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Les Pinocchio et les faussaires du storytelling horloger, les baratineurs d'après les sessions d'enchères, les stars qui allument, dans les soirées de Cannes, le retour aux fondamentaux de la culture horlogère, la traditionnelle séance de rattrapage : de quoi lancer quelques conversations autour de la machine à café...
POUR BIEN COMMENCER LA SEMAINE, FIDÈLE AU POSTE DANS SON NID-DE-PIE, LA VIGIE DU LUNDI VOUS SIGNALE...
1)
••• UN INTÉRESSANT PARALLÈLE À TENTER
ENTRE LE MARCHÉ DE L’ART CONTEMPORAIN ET CELUI DE LA HAUTE HORLOGERIE...
On a trop souvent raconté le parallélisme remarquable qui s’est établi entre le marché de l’art contemporain et celui des montres de collection pour qu’il soit besoin d’y revenir. Ce qu’il faut questionner à présent, c’est le maintien de cette corrélation si la « bulle » de l’art contemporain venait à se dégonfler : de l’avis unanime des experts, une correction sévère se profile, non seulement sur les artistes aujourd’hui au pinacle (Jeff Koons et Damien Hirst), mais aussi sur tous les « petits maîtres » qui ont profité d’une conjoncture porteuse. Dans un livre au titre explicite – Con Art – Why You Ought to Sell Your Damien Hirst While You Can (« L’arnaque dans l’art – pourquoi vous avez intérêt à vendre votre Damien Hirst pendant qu’il est encore temps »), Julian Spalding a décodé les facteurs d’inflation de cette bulle purement marchande, entretenue par une connivence stupéfiante entre musées privés et institutions publiques, galeries, médias et maisons d’enchères, tous acharnés à ponctionner ou orienter les investissements des spéculateurs - c’est leur risque ! - et des nouvelles fortunes émergentes - c’est la chasse aux pigeons ! -.
••• Un « système » parfait, sinon totalitaire, que les mauvaises langues qualifieront de « pyramide de Ponzi » : la cote est consolidée aux enchères parce que les grands collectionneurs semblent y croire et que les grandes institutions (musées privés ou institutions publiques) accordent leur onction à ces artistes, acclamés par la presse. François Pinault est le propriétaire de Christie’s et du Palais Grazzi de Venise, en même temps que « galeriste » (indirectement), grand collectionneur, mécène des arts contemporains et patron de presse : il achète, il expose, il conseille, il vend, il vante et il revend ! Génial, non ?
••• Les artistes eux-mêmes ont poussé le bouchon un peu trop loin : quand on apprend que Jeff Koons fait travailler plus de 100 personnes dans son « atelier », on tient à la fois l’explication de son évidente surproduction et les clés du possible effondrement de sa cote. Damien Hirst est à peu près dans le même cas. Beaucoup d’œuvres en circulation – aussi spectaculaires et commerciales qu’elles soient, voire précisément parce qu’elles le sont – ne doivent rien aux artistes qui les signent ! Ce qui nous ramène à la montre : le jour où les amateurs auront fini par comprendre que beaucoup des montres qu’ils ont acquises à prix d’or n’ont de la marque que la signature sur le cadran, continueront-ils à faire confiance à ces marques ?
••• Chacun aura noté, derrière les bons résultats apparents des ventes horlogères de mai, un réel tassement du marché – non en résultat global, mais en évolution moyenne par lot et en taux d’invendus. Le marché semble entrer dans une phase de consolidation, avec un envol réel des enchères pour les objets du temps exceptionnels (pourvu qu’ils soient bien référencés) et un effritement tendanciel des résultats pour les objets moyens ou médiocres. Serait-ce la fin de la « bulle » des montres de collection, qui n’a cessé de s’enfler depuis le début des années 2000 ? Le même tassement est en train d’ankyloser le marché de l’art contemporain, où les enchérisseurs sont brusquement plus sélectifs et plus « picoreurs » que « dévoreurs ».
••• Un élément reste cependant encourageant : si le marché de l’art contemporain venait à décrocher, le marché des montres de collection pourrait constituer un placement refuge. La spéculation y a fait moins de ravages et les nouveaux riches des marchés émergents ont pour les montres un respect et un engouement qu’ils ne ressentent pas forcément pour l’art contemporain. Jusqu’ici, les enjeux financiers n’étaient pas tels qu’ils aient pu pourrir le « système », en dépit des tricheries pratiquées par quelques « roguetioneers ». Donc, deux recommandations : suivre de près l’évolution des enchères pour les artistes contemporains et guetter de près la prochaine vente Christie’s de Hong Kong (film de présentation à découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision), annoncée comme le triomphe de la nouvelle génération horlogère, des concepts rupturistes et des grandes icônes du marché de la montre de collection...
2)
••• LES MUSÉES PRIVÉS DES MARQUES INDÉPENDANTES
QUI SE CONSTRUISENT PATIEMMENT AUX ENCHÈRES...
Il n’y a pas que Breguet et Patek Philippe pour faire leur marché aux enchères horlogères ! Chez Christie’s, on a vu Jean-Marie Schaller, le patron de la maison Louis Moinet, glisser 50 000 CHF sous le marteau d’Autrel Bacs pour le lot n° 236 (un « compteur de tierces » signé Louis Moinet, daté de 1820 et estimé au maximum 5 000 CHF) : dix fois l’estimation, c’est beaucoup : Business Montres avait prévenu qu’il « serait très anormal que ce lot n’aille pas très au-delà des 5 600 dollars de son estimation haute ! En fait, il semble que le musée Patek Philippe voulait aussi adjoindre cette pièce rare à ses collections, d’où l’emballement de l’enchère...
••• Chez Antiquorum, le lot n° 466 (image Business Montres du 8 mai), a été adjugé à 75 000 CHF par Julien Schaerer. Ce planétaire Louis XV signé Passemant – une pièce qualifiée d’« exceptionnelle » par Business Montres – rejoindra les collections horlogères de la manufacture De Bethune, spécialiste des affichages trimensionnels. Daté de 1765, cet « Orrery » (nom du premier client de ce type de « machine horlogère ») était à une estimation basse de 80 000 CHF : on en déduira que Denis Flageollet et David Zanetta ont fait une bonne affaire avec un élément marquant du patrimoine de l’horlogerie mécanique compliquée...
••• Le musée Zenith s'est porté acquéreur du lot n° 154 de la vente Christie's : un prototype de la première série (25 pièces) du premier chronographe El Primero triple date et phases de lune, daté de 1970 et toujours équipé de son bracelet Gay Frères d'origine. Pour reconnaître cette série : une étoile à la place des index à 2 h et à 10 h. Estimée (haut) à 11 000 dollars, cette montre a été adjugée 40 000 dollars...
3)
••• LES BONIMENTEURS PATHOLOGIQUES
QUI FINISSENT PAR PRENDRE LEURS MENSONGES AU SÉRIEUX...
« Petits mensonges entres amis » : pour Horlogerie suisse, Joël Grandjean égratigne les menteurs (bonimenteurs) pathologiques de la communauté horlogère, en constatant que « tout finit par se savoir » dans une société en ambiance 2.0. Ce qui est indéniable. Il en profite pour faire la promo du salon (EPHJ) où la vérité sort du puits : c’est là que « se glissent de plus en plus d’aficionados, de collectionneurs, d’amateurs éclairés, de semi-professionnels… Des fouineurs prêts à taquiner les plis du rideau pour guigner ce qui se passe sur la scène, à descendre dans les loges et les espaces backstage, pour croiser leurs icônes. Dans les couloirs de ce salon, il sera difficile de garder un secret. Avis aux tricheurs et aux menteurs ». Il manque juste quelques noms de ces « faussaires ad aeternam » et ces « exagérateurs en chef »...
••• Un joli coup de pub, très aguicheur, pour l’EPHJ (dont Heure suisse, le magazine de Joël Grandjean, est partenaire), mais il ne faut quand même pas oublier que se tient, dix jours avant l’EPHJ, un autre salon, tout aussi professionnel quoique moins notoire (c’est la première édition !), et qui bénéficiera d’un vrai succès de curiosité : Lausannetec (Business Montres du 4 mai dernier). Deux salons sur le même créneau avec la même cible quasiment dans la même semaine : est-ce bien malin ? On en a discuté ici et on en reparlera pendant et après les salons, d’autant que la profession est unanime pour n’en réclamer qu’un seul. Invités à s’expliquer sur ce thème, les animateurs (challengers) de Lausannetec ont répondu positivement à votre Quotidien des Montres, mais les responsables (leaders) de l’EPHJ refusent toute confrontation des points de vue dans nos colonnes. Comme l’écrit Joël Grandjean, « la vérité, quand elle est bonne à dire, cimente les mécanismes de la confiance »...
••• Cette guerre picrocholine genevo-lausannoise - on est très exactement dans les batailles de Rabelais, entre Grandgousier et Picrochole - démarre cette semaine avec l'ouverture de Lausannetec, demain matin : il faudrait décidément que notre ami Gilbert Vacheron, « l'horloger le plus allumé de sa génération » (chaîne images Business Montres Vision), vienne mettre son grain de sel dans tout ce ridicule...
4)
••• LA TRADITIONNELLE SÉANCE DE RATTRAPAGE
POUR ÊTRE SÛR DE N’AVOIR RIEN MANQUÉ D’IMPORTANT LA SEMAINE DERNIÈRE...
Une semaine dominé par l’actualité des enchères de montres de collection, où il s’est produit un véritable basculement du marché, alors même que Sotheby’ perdait pied en frôlant le désastre absolu. Parmi les informations qu’il aurait été dommage de manquer...
••• Les 30 millions de CHF de la vente Christie’s : à la mi-journée, on en était déjà à 14 millions de CHF (Business Montres n’avait parié que sur une « grosse dizaine de millions »), pour finir en beauté à 33 millions après avoir fracassé quelques records du monde (un suivi en direct et presque en temps de la première session et d’une seconde session qui marquera les mémoires (15 mai, infos n° 1, 2, 5 et 8)...
••• Le quasi-naufrage de Sotheby’s, dont le catalogue soulevait déjà quelques doutes quand on le passait au scanner (Business Montres du 14 mai) : après une première vacation qui frôlait le désastre (2,8 millions sous le marteau et 35 % d’invendus), Geoffroy Ader parvenait à sauver les meubles (et peut-être même sa tête) dans l’après-midi, grâce aux musées Breguet et Patek Philippe, mais en ne parvenant qu’à 8,1 millions de dollars, avec 37 % d’invendus et un prix moyen en baisse par rapport à novembre 2011, qui était déjà aux limites de la catastrophe. C’est tout un modèle économique qui est à revoir (voir également notre 16 mai, infos n° 1, 2 et 3)...
••• Les déceptions de la vente Antiquorum, plus « Roguetioneer » que jamais : résultat global médiocre, 25 % de lots invendus et déroute sur la « vente thématique » des Royal Oak du 40e anniversaire. A quelques exceptions près (dont la belle vente de la Patek Philippe « Heures universelles »), on était très en-dessous des prévisions (Business Montres du 14 mai, infos n° 4 et 5)...
••• Corum dans les eaux de la cité des Doges à bord d’Energy Team : l’America’s Cup, c’était ce week-end à Venise, quasiment dans le grand canal. La clé de Corum a ouvert les voies d’un succès appréciable pour l’équipe de Loïck Peyron (reportage Business Montres du 19 mai et choses vues, dont l’ambiance à bord le 20 mai)...
••• Le retour de l’« effet coup de fouet » : alors que les grandes marques ont commencé à tailler dans leurs commandes optimistes du début de l’année (on parle de - 30 % chez Cartier), on reparle du « bullwhip effect » dans les chaînes logistiques. Ce qui n’est pas bon signe (Business Montres du 16 mai, info n° 5)...
••• Fin de partie pour Anonimo : la marque italienne, qui était en difficultés depuis plusieurs années, succombe finalement à un modèle économique devenu impossible. Marque et stocks sont en cours de liquidation (révélation Business Montres du 18 mai)...
••• Les rapports difficile de la gauche française avec les montres : François Hollande ne sait visiblement par quel bout prendre sa Swatch ! Une information Business Montres du 11 mai, reprise dans notre « 360° du lundi » (14 mai) et réutilisée à la Une du magazine Le Point (France) le 17 mai (Business Montres du 17 mai)...
••• Et tout le reste, les chaises musicales, les nouvelles marques, les concepts hallucinés (comme la montre cadran solaire steampunk), la montre qui recycle un hélicoptère du Vietnam, les fantasmes d’orgie romaine chez Franck Muller et ces innombrables petits riens qui changent tout dans la vie quotidienne de l’horlogerie au XXIe siècle...
5)
••• LES FÉLICITATIONS QU'IL FAUT ADRESSER
À LOÏCK PEYRON (ENERGY TEAM) ET À CORUM QUI PARRAINE LE BATEAU...
Victoire française à l'issue de l'épisode vénitien des AC World Series (America's Cup) : 30 points, 10 points devant Oracle (le Defender), c'est clair et net et ça met Energy Team à portée du podium pour le classement général (l'équipage de Loïck Peyron est pour l'instant quatrième). On attend donc avec impatience l'épisode américain, cet été, à Newport, mais il n'est pas trop tard pour adresser toutes nos félicitations à l'équipe française ! Bravo aussi à Antonio Calce (Corum), qui a eu la bonne idée (et le flair) de miser sur ce syndicat français, après avoir fait de Loïck Peyron son ambassadeur nautique. Un ambassadeur qui tient ses promesses et qui gagne, tout en portant sa montre (son Admiral's Cup) au poignet pendant toute la compétition, ce n'est pas si courant...
••• Pour avoir une idée de l'ambiance à bord, quelques explications sur le nouvel esprit participatif et open source de l'America's Cup (Business Montres du 19 mai), avec les impressions d'un équipier passif perché sur 40 cm de filet instable à l'arrière du bateau : un sixième homme, à quoi ça sert ? (Business Montres du 20 mai)...
6)
••• QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES NOTÉES
À LA VOLÉE, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ...
••• ENCHÈRES HORLOGÈRES : magnifique exercice d’autosatisfaction collective à l’issue des enchères genevoises pour les montres de collection. La séquence est édifiante sur The Watches.tv. Si Christie’s peut effectivement son épingle du jeu, il conviendrait de ne pas oublier que 10 % de lots n’ont pas trouvé preneur, ce qui est le double, voire le triple des sessions précédentes : de quoi réfléchir à des ajustements tactiques pour la prochaine session. Les concurrents se raccrochent aux branches comme ils peuvent : Antiquorum (Julien Schaerer) joue sur les mots quand il affirme que « tous les lots importants se sont bien vendus » (importants pour qui ?). La palme du commentaire décalé revient cependant à Geoffroy Adern impavide malgré ses 37 % de lots invendus et son piètre résultat de 8 millions de CHF : « C’était un succès ! ». Comme on le chante souvent ici même, « Tout va très bien, Madame la marquise ! »...
••• CHOPARD : communiqué lyrique pour nous révéler que le mannequin Eva Herzigova a coupé le ruban de la boutique Chopard de Cannes. La scène n’a duré que quatre minutes, mais il fallait bien occuper les photographes. Problème : il y a plus de dix ans que cette boutique a été inaugurée ! Le brillantissime directeur de Chopard France avait dû garder l’information pour lui...
••• DE GRISOGONO : la nouvelle Tondo by Night (joaillerie fluorescente : Business Montres du 20 mars) est la nouvelle vedette du Festival de Cannes. C’est la montre qu’on s’arrache avant et pendant les soirées, celle qui fait causer dans les carrés VIP où sa luminescence colorée enchante les bulles de champagne. C’est peut-être la montre de joaillerie la plus symbolique des nouveaux rapports au luxe : pour mieux la découvrir, un amusant film d’animation sur la chaîne images Business Montres Vision...
••• EBEL : en achat groupé sur GroopToo (Suisse), le chronographe automatique Discovery 1911 est proposé à 1 690 CHF, ce qui fait 66 % sous le neuf (3 270 CHF économisés sur le prix catalogue à 4 960 CHF). Les « Architectes du temps » ont du souci à se faire...
••• MB&F : planning démentiel le lancement de la nouvelle « Moonmachine » imaginée par Maximilian Büsser et Stepan Sarpaneva. Il est vrai que les seules chances de survie sont au plus près du terrain pour les marques indépendantes. Donc, pour Maximilien Büsser et depuis le début mai : Dubai, Singapour, Beijing, Kong Kong, Perth, Sidney et Los Angeles avant de revenir à Genève. Pour son alter ego sur la scène internationale (Charris Yadigaroglou), c’est New York, Mexico, Tokyo, Taipei, Shanghai et Bangkok avant de se reposer à Genève. Un intense quadrillage du terrain ! Qui n’empêchera d’autres allers-retours dans les semaines à venir...
••• CONTREFAÇONS : un reportage vidéo édifiant de la RTS (Suisse) sur la nouvelle vague des contrefaçons très haut de gamme. Même si ce ne sont pas les premiers faux tourbillons suisses saisis - la naïveté de ces journalistes est épatante ! -, les capacités techniques des contrefacteurs étonnent. Tout est faux, de la montre elle-même à tout l’environnement produit (packaging, papiers et documents). On commence par un tourbillon Hublot et on s’aperçoit, in fine, que rien que distingue une fausse Tissot d’une vraie – peut-être, diront certains, parce que les fournisseurs des vraies et des fausses ne sont pas si éloignés qu’on l’imagine...
••• CULTURE HORLOGÈRE (1) : la résonance, on en reparle beaucoup, surtout depuis la réapparition en pleine lumière de la « montre à deux mouvements » de Breguet (4,3 millions de CHF chez Christie’s). En fait, Breguet n’a jamais parlé de résonance, mais il cherchait sa voie du côté de ce phénomène physique. Un film d’animation (à découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision) démontre comment la résonance ne se fait pas, comme le croient les horlogers, par la juxtaposition de deux balanciers qui s’accorderaient magiquement l’un à l’autre, mais par un phénomène vibratoire qui passerait par la platine de la montre. Lumineux...
••• CULTURE HORLOGÈRE (2) : rien de plus chic que les conférences TED, et rien de plus inattendu qu’un orateur qui vient y démontrer que l’astrolabe est la réponse technologique la plus progressiste et la plus avancée de son temps pour répondre à une question simple, « Quelle heure est-il ? ». 09:26 de culture horlo-mécanique d’avant l’invention des montres, avec des sous-titres français, à découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision. Sur les astrolabes, deux autres vidéos « culturelles » d’animation : les affichages que permettent les différents dispositifs (lune, soleil ,zodiaque, etc.) et les grands principes de base du fonctionnement d’un astrolabe. Bref, après ces images, l’âge pré-mécanique des objets du temps n’aura plus de secrets pour vous...
••• CULTURE HORLOGÈRE (3) : tous les secrets de l’horloge à planétaire ultra-compliquée du Français Paul Pouvillon (meilleur ouvrier de France), qui était parfois considérée comme la plus compliquée de la première moitié du XXe siècle. Elle est actuellement en cours de restauration (image ci-dessus). Cet objet était en vente chez Christie’s, à Londres, en décembre 2009 (lot n° 344, avec une estimation haute à 130 000 dollars) et il était passé chez Antiquorum en mai 1995, avec une adjudication à 226 000 CHF. On trouvera quelques détails à son sujet sur le site Time Machines, qui présenta aussi la restauration de cette horloge extraordinaire, dont le créateur est à peu près inconnu. Pour une découverte rapide de ce trésor horloger, une vidéo sur la chaîne images Business Montres Vision et une autre pour vérifier que « ça marche », même à la main, un tel planétaire ! |