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Mais non, le tourbillon n'est pas mort : il brille même de mille feux chez Chaumet...
Mais oui, les marques de montres sont toujours sur le podium des grandes épreuves sportives...
POUR BIEN COMMENCER LA SEMAINE, FIDÈLE AU POSTE DANS SON NID-DE-PIE, LA VIGIE DU LUNDI VOUS SIGNALE...
1)
••• LE NOUVEAU TOURBILLON CHAUMET CLASS ONE
(SPORT & MÉCANIQUE DANS LA HAUTE JOAILLERIE)...
Un intéressant mariage de plusieurs traditions dans une seule montre féminine. On commence par la tradition Vendôme, parfaitement respectée avec le sertissage intensif de la nouvelle Class One Tourbillon Haute Joaillerie. Pour la seule version « bleue » (ci-dessus : W 17194-42 D), ce sera un boîtier en or gris avec 33 saphirs bleus et 85 diamants taille baguette, plus 211 saphirs bleus et 14 diamants taille brillants ; pour le pavage de la couronne : pas moins de 6 diamants diamants bagiette et 1 saphir bleu taille rose ; le cadran est pavé de 110 diamants et 26 saphirs bleus baguette ; ne pas oublier la boucle et ses 20 saphirs bleus avec 52 diamants baguette. Avec cette pièce unique (558 pierres et 25 carats), on est clairement dans la grande tradition de la haute joaillerie : pour la version « rouge » (au dessous), tout aussi unique, le caratage et les tailles sont à peu près identiques. Il y aura quatre pièces pour la version « blanche » (diamants blancs pour le pavage et noir pour la lunette) et quatre pièces pour la version noire (diamants noirs majoritaires).
••• L’autre tradition, c’est la mécanique horlogère : Chaumet a opté (groupe LVMH oblige !) pour le mouvement tourbillon automatique Zenith, dans lequel on peut plonger à 11 h. La masse oscillante est gravée Class One, mais également sertie en harmonie avec les pierres de la lunette. On notera également le sertissage baguette de la circonférence du tourbillon : une solution joaillière très élégante et très graphique. Il fallait bien un aussi prestigieux mouvement pour des montres aussi exceptionnelles : c’est une habile mutualisation des ateliers du groupe LVMH...
••• Ce qui nous amène à la troisième et à la quatrième tradition : celle de la montre sportive, d’abord, puisque les codes sport chic de la Class One sont respectés. A la limite, on pourrait plonger – pas trop profond : 100 m – avec ce tourbillon sportif de haute joaillerie, dont la lunette n’est cependant pas mobile. Enfin, la tradition du design est honorée par le rythme des formes, des pierres, des couleurs et des fonctions (heures, minutes, toubillon) : la montre est une graphisme évident, quoique « musclé ». L'équilibrage des couleurs est très réussi dans son alternance contrastée. Le sertissage en souligne habilement les volumes. En 42 mm, elle a de la présence au poignet, mais sans trop en faire dans le style femme d’oligarque ou de footballeur...
2)
••• L’INDISPENSABLE SÉANCE DE RATTRAPAGE POUR S’ASSURER
DE N’AVOIR RIEN MANQUÉ D’IMPORTANT LA SEMAINE DERNIÈRE...
••• Incontestable grand succès pour l’EPHJ, qui signe cette année sa onzième et sa plus belle édition dans son nouvel écrin de Palexpo (Genève). La maturité du salon est évidente, sa majesté aussi, mais l’arrogance et les exigences de sa direction ne le sont pas moins, ce qui pourrait tout de même conduire à un certain nombre d’exposants à opter pour Lausannetec l’année prochaine (compte-rendu Business Montres du 6 juin, infos 1 à 8 ; reportage Business Montres du 7 juin, info 1 à 3 ; commentaires Business Montres du 8 juin, infos 1 à 2)...
••• Chaises musicales chez Ikepod, où Alexandre David, qui dirigeait la marque depuis quatre ans, rend son tablier faute de pouvoir reprendre la marque à son actionnaire principal (révélation Business Montres du 6 juin 2012)...
••• Les montres de luxe évaluées par les « pentamillionnaires » américains : une échelle de valeurs et un classement qui bouscule les idées reçues et les préjugés suisses (révélation Business Montres du 5 juin 2012)...
