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NON OFFICIEL ET NON AUTORISÉ : deux grandes manufactures devraient annoncer ces jours-ci des mesures de chômage technique.
Après avoir surjoué l’enthousiasme dans la foulée de Baselworld, allons-nous surjouer l’entrée dans la crise ?
••• DES PREMIÈRES ANNONCES DE CHÔMAGE TECHNIQUE
DANS UNE AMBIANCE D'INCERTITUDES ABSOLUES SUR L'AVENIR...
Non, désolé, mais Business Montres n’est sans doute pour rien dans l’affaissement spectaculaire des valeurs horlogères sur le marché boursier suisse (5 % perdus, ce qui n'est pas rien ) !
•••Nos analyses publiées hier dans Tribune de Genève (« La prochaine crise horlogère éclatera avant 2013 ») n’en ont pas moins ému la communauté financière internationale, dont les analystes ont appelé pour savoir quelles étaient nos informations, nos sources et nos sentiments sur l’évolution du marché. Evidemment, dans de tels cas, on protège ses sources, mais la nervosité était palpable ! Ce qui a peut-être conduit quelques opérateurs à « prendre leurs bénéfices », comme on dit dans les salles de marché pour expliquer une baisse...
••• Pour étayer ces analyses, d’autres informations, évidemment « non officielles et non autorisées », que nous serions enchantés de démentir parce que ce sont de mauvaises nouvelles. C’est reparti pour quelques trains de mesures sociales, qui confirment la ralentissement des affaires horlogères en cours. Mesures qui s'expliquent, en grande partie, par l’« effet coup de fouet » dont nous parlions hier ici même :
• Des dispositions de chômage technique (partiel) seraient annoncées chez Breitling, dans la watch valley...
• De nouvelles dispositions de chômage technique (partiel) ont été annoncées au personnel de Cartier...
Touchée en priorité par cet « effet coup de fouet » (bullwhip effect), le site de La Chaux-de-Fonds, « métropole horlogère », est en première ligne pour ces menaces sur l’emploi...
••• On peut déjà parier que les statistiques horlogères d’avril, qui devraient être publiées aujourd’hui, ne trahiront que très pudiquement les premières secousses du tremblement de terre qui s’annonce.
•••Un premier « choc social » qui contraste ironiquement avec les annonces triomphalistes qui ont suivi Baselworld, quand les carnets de commandes débordaient, quand le luxe horloger était crisis proof et quand on se flattait de l’« insolente santé » d’une industrie des montres à la résistance « exceptionnelle »...
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