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••• BAUME & MERCIER : ouverture d’une boutique Baume & Mercier (18, rue de la Paix, qui est plus que jamais le Richemont Land parisien), dans la boutique Harrisson (mode parisienne, en harmonie avec le concept Baume & Mercier). Ambiance Hampton, décoration Nouvelle-Angleterre, fauteuils Adirondacks sur le trottoir et requalification par le haut d’une image qui ne demande que ça pour retrouver son lustre d’antan…
••• SALON QP : déjà trente marques annoncée pour le grand rendez-vous londonien de la fin de l’année (8-10 novembre). À l’initiative de QP Magazine (James Gurney), Salon QP rassemble des marques européennes de haut niveau, indépendantes (nombreux créateurs) ou intégrées, parmi lesquelles on pourra découvrir cette année la nouvelle marque Meridian Watches (« Instruments at the center of time » : so british, mais avec des mouvements suisses)…
••• TOUR DU MONDE : des nouvelles de nos amis Louis Nardin et Yannick Emery, journalistes horlogers partis faire le tour du monde. En passant par la Sibérie, ils sont arrivés en Chine. Un reportage permanent, plein de vie et sans conformisme, à suivre presque en temps réel (tout dépend des connexions locales) sur leur blog…
••• TIFFANY & CO : ouverture probable d’un espace sur les Champs-Elysées, à la place du Quick (62, avenue des Champs-Elysées, à l’angle de la rue La Boétie). Loyer moyen actuellement pratiqué du « bon côté » des Champs : 18 000 euros le mètre carré annuel. Tiffany & Co + Quick : Breakfast at Tiffany’s ?
••• HORLOGERIE ANCIENNE : dernière livraison de l’excellente revue Horlogerie ancienne (AFAHA : Association française des amateurs d’horlogerie ancienne), notamment animée par l’historien Joseph Flores, infatigable pourchasseur de légendes indues. Au sommaire de ce n° 71 : une étude fondamental sur les spiraux de verre, d’Anthony G. Randall et – morceau de choix – l’analyse critique du livre de Jean-Claude Sabrier, La montre à remontage automatique, par Joseph Flores, dont les arguments sont particulièrement convaincants et pertinents pour tout ce qui touche aux premiers mouvements automatiques, et notamment à son « ami » Hubert Sarton. Business Montres en avait déjà parlé (30 mai) et en reparlera : ignorer aujourd’hui le document de l’Académie des sciences déposé par Sarton en 1778 et exhumé par Joseph Flores en 2010 est une faute professionnelle – Jean-Claude Sabrier, qui connaît ce document, n’en tient cependant aucun compte pour attribuer les cinq mouvements à rotor que nous connaissons à.. Perrelet ! Tout connaisseur de l’horlogerie mécanique admet sans l’ombre d’une discussion que ces mouvements sont parfaitement expliqués par ce document de Sarton : il n’y aura bientôt plus que les historiens spécialistes de l’horlogerie (non horlogers, à l’exception de Joseph Flores) à méconnaître cette paternité évidente. Un démontage critique dans les règles, pour lequel on attend une réponse de Jean-Claude Sabrier…
••• BUY PARIS DUTY FREE : c’est le nouveau rendez-vous du luxe parisien, mais il sera réservé aux voyageurs du nouveau Satellite 4 (Asie-Amériques) de l’aéroport Charles-de-Gaulle (Paris). Sur 6 000 mètres carrés de surface commerciale, c’est à la fois un grand magasin parisien (espace de marques et de créateurs), un rendez-vous gourmand, un arrêt « culturel » (FNAC) et une sorte d’avenue Montaigne dédiée aux marques de luxe (Salvatore Ferragamo, Bvlgari, Hermès, Longchamp, Burberry, Ralph Lauren, Chloe, Miu Miu, Bottega Veneta)
••• PATRIMOINE : la « France d’en bas » s’inquiète de son savoir-faire horloger et de la transmission de celui-ci. Et ça part de la base, au ras des villages : l’initiative est intéressante à suivre (source : La Dépêche, Toulouse)…
••• MARQUES « VERTES » : pas une seule marque de luxe, et pas une seule marque de montres dans le dernier classement Interbrand des grandes marques eco-responsables ! On y trouve, en vrac, des constructeurs automobiles, des marchands de meubles, des banques suisses, des pétroliers, mais personne de chez nous. Bizarre, non ?
••• MARCH LA.B : la jeune marque californo-biarrotte (Los Angeles-Biarritz) poursuit son exploration stylistique de la nostalgie seventies avec sa collection AM2, dont la Boss Automatic s’offre un contenu horloger de qualité. Les angles sont arrondis, selon les codes du style vintage, les couleurs dans le ton de l’époque, tout comme le volume (38 mm) et beaucoup d’autres détails de la composition (la couronne décalée à 4 h, la graphie du marquage « Automatic« , le bracelet en cuir gaufré, etc. : ci-contre). On s’y croirait et c’est très rafraîchissant. C’est même une des propositions les plus amusantes de ces dernières années, avec un souci de qualité Swiss Made et un marketing décalé bien maîtrisé. Les trend setters du monde entier commencent à beaucoup parler de cette marque qui leur ressemble…
••• HORLO-GEMMOLOGIE : conscients que les métiers horlogers et la joaillerie évoluent désormais dans le même écosystème et souvent avec les mêmes clients, l’Institut national de gemmologie (France) met en place un cycle de formation développé avec la Fédération horlogère. Quatre thèmes pour les professionnels et les grands amateurs : l’histoire, le marché, les valeurs, le positionnement (source : ING)…
••• APOCALYPSE MAYA : les archéologues ont enfin trouvé, sur un site maya, gravée dans la pierre, une allusion à l’année 2012. Les pétroglyphes ont été datés des années 1300 et elles décrivent l’année 2012 comme celle de la fin d’un cycle dans le calendrier utilisé par les anciens Mayas, mais évidemment pas en termes d’apocalypse (source : Science Daily). Alors, rassurés ?
••• RÉSEAU LOUIS PION : amusant co-branding entre Louis Pion (voir l’information ci-dessus) et le géant du sport Adidas, pour une montre en une édition limitée à 500 exemplaires. Dans un style sportif urbain affirmé par la lunette graduée, cette Santiago nous propose un cadran à reflets lumineux frappé du logo trifolié d’Adidas, avec un bracelet en polyuréthane bleu ciel frappé du même logo. Distribution en exclusivité dans les boutiques Louis Pion, à partir de septembre 2012 : cette « série limitée boutique » est une première dans l’univers des marques accessibles. Louis Pion distribue de nombreuses marques de mode et life style, mais aussi de multiples marques Swiss Made.
••• MB&F + MARCUS : on vous a présenté toute la semaine quelques pièces de l’exposition Unique Timepieces chez Marcus Londres. Des pièces uniques réalisées spécialement pour ce point de vente renommé dans le monde, qui restera comme le premier détaillant auquel Maximilian Büsser a accordé le privilège d’avoir une « pièce unique boutique ». Il s’agit d’une HM4 Thunderblot en PVD noir (ci-dessous). La pièce paraît moins impressionnante en volume, mais encore plus mystérieuse et furtive (à découvrir dès la semaine prochaine à l’exposition, qu’il ne faut absolument pas manquer à Londres)… |