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Attention : cet homme est dangereux !
Il peut ruiner une des branches les plus prospères de l’industrie horlogère : les professionnels du bracelet n’ont plus qu’à bien se tenir.
Dave Hurban, un des « artistes » épidermiques de Dynasty Tattoo, dans le New Jersey (Etats-Unis), a décidé de remplacer le bracelet de sa montre par... quatre aimants implantés sous la peau de son poignet.
Sa motivation est simplissime : ultra-tatoué, il ne veut pas gâcher les chefs-d’œuvre de son body art par un de ces bracelets qui relient les montres au poignet depuis la fin du XIXe siècle...
Là, il ne s’agit que d’appliquer un iPod Nano à son poignet, mais on pourrait imaginer d’autres montres qui tiendraient au corps de cette façon.
Pour comprendre comment se passe cette « opération » (au sens chirurgical du terme), une vidéo – âmes sensibles, s’abstenir : ça se passe dans un bloc médical – sur la chaîne images Business Montres Vision.
Quand on voit la mode du body art et la prolifération des piercings chez les jeunes générations, il serait étonnant que cette idée de magnéto-montre ne trouve de nouveaux adeptes.
Ceux qui ont de la mémoire se souviendront du projet de Mathias Buttet (ex-BNB), qui envisageait de se faire implanter un écran (LED) et des circuits imprimés de montre électronique (puces multi-fonctions) sous la peau du poignet (révélation Business Montres du 29 mars 2009 sur la « première montre du XXIIe siècle).
D’autres ont essayé le tatouage interactif et radio-piloté (Business Montres du 26 juillet 2009) : la montre « bionique » – bio-compatible ou bio-commandée – serait-elle pour demain ?
La tentation d’une « horlogerie biologique » est de plus en plus patente (Business Montres du 12 février 2009)... |