••• La platine additionnelle qui peut tout changer dans la physionomie des montres mécaniques : une proposition d’AJS Production (André et Anthony Saunier), qui était la vraie vedette cachée de l’EPHJ (révélation Business Montres du 4 juin)...
••• Le retour de Maurice Goldberger sur le devant de la scène horlogère : « Momo The Cleaner » sera désormais « Maurice le distributeur ». Avec une dream team de grosses pointures du marché de la montre, il prend en charge la distribution américaine de différentes marques suisses (Chronoswiss, CX Swiss Military, Charmex), ainsi que de S.T. Dupont, avec d’autres contrats sous le coude (révélation et interview Business Montres du 4 juin, infos n° 1 à 3)...
••• T-Winder, un remontoir Swiss Made : enfin, un concept malin, high-tech, accessible et innovant sur le marché des remontoirs ! C’est une proposition de SICT qu’il fallait découvrir à l’EPHJ (révélation Business Montres du 7 juin)...
••• « Atlantic-tac », le nouveau rendez de l’actualité des montres, c’est le meilleur de Business Montres, mais pour le grand public, sur le portail d’informations Atlantico...
••• Et tout le reste, les chaises musicales de la semaine, les nouvelles marques, la Turbine à tête de mort chez Perrelet, Eve et son python, les augmentations des prix chez Rolex, les femmes qui sont folles de Jean-Claude Biver, les films dont on parle, le nouveau salon horloger de Madrid, le sablier qui remonte le temps, l’aller-retour électoral de Jean-Christophe Babin, le laser qui donne l’heure à même la peau, la vraie-fausse montre d’Elvis Presley chez Antiquorum, la montre qui vous indique combien de temps il vous reste à vivre, etc. Votre Quotidien des Montresfait tous les jours le plein de bonnes et de moins bonnes nouvelles...
3)
••• LA SYMPHONIE HORLOGÈRE (QUESTION DE... RAQUETTES !)
ORCHESTRÉE CE WEEK-END AUTOUR DU CENTRAL DE ROLAND-GARROS...
••• ROLAND-GARROS (1) : il y avait une rude compétition horlogère pour arriver sur le podium final du tournoi de Roland-Garros (Open de Paris). Vendredi, c’était Richard Mille contre Bovet (Nadal-Ferrer) : Rafael Nadal l’a logiquement emporté. Toujours vendredi, c’était aussi Rolex contre Audemars Piguet (Roger Federer contre Novak Djokovic) : victoire assez facile d’Audemars Piguet, mais les deux ambassadeurs ont soigneusement et ostensiblement remis leur montre au poignet à la fin du match, au moment des mondanités et de la ruée des caméras...
••• ROLAND-GARROS (2) : samedi, TAG Heuer est monté sur le podium au poignet de Maria Sharapova, qui a bien pensé à enfiler sa montre TAG Heuer Formula 1 sertie avant de brandir le trophée qui manquait à sa collection : quand le glamour vient aux championnes, on aimerait être diplomate pour fréquenter de telles ambassadrices. Pas encore de parrain horloger pour Sara Errani ? Vu son exploit en finale, ça ne devrait plus tarder : la bonne technique est de les prendre au berceau, avant que la gloire ne les submerge - c’est ce qu’avait fait Jean-Christophe en misant sur Sharapova dès 2004 : elle avait 17 ans ! -. À lire : une interview de Maria Sharapova par notre ami Miguel Seabra (Worldtempus)...
••• ROLAND-GARROS (3) : c’est cette logique d’investissement sur le futur que Longines – chronométreur officiel du tournoi de Paris – a poussé très loin avec son opération « Future Tennis Aces 2012 », qui consistait à sélectionner les « champions de demain », filles et garçons. Cette finale des moins de treize ans était couronnée par un match final à grand spectacle, en compagnie de champions d’hier, comme Stefanie Graff et Andre Agassi, partenaires institutionnels de Longines. Vainqueur de l’année : une Australienne de 12 ans, Destanee Aiava (source : Longines Future Aces)...
