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Rudolf Wehrli, futur président d'economiesuisse, veut préserver l'attrait de la place économique helvétique. Les objectifs sont d'aménager des conditions favorables pour des entreprises résidant en Suisse et à l'étranger, a-t-il dit lors de la Journée de l'économie 2012.
"La Suisse ne doit pas se reposer sur ses lauriers, si elle veut garder son économie forte et rester compétitive sur le marché", a indiqué Rudolf Wehrli. Les progrès et une situation favorable ne sont possibles que dans une économie de marché.
L'actuel président d'economiesuisse, Gerold Bührer, s'est dit convaincu que son successeur avait les épaules assez larges pour relever ce défi. Rudolf Wehrli, lui-même, a évoqué ses différentes expériences et mandats dans le monde économique comme gage de succès à ce poste.
L'innovation, une clé du succès
La Journée de l'économie 2012, avec près de 500 participants, avait pour thème "Science et économie: un tandem de choc". D'après le comité directeur, si la Suisse veut défendre sa position de pointe en matière d'innovation, elle se doit de procéder à des améliorations dans différents domaines.
L'invité, Lino Guzzella, nouveau recteur de l'Ecole polytechnique fédéral de Zurich (EPFZ), s'est exprimé sur la collaboration entre hautes écoles et entreprises. "Non seulement les Hautes écoles doivent, mais veulent collaborer avec les industries", a-t-il relevé.
Selon lui, le partenariat entre les milieux scientifiques et économiques est précieux et garantit un succès économique à long terme.
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