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qui explique en partie l’envolée du marché des montres en Chine…
Attention, un Chinois peut en cacher un autre ! Cette alliance de la spéculation et de la corruption n’a pas été correctement étudiée jusqu’ici, mais elle peut expliquer la fièvre, sinon la « bulle du shopping horloger » en Asie, où tous les « nouveaux faux riches » et tous les « faux nouveaux riches » se sont mis à croire, au même moment et avec la même démarche magique, que les montres étaient plus une source de profits futurs qu’un objet de collection, en même temps qu’une forme de « monnaie parallèle » pour des transactions non avouables. Une monnaie physique, qui valait bien les tulipes hollandaises du XVIIe siècle (celles de la tulipomanie), les banknotes de Law au XVIIIe siècle ou les start-ups Internet du XXIe siècle. Manque de chance, les mutations sociétales, additionnées aux changements politiques et à la récession économique, condamnent cette monnaie – qui perd brutalement sa valeur. Le réveil s’annonce très difficile pour les « amateurs » chinois, qui aimaient plus, semble-t-il, investir dans l’horlogerie plutôt que de vraiment se passionner pour les montres : analyse Business Montres du 7 juillet… |