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Les « métiers d’art » sont de retour dans l’horlogerie.
Les grandes marques y ont trouvé un second souffle créatif.
Il faudra bientôt ajouter la technique du scrimshaw à ces pratiques traditionnelles de décoration des montres.
Le scrimshaw est une très ancienne méthode de gravure artisanale.
Ces gravures étaient réalisées sur les ivoires (défenses, dents) des grands mammifères, notamment des mammifères marins (dents de cachalot, de morse, de narval, d’éléphant de mer, fanons ou os de baleine, etc.).
Cette technique, d’origine inuite, a été popularisée par les marins au long cours, qui la pratiquaient pendant leurs loisirs et qui ont imposé leurs motifs (océans, voiliers, sirènes).
Elle a été récemment reprise pour décorer des défenses de mammouth (fossiles). On ignore l’étymologie du mot scrimshaw (informations complémentaires sur la page « scrimshaw » de Wikipedia)...
Le créateur horloger Jean-Marc Pichot a décidé de rendre hommage au scrimshaw et aux scrimshanders (graveurs) en créant des cadrans (forcément pièces uniques), en gravant des figures marines l'ivoire fossile de ces mammouths que le réchauffement climatique libère de leur gangue de glace en Sibérie.
Ce créateur n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisque plusieurs de ses montres JMP (boîtier classiques, mouvement suisses) proposent des cadrans originaux, à base d’écaille de tortue peinte (motifs sur commande) ou de liège (image ci-dessus, en bas) : elles sont cependant moins abouties...
On ne peut que saluer la réussite de ce qui pourrait bien être (jusqu’à nouvelle information) le premier scrimshaw horloger : une initiative d’autant plus méritoire que Jean-Marc Pichot fait tout lui-même, ses boîtiers et son emboîtage...
••• Renseignements : Jean-Marc Pichot (+ 33 664 167 335).
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