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Business Montres notait récemment la multiplication des Patek Philippe de poche compliquées relativement récentes (seconde moitié du XXe siècle) dans les catalogues d’enchères.
Une explication possible à cet engouement : le remontage de certaines de ces montres (cadran et mouvement) en montres-bracelets portables au quotidien, pourvu qu’on y ajoute un anti-choc.
Exemple avec ce calendrier perpétuel « digital », bien connu des collectionneurs (mouvement n° 198281 et boîtier n° 418009), qui était notamment le lot n° 739 de la vente Antiquorum du 16 mars 2008.
Enchère à l’époque : 155 400 francs suisses, frais compris, pour une montre de 45 mm vendue chez Patek Philippe en 1944 (ci-dessus).
Cette montre à calendrier perpétuel « digital » (dont l’affichage a été repris par Patek Philippe en montre-bracelet à la fin des années 2000) se porte désormais au poignet, avec un mouvement impeccable (il a suffi de le nettoyer) et un cadran d’époque parfaitement « dépatiné » (désolé pour les mauvaises images, prises sous la pression).
Le fond du boîtier en or est gravé avec le numéro de l’ancien boîtier d’origine (travail d’un atelier genevois, quasiment spécialisé dans ces opérations d’horlogerie transsexuelle)...
Prix de vente inconnu après transformation, mais vraisemblablement proche du demi-million de francs suisses (désolé pour les mauvaises images, prises sous la pression sans lumière)...
L'horlogerie est un perpétuel recommencement... |