Le premier comme directeur exécutif pour coordonner les activités entre New York. La seconde comme directrice marketing communication...

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (1) : au carrefour de la tendance monochrome et de la tendance nouveaux matériaux, une évolution modeuse de la vogue des montres monomatière, revue et corrigée chez Steel Time (référence # 37/Génération 2012) avec l’introduction de boîtiers métalliques et de bracelets caoutchouc. Une proposition urbaine chic plutôt sympathique, qualifiée d’« expérience horlogère Made in France » (ce qui n’engage que ceux qui y croient, même si c’est administrativement licite), joliment colorée (pastel ou éclatant) et un prix de vente qui s’étage entre 50 et 60 euros – c’est le nouveau prix des montres-caprices de l’été (attention : étanchéité à 30 m !)...

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (2) : dérivée d’Offshore Limited (« La montre qui se montre » : cette Baseline, il fallait l’oser !), une nouvelle « marque de l’été », Thirsty (référence # 38/Génération 2012), qui, comme son nom l’indique, est proposée dans une... bouteille, avec des noms de modèles qui évoquent les boissons estivales et les couleurs des jus de fruits (ci-dessus : Papaye). Design hyper-modeux (codes sportifs tendance plongée, couronne à 4 h, monochromie monomatière, palette tonique). Pour 89 euros le verre de fraîcheur horlogère, ça fera bien une saison à la plage...

••• NOUVELLES MARQUES 2012 (3) : la marque de mode britannique Simon Carter se lance à son tour sur le marché horloger, avec une nouvelle collection horlogère qui en fait la référence # 39/Génération 2012 de notre décompte des « bébés horlogers » de l’année. Pas de quoi grimper au rideau de bonheur, mais il est étonnant que cette marque ‘Londres, Toronto), plutôt orientée vers la fashion masculine, commence par une série de montres féminines...

••• HORLOGERIE GENEVOISE : intéressant déjeuner organisé par Pierre Maudet, le jeune maire de Genève, dans sa villa du parc de La Grange. Invités : un certain nombre de représentants de l’horlogerie genevoise, parmi lesquels Thierry Stern (Patek Philippe), Maximilian Büsser (MB&F), Antoine Preziuso, Olivier Muller (Laurent Ferrier) et des représentants de maisons comme Vacheron Constantin ou Roger Dubuis. Une bonne occasion de présenter les doléances des maisons horlogères, à propos de la « laideur » de la rue du Rhône, de l’impossibilité de circuler en ville (ce qui pénalise les salariés) ou de l’insécurité galopante dans le centre ville. Arguments frappés avec le poids que sa manufacture peut donner à Thierry Stern : message reçu...

••• LAUSANNETEC : pendant le salon Lausannetec (22-25 mai prochain, Lausanne), Christopher Cordey, CXO de Whole Beauty et fondateur du Sustainable Luxury Forum, animera une table ronde sur la « Responsabilité sociale d’entreprise dans la chaîne de valeur de l’horlogerie et de la joaillerie » (23 mai, 14 h). Argument : « De plus en plus « pointées du doigt » les marques du secteur du luxe ont une occasion à saisir ; celle de réexaminer et d'optimiser leurs chaînes de valeurs afin de minimiser au mieux les impacts environnementaux et sociaux inhérents à la conception, la réalisation et la distribution de leurs produits à haute valeur ajoutée. Une analyse fine de leurs chaînes de valeurs met en lumière des impacts environnementaux (pollutions diverses - eau, sol, air - destruction de la biodiversité, etc) et sociaux (déplacement des minorités, travail des enfants, inégalités, prostitution, corruption, etc) qui ne sont plus à négliger. Car outre le devoir d'incarner l'exemplarité, les marques redoutent également le jugement d'un public toujours plus attentif, renseigné et quelque fois vindicatif; question d'image et de notoriété donc »...

••• « SUSTAINABLE LUXURY AND INNOVATION » : le même Christopher Cordey a également pris la direction d’un nouveau Master in Luxury Management à la Business School Lausanne (40 heures programmées, avec un programme chargé)...

••• ANTICYTHÈRE : juste après la machine d’Anticythère, mais tout de même seize siècles plus tard, la « Pascaline » est le premier calculateur mécanique de l’âge classique. Une vidéo du CNAM (Arts et métiers, Paris) permet d’en découvrir les secrets (chaîne images Business Montres Vision)...

••• HAMILTON : les agents MIB (« Men in Black ») sont de retour, avec une version 3.0 de leur Hamilton Ventura (deux versions : XXL et Meidum). Film à découvrir dans une bande-annonce qui nous fera patienter avant le 25 mai et montre MIB3 (« The Official Timepiece of the Galaxy », avec une belle coquille dans le titre) à retrouver sur une vidéo du canal images Hamilton...

••• HERMÈS : un « Petit h » pour une nouvelle collection, réalisée par des créateurs invités, qui réalisent des objets en série limitée à partir des matériaux de récupération (chutes) glânés dans les ateliers Hermès. Une bonne idée et un intéressant film d’animation pour présenter le concept, à retrouver sur la chaîne images Business Montres Vision.

••• TISSOT : après les sports, les sportifs et les épreuves sportives, les lieux légendaires du sport ! Tissot est désormais l’horloger officiel du Madison Square Garden de New York, mythique espace multisports de Manhattan, parfois considérée comme la plus célèbre scène sportive du monde (basket, hockey sur glace, autrefois la boxe, concerts, etc.). De quoi chronométrer les New York Knicks et les New York Rangers...

••• INITIATION À L’HORLOGERIE : quelques pépites oubliées dans les archives du CNAM (Arts et métiers, Paris), comme l’explication pédagogique d’un cadran solaire, ancêtre de nos montres, ou le fonctionnement d’une clepsydre à tambour (« heures liquides »). Deux vidéos à retrouver sur la chaîne images Business Montres Vision.

••• ETES-VOUS UN EXPERT EN MONTRES ? « Testez vos connaissances sur la mécanique horlogère ». Un quizz horloger qui aurait pu être amusant, s’il n’avait été bourré de bêtises (40 % de questions/réponses fausses ou non avérées) : dommage ! (source : L’Internaute)...

••• QUIZZ HORLOGERIE : c’est la mode des petits jeux horlogers (voir ci-dessus). Les questions à choix multiples de Tendance Horlogerie sont un peu plus pointus et un peu plus sérieux que les autres – quoiqu’ils soient toujours amusants...

••• CULTURE HORLOGÈRE : une initiation au maniement de l’astrolabe, avec tous les détails de la composition (différents éléments) de l’astrolabe planisphérique d’Arsenius (1569) conservé au CNAM (Arts et métiers, Paris), le principe de la projection stéréographique pour parvenir à une détermination exacte de l’heure et du lieu, de jour comme de nuit. Une belle leçon d’horlogerie pré-mécanique (merci aux équipes du CNAM), à retrouver sur la chaîne images Business Montres Vision...

••• BUSINESS MONTRES VISION : déjà près de 550 000 « vues » pour les 270 vidéos de la chaîne images Business Montres Vision (soit une moyenne de plus de 2 000 « vues » par vidéo), sans le moindre artifice marketing pour le référencement, juste en progression organique, par la faveur de ceux qui aiment un canal numérique non conformiste pour tout ce qui peut leur raconter les montres et leurs coulisses...

 



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