••• ROLAND-GARROS (4) : le grand match, c’était quand même dimanche, avec Richard Mille contre Audemars Piguet (Rafael Nadal face à Novak Djokovic). Le premier joue avec son tourbillon au poignet (il est vrai qu’il ne pèse même pas vingt grammes), quand le second laisse sa lourde Royal Oak sur le banc. De tous les horlogers qui ontent au filet, Richard Mille reste tout de même le plus audacieux : mettre un tourbillon au poignet d’un cogneur, même si Rafael Nadal, gaucher, porte sa RM 027 au poignet droit, c’était gonflé, et même risqué ! Pour le résultat et pour savoir quel horloger a gagné son Roland-Garros 2012, on verra cet après-midi : la fin de la finale a été reportée pour cause de pluie...
4)
••• QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES NOTÉES
À LA VOLÉE, EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ ÉDITORIALE...
••• CHAISES MUSICALES : l’ex-journaliste Florence Noël, qui avait tenté de se reconvertir dans la communication en lançant l’agence Luxeco & Partners avant de promouvoir le salon indépendant Geneva Time Exhibition (GTE), est déchargée de ses fonctions. Elle sera la prochaine déléguée aux Affaires économiques de la ville de Meyrin (Genève). Sans vouloir tirer sur les ambulances, on est un peu surpris d’apprendre que Florence Noël, qui « a contribué de manière essentielle à la mise en place de la stratégie du Geneva Time Exhibition », quitte la société « en laissant derrière elle une entreprise solide reposant sur des bases saines » - communiqué officiel -. Si Florence Noël était si « essentielle » que cela, c’est une tragédie de l’arracher ainsi à « son » salon et c’est un risque pour la solidité de l’entreprise. Sauf que c’était peut-être cette « stratégie » qui a plombé le GTE. Et ce sont probablement ces « bases saines » et cette « continuité de sa stratégie » qui rendent problématique le devenir, sinon la survie même du GTE. Genève a terriblement besoin d’un salon indépendant, à plus forte raison en janvier 2013, mais probablement pas sur le concept inapproprié de l’actuel GTE...
••• PODIUMS HORLOGERS : en plus des exploits des uns et des autres à Roland-Garros, un double podium pour TAG Heuer au Grand Prix de Montréal (F1), grâce à Lewis Hamilton (qui prend la tête du championnat du monde) et Sébastien Grosjean à la deuxième place (Certina est troisième avec Sergio Pérez). Autre succès pour Hublot, avec les Miami Heat en finale du championnat de la NBA...
••• AUDEMARS PIGUET : pour les quarante ans de la Royal, une contribution non officielle et non autorisée de Business Montres, qui a puisé aux meilleures sources pour raconter la vraie histoire de la naissance de cette icône...
••• BACKES & STRAUSS : une des rares contributions horlogères au jubilé de diamant de la reine Elizabeth II d’Angleterre nous vient du plus ancien diamantaire du monde. Backes & Strauss, maison fondée en 1789, a créé à cette occasion une magnifique montre de pourpre royale et de diamants (Business Montres du 9 juin)...
••• CHRONOSWISS : du nouveau dans le management de la marque, dont la gérante sera désormais Eva Epstein, la femme d’investisseur Oliver Ebstein, qui devient vice-président, alors que Karlo Burgmayer, qui faisait partie de l’ancienne équipe Chronoswiss (direction commercial en 2009), est intégré dans cette direction (source : FOSC du 8 juin)...
••• HUBLOT : c’est aujourd’hui que Jean-Claude Biver doit faire son apparition en principauté de Monaco, entouré d’une cour de gracieuses créatures venues de tous les horizons médiatiques. Des femmes, rien que des femmes ! Il s’agit de présenter à ces dames une montre en série limitée spécialement réalisée par Hublot pour Zegg & Cerlati – comprenez une montre de femme conçue par une femme (Tina Zegg) et promue par des femmes : on en reparlera...
••• KAOZ : venue de Norvège, cette nouvelle marque « générationnelle » a préparé son petit film publicitaire, avec tous les codes indispensables dès qu’on veut vendre des montres à une génération de digital natives. Ces jeunes aiment les montres qui leur parlent de ce qu’ils aiment (clip publicitaire à découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision)...
••• LOL WATCH : le projet sympathique de Nicolas Ruchonnet commence à prendre forme, avec une première collection complète de Lolwatch, une animation pour présenter le mécanisme et l’arrivée à Genève des premières montres de pré-série...
