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Et, quand on dit rien, c’est rien !
Juste le silicone et le « fantôme » de la Rolex Submariner, dans un noir et blanc de non-couleur...
Comme un simple soupçon de symbole statutaire...
Comme l’ombre fugace d’une montre icône dont il ne resterait qu’une silhouette, avec la trace des codes de l’identité Rolex..
Mais sans la substance, et surtout sans le temps qui tricote ses tic-tacs...
C’est la Fake Rolex conceptuelle de l’artiste Shelter Serra (New York)...
Une montre qui serait, si la comparaison tenait le coup, homéopathique, une sorte de madeleine de Proust pour les amateurs, un mantra mémoriel...
Ou, comme on a dit que Malraux l’avait dit, alors que c’était Edouard Herriot (moins chic !), « la montre qui reste quand on a tout oublié : deux tailles et deux couleurs (elle et lui) et un bracelet en silicone qui sera facturé 40 dollars pièce.
Plaisir post-conceptuel d'esthète initié ou piège à bobo post-bling bling ? |