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Un grand classique des films d’espionnage des années cinquante, dans l’ambiance guerre froide d’avant James Bond : une caméra-espion qui se porte au poignet...
On la trouve dans le prochain catalogue Bonham’s (Londres, 13 juin), dont c’est le lot n° 89 (estimation 1 100-1 500 dollars), daté de 1949.
Focale fixe (mais on pouvait changer d’objectif), possibilité de changer l’exposition, film de rechange dans le fond du boîtier de 33 mm.
Le déclencheur est à 9 h, mais cette « montre » ne donne pas l’heure. En prime : un fond de boîtier de rechange, ainsi qu’un film, dans l’emballage d’origine.
L'appareil Steineck A-B-C était une de plus célèbres « montre-appareils photo » de l’époque.
Il a servi pour de nombreux films d’espionnage des années cinquante et soixante – avant l’ère des gadgets électroniques...
••• Les tintinophiles se souviendront de l’ancêtre de cette « montre » d’espion, utilisée par les agents secrets bordures dans Le sceptre d’Ottokar, paru en 1939 (ci-dessus) : en dix ans, les espions auront donc appris à se servir de fausses montres-bracelets. Un point de l’histoire horlogère qu’il convenait de préciser... |