••• LOUIS VUITTON : ne pas manquer les superbes vitrines de la marque, à la boutique des Champs-Elysées (Paris). Rien d’horloger, mais plein d’idées qu’on aimerait retrouver dans les animations des vitrines horlogères. Cette saison, c’est une invasion de personnages lilliputiens mis en scène par Vincent Bousserez : vous allez aimer les jeunes mariés et les joueurs de golf ! Intérêt de ce merchandising inattentu et décalé : ces petites figurines forcent notre attention et focalisent notre regard sur les détails. Or, s’il faut attentivement observer les détails d’un objet en vitrine, c’est bien bien ceux d’une montre...
••• MARVIN : événement sportif à Genève, demain, avec l’inauguration de l’espace Marvin chez Globus (grand magasin de la rue du Rhône), en présence de Sébastien Loeb, qui viendra en voisin nous présenter les nouveaux chronos de la sa collection estivale...
••• OMEGA : publication par Omega du dossier de presse de la prochaine Seamaster Planet Ocean 600M « Skyfall », lancée à l’occasion du prochain James Bond. Rien d’imprévu par rapport à ce que Business Montres en écrivait le 28 mai dernier (info n° 7), à part quelques petits oublis sur la couleur du Superluminova (bleu pour les index, vert pour l’aiguille des minutes et le plot sur la lunette et une précision sur le spiral au silicium (Si14) du mouvement co-axial...
••• PATEK PHILIPPE : frisson chez les collectionneurs, aujourd’hui, à l’heure des enchères charitables organisées par Christie’s pour l’association Children Action. Quel prix peut atteindre la réf. 5131 émaillée, dont le motif (le Jet d’eau de Genève) est unique dans l’histoire de la marque, sinon de l’horlogerie émaillée à Genève ? Certains tablent sur un bon million (Business Montres du 10 juin)...
••• ROLEX : de quel culte les boutiques horlogères sont-elles les oratoires ? Rolex conçoit ses nouvelles boutiques comme autant de chapelles préraphaélites, avec une esthétique sulpicienne surannée, mais qui annonce peut-être la prochaine mode (Business Montres du 10 juin)...
••• SMALTO : coup de chance pour le groupe Franck Muller, qui gère la licence horlogère de la griffe Smalto, qui fête cette année ses cinquante ans. Smalto vient d’être labellisée « entreprise du patrimoine vivant » par l’Etat français, une distinction qui récompense « les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence et des fabricants attachés à la haute performance de leur métier et de leurs produits » (un demi-siècle d’existence minimum est exigé). La création Smalto se trouve ainsi sanctuarisée, ce qui est toujours rassurant pour le licencié...
••• « TIME GEEKS » : plutôt très bien fait, ce nouveau e-magazine Timegeeks (Danemark). Rien de révolutionnaire côté technologique, et encore moins côté rédactionnel, mais, de toute façon, qui lit encore les revues papier ? Un magazine horloger, aujourd’hui, qu’il soit imprimé ou numérique, ça se feuillette d’un doigt distrait, en regardant surtout les images et le respect de la géopolitique subtile qui régit les rapports de force sur le marché (« Qui y est et qui n’y est pas ? »)...
••• MELVIN THE MINI MACHINE : rien de vraiment horloger dans les réactions en chaîne imaginées par Melvin the Machine, sinon une connivence impalpable entre les montres, l’art contemporain et les « machines ». Business Montres avait déjà signalé ces accointances le 20 octobre dernier (info n° 3), mais on en trouverait d’autres exemples, très enflammées, sur le Parallel World de MB&F (Maximilian Büsser). Cette fois, tout tient dans deux valises (et non plus dans n entrepôt : démonstration de cette Melvin The Mini Machine en plein air, c’est encore plus époustouflant ! Et c’est une fois de plus bien repéré par Parallel World. A vous de trouver le rapport avec les montres...
••• MONTRES DE CORRUPTION ? (1) Reprise dans la NZZ am Sonntag (10 juin) de nos informations sur les montres de luxe du président russe Poutine (Business Montres Vision du 7 juin, avec une relance du 8 juin dans Atlantic-tac). Depuis, en fonction des informations qui nous sont parvenues, il semblerait que plus de la moitié des montres personnelles de Vladimir Poutine (notamment sa collection de Patek Philippe) aient été oubliées dans cet inventaire – sachant que la pratique des « montres de corruption » sévit plus dans l’entourage présidentiel qu’avec le président lui-même, et que c’est un mal endémique dans la nomenklatura de l’appareil d’Etat russe...
••• MONTRES DE CORRUPTION ? (2) On peut d'ailleurs se demander si la diffusion de ce montage documentaire, apparemment libre d'accès en Russie, n'est pas un de ces signaux faibles adressés par la présidence à son entourage et à son administration. En moquant de façon très anodine les pratiques du président russe, on fustige indirectement les pratiques des organes de l'Etat (comme on dit en Russie) et des hiérarques de la nouvelle Russie. C'st une opération très classique de maskirovska (tromperie « déceptive »), une des disciplines préférées de l'ancienne agit-prop soviétique, toujours enseignée comme telle dans les académies russes : ce qui est important, ce n'est où est le signal, ni qui il éclaire, mais qui le voit et qui le comprend. Le terrain est maintenant bien balisé et l'angle d'attaque horloger parfaitement cadré. Désormais, la foudre peut tomber à tout moment, tout comme elle est déjà tombée en Chine sur les élites corrompues du Parti communiste. Tout ceci n'arrange évidemment pas les affaires de la haute horlogerie suisse, qui vivait depuis des années sur le trafic de ces « montres de corruption » – que plus personne ne voudra désormais porter...
••• MONTRES DE CORRUPTION ? (3) D'ailleurs, pour vérifier que cette campagne est déjà active, il suffit de relever le nombre de tourbillons qui se vendaient voici cinq ou dix ans Russie, pour le comparer au nombre de tourbillons qui se vendent actuellement. Le rapport ne doit pas être loin de 1 à 50, sinon de 1 à 100 : les parallélistes spécialisés sur le marché russe n'arrivent plus à les écouler, alors que c'était la seule marchandise réclamée par les ex-oligarques (le fameux tourbillon look, avec un gros trou sur le cadran). Beaucoup de ces tourbillons se retrouvent sur le marché gris chinois, qui commence lui aussi à être sérieusement engorgé...
••• CHINE (1) : « l'économie chinoise s'apparente de plus en plus à une locomotive lancée à pleine vitesse... mais sans freins.. après trente ans de croissance galopante à deux chiffres, la Chine commence à essuyer les premiers déraillements de son système ». Constat qui n’étonnera pas les lecteurs de Business Montres, mais il est signé par Pierre Sabatier et Jean-Luc Buchalet, auteur de La Chine, une bombe à retardement (Eyrolles). Extraits à lire dans Atlantico...
••• CHINE (2) : Des mêmes auteurs, une analyse plus politique. « Mu par la crainte d’un “printemps chinois“, le Parti communiste cadenasse toutes les tentatives de rébellion » (Atlantico)...
••• FONDATION HORLOGÈRE (PORRENTRUY) : un but de promenade et un lieu de haute culture pour les montres, au cœur d’un Jura qui reste le poumon horloger de la Suisse (Le Pays)...
••• À L’AVEUGLE : comment lire l’heure en braille ou quand on est aveugle ? Dix concepts dédiés aux non-voyants, avec des innovations dont on n’imaginait pas qu’elles existaient déjà (Trend Hunter)...
••• THE CHAIN REACTION PROJECT : pas d’implication horlogère directe – hélas ! – hormis quelques soutiens personnels dans la mise en place de cette initiative généreuse, qui est une des plus efficacement et effectivement solidaires de ces dernières années. TCRP a Singapour pour lieu de naissance (la volonté de quatre femmes), mais le monde pour horizon philanthropique et l’aventure physique pour philosophie. Dommage qu’aucune maison horlogère n’ait encore fait bénéficier TCRP de son aide : l’ambition vaut mieux que beaucoup des initiatives humanitaro-mondaines qu’on voit fleurir ici et là...
••• LA GUERRE DES CLONES : on l'a souvent écrit ici, l'édition 2012 de l'EPHJ aura été marquée par les progrès de la robotique dans l'horlogerie (Business Montres du 7 juin, info n° sur Stäubli). Après le tout numérique, un changement de génération se prépare. Pour l'instant, les robots font de la danse synchronisée : bravo (à découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision) ! Demain, ils vont envahir les ateliers. Après demain...
••• LE PLUS BEAU DES TATOUAGES HORLOGERS : il nous est présenté par Montenapoleon Orologi. Pas forcément vrai, mais très bien mis en scène et très impressionnant